Mercure de France (p. 140-141).

LXXIII

Un homme averti en vaut deux.


Je vous préviens donc, cher Monsieur, que vous recevrez, à telle échéance, douze douzaines de claques et un nombre égal de coups de botte, sans parler des petites affaires accessoires qui pourront agrémenter le cotillon. Ce ne sera pas trop de la résignation et de la force d’âme de deux hommes pour porter ça. Ainsi, vous voilà parfaitement en règle, étant prévenu.

Au fait, il y aurait peut-être là un moyen d’augmenter considérablement les effectifs en temps de guerre, ou, du moins, de doubler la constance de nos soldats, voire même leur agilité, en cas de malheur. C’est une question à étudier.