Mercure de France (p. 192).

CXII

Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait !…


Qu’arriverait-il ? Le prudent Bourgeois se garde bien de le dire. Qu’on le sache donc une bonne fois. Si jeunesse savait, elle accomplirait des cochonneries dont la vieillesse elle-même n’a aucune idée, et si vieillesse pouvait, — la vieillesse du Bourgeois, bien entendu — encore une fois, qu’arriverait-il ? Je vous le donne en cent.

Elle pratiquerait la vertu ! et la face du monde serait changée. Tel est le secret redoutable que j’ai longtemps hésité à divulguer.