Mercure de France (p. 71).

XXXII

Tous les goûts sont dans la nature.


Dans la nature du Bourgeois, cela va sans dire. Essayez de vous représenter une telle universalité de goûts chez un poète ! Et remarquez, je vous prie, qu’il n’est pas question de goûts très variés, de goûts très multiples, mais de tous les goûts, depuis le goût de l’ambroisie jusqu’à celui de la merde, inclusivement.

Tel est le Bourgeois, il aime tout et il avale tout. Du moins le malin qu’il est voudrait le faire croire. Mais je connais ses pentes et je ne le vois pas très bien aimant des choses propres. C’est là son indiscutable et sempiternelle supériorité qu’il cache en vain.