Enquête sur la monarchie/Discours préliminaire

Nouvelle librairie nationale (p. vii-cl).
DISCOURS PRÉLIMINAIRE
1900-1924

On réimprime ce vieux livre l’année même où son quart de siècle a été révolu, et sa longévité m’étonne, mais ne m’enchante pas. Elle accuse en effet la longueur de la crise et l’ignorance ou la méconnaissance du seul topique approprié. Deux ou trois générations d’hommes ont passé, et leurs derniers-nés sont réduits à étudier des critiques parues en l’an 1900 !

Ces générations ont assisté à l’un des plus grands événements de l’histoire, elles ont subi, vu ou fait cette guerre qui a déterminé tant de révolutions, détruit et construit tant d’États, après avoir consommé pour son usage direct près de quinze millions de vivants : et tous ces changements dans les êtres et dans les choses n’ont pas fait varier d’un iota le problème central de la vie publique française, sa faiblesse de direction !

Le Gouvernement républicain n’est pas affermi, loin de là. L’opposition n’est pas affaiblie, au contraire. Les termes du problème sont les mêmes, aggravés encore, et leur rapport n’a pas changé. La solution de fait est seule en suspens. En fait, on se demande toujours, et de plus en plus : Oui ou non, l’institution d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée n’est-elle pas de salut public ?

Les questions nouvelles ont abondé et surabondé : rien n’est survenu de nouveau qui altère la façon de poser et de raisonner celle qui les domine toutes. Les données d’aujourd’hui transparaissent, parfaitement lisibles, dans l’analyse exacte des bons vieux faits d’il y a vingt-cinq ans.

I

MODE ET QUALITÉ DE LA PREUVE

Alors, de tels faits font leur preuve ?

Ce mot de preuve fit sourire au temps de ma jeunesse. Il n’y avait pas assez de brocards à l’adresse d’un écrivain assez candide pour essayer d’ajouter des preuves à ses sentiments. Une génération plus sérieuse et plus grave, mieux douée pour l’action, a compris l’intérêt d’une démonstration destinée à mettre les pensées des hommes en accord avec les choses qui agitent et régissent l’humanité. De nos jours, la jeunesse comprend que nous ayons eu à cœur de choisir nos raisons et de conduire le mieux possible nos démonstrations.

Car, je dois l’avouer, ces démonstrations ont été surveillées et soignées de près. Nous nous sommes appliqués à les faire justes et vraies, mais aussi pertinentes et décisives.

D’abord, elles portaient sur des points qui n’étaient pas de détail ; nous n’avions pas fait la critique d’accidents ou de babioles. Les caractères de la vie politique républicaine auxquels nous nous étions attachés étaient ceux qui manquaient de satisfaire aux nécessités les plus générales de la vie nationale et de la vie humaine.

Je ne sais ce que durera le formulaire des droits ou même des devoirs de l’Homme. Mais les variations historiques ne changent pas grand’chose à la table de ses besoins. On conçoit une liste presque immuable des biens sociaux dont il lui est impossible de se passer. À quelque groupe de nations qu’il appartienne, l’homme demande au gouvernement de garantir l’intégrité du territoire sur lequel il naît, construit sa maison, engendre une descendance, vieillit et meurt ; après la sûreté, l’homme peut souhaiter la multiplication normale des membres Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/15 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/16 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/17 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/18

II

DURÉE DE LA PREUVE

Entre la prévision de 1900 et son échéance de 1914 s’est étendu ce large espace de quinze années durant lesquelles un homme a le temps d’accomplir ses premières forces d’adolescent. Les conscrits qui avaient vingt ans le jour du premier ou du dernier coup de feu ont pu entendre leurs parents discuter de la menace que nous présentions alors comme l’inévitable effet de la démocratie. De tous ces jeunes survivants, mûris par une épreuve qui les a laissé mutilés, blessés, épuisés, beaucoup doivent se rappeler que nous étions presque les seuls à nous montrer tout à fait insensibles aux fallacieuses promesses de paix allemande comme aux rêveries du pacifisme français. S’il leur vient à l’esprit de récapituler nos vieilles instances pour replacer l’armée, la marine, la politique de défense nationale au premier rang des préoccupations du pays, ils doivent voir que le langage d’autrefois est condamné à peu varier aujourd’hui : l’attitude et la puissance de l’Allemagne ne varient pas, ni l’attitude ni la puissance des amis qu’elle a en France dans ce monde républicain qui revient aux doctrines que nous vîmes fleurir en 1900. La victoire n’a rien apporté de neuf Ici nous ne démarrons pas des maximes d’expérience qui sous les Rois gardaient la France et la défendaient, mais la Démocratie manifeste la même absence de vue pratique, elle s’attache aux mêmes visions mystiques, aggravées par les mêmes intérêts de caste et de clan qui ont découvert et démantelé la patrie !

Le souci jaloux de ses luttes intérieures détourne le démocrate du devoir de la lutte extérieure, à moins que le même souci ne l’y précipite dans des conditions également dangereuses. Cette primauté de l’intérêt de faction peut s’appeler la règle de la démocratie. Le Temps ne change rien ni à l’être du gouvernement populaire, ni aux conditions territoriales et nationales du pays. Que peuvent deux ou trois semaines d’années ? Qu’est-ce que la pincée des changements qu’elles amènent dans l’esprit public ? Le païen peut chanter son ruit hora, le chrétien son ruat cœlum. Sur un globe fidèle à la substance de ses intérêts et de ses passions, la République reste la République, l’Allemagne reste l’Allemagne. Tant que ce qui est, est, les lois de l’être ne succombent ni à l’effort de l’âge ni au branle de l’univers. Que notre monde ne soit pas éternel, que ses matériaux s’écoulent, c’est l’évidence ; mais que sa forme dure, que ses rapports essentiels soient fixes, et qu’ils vivent autant que lui, l’évidence n’est pas moins claire.

C’est dans ce sentiment qu’il nous faut approcher du corps de la France et considérer le rapport des révolutions passées avec les besoins permanents. Le travail que je réimprime a tenté de fixer ce rapport pour la période qui va de César, de Clovis, de Charlemagne et de Hugues le Grand à l’an 1900. Il reste à considérer le même rapport pour le petit écart de compas qui mesure la distance de l’heure présente à celle où ce gros livre a été écrit. Nous y verrons beaucoup d’accidents de personnes et de cataclysmes de peuples ; d’amendement à la loi des choses, aucun. Beaucoup de ceux qui ont collaboré avec nous ne pourront se relire ici. Où sont nos premiers inspirateurs et nos maîtres. Buffet et Lur-Saluces ? Où notre cher Jules Lemaître, notre grand Maurice Barrès ? Où est Sully-Prudhomme ? Où est mon ami Frédéric Amouretti ? Où est Henri Vaugeois ? Et vous, Léon de Montesquiou, vous, Lionel des Rieux, vous, Octave Tauxier, vous, Hugues Rebell, Albert Jacquin, Eugène Ledrain, Richard Cosse ? J’ai cité par son nom le directeur-fondateur de l’Action Française. Je dois nommer le directeur-rénovateur de la Gazette de France, Gustave Janicot, qui avait ouvert ses colonnes à notre Enquête. Et je ne puis taire le nom de la dernière recrue de l’Enquête sur la Monarchie avant la guerre : le général Mercier, justicier de la trahison, éditeur du canon de 75 à qui remonte le bonheur des premières victoires. Ah ! pour être tout à fait juste, je devrais réunir dans la même évocation tout le jeune public, royaliste et républicain, qui se mêla à cette discussion passionnée. Où sont-ils et où dorment-ils, dans quelle nécropole de l’arrière ou du front ? Mais toutes leurs cendres éparses exhalent un esprit de vie immortel, parce que les institutions qu’ils ont considérées, les causes qu’ils ont examinées font partie de ce qui tient au cœur, à l’esprit, au corps même de l’animal politique éternel. Les hommes passent, la nature humaine survit. Il faudrait que les conditions de l’existence fussent bien profondément altérées par des facteurs chimiques ou astronomiques inédits pour que les conditions étudiées ici fussent beaucoup changées. Comment un simple laps de vingt-cinq ans ne les aurait-il pas vérifiées trait pour trait ?



III

COURBE ONDULÉE DE DÉMOCRATIE TEMPÉRÉE EN DÉMOCRATIE PURE : LA RÉPUBLIQUE ET LA DÉFENSE NATIONALE De notre point de vue de l’État français à sauver et à con- server, si nous voulons nous représenter exactement la poli- tique de la République française au dernier quart de siècle, il fautt diviser ce temps en deux zones qu’une harmonie secrète a rendue numériquement égales : l’une va de 1900 à 1912, l’autre paraît devoir s’arrêter autour de 1924. La seconde peut se définir un effort pour tenter de surmonter les catastrophes de la première, alors que la première s’était appliquée à rêver d’une démocratie parlementaire à peu près pure, à en tenter l’expérience et même à la réaliser aux dépens du pays. Notre démocratie n’avait pas été pure avant la fin du XIXe siècle. Jusqu’aux années 1897, 1898, 1899, 1900, les pro- grammes périlleux et coûteux que proposaient les partis popu- laires avaient été limités et bridés, en quelque mesure, par un facteur étranger à leur pensée, mais qui n était pas étran- ger à la France : ils trouvaient devant eux un certain esprit militaire que la nation maintenait par la fidélité de son cœur au grand désir d’aller reprendre l’Alsace et la Lorraine les armes à la main. Cet esprit militaire comportait des respects, des enseignements, des vertus que la démocratie exclut ou qu’elle dédaigne. La logique républicaine tendait à miner cet esprit. Peu à peu, la défaite du boulangisme, l’alliance russe, divers manèges d’entente franco-russo-allemande contre l’Angleterre, commencèrent par affaiblir graduellement soit l’idée, soit la volonté de la Revanche. Non contents d’y renoncer en fait, après l’affaire Dreyfus, les ministères Waldeck et Combes donnèrent des gages publics de l’abdication. Ils abandonnèrent et diminuèrent l’armée, la marine, la police d’État, l’État tout entier. L’idée nationale eut le même sort : ce qu’un petit nombre d’intellectuels, les Naquet, les Gourmont, les Gohier, les Péladan, les Hermant, les Descaves, avaient été seuls à sentir et à désirer depuis 1890, ce qui n’avait été longtemps qu’une conception théorique mal avouée, la volonté de sacrifier la patrie à l’humanité, se manifesta au grand jour ; supposant le problème de l’avenir résolu, sa solution fixée, la République française limita les calculs de la prévoyance politique aux conflits des partis qui l’agitaient ou qui l’assiégeaient, elle fit la guerre à ses ennemis de l’intérieur, en exila plusieurs, en ruina et en dépouilla d’autres, mais, pour ce qui était des rivaux ou concurrents du dehors, elle proclama qu’il ne devait plus y avoir de lutte contre eux, elle invita même son armée à n’y plus penser. Ni la menace de Guillaume II à Tanger en 1905, ni la révolution jeune-turque en 1908, ni l’incident de Casablanca, ni l’évidence accrue des préparatifs allemands ne troublèrent beaucoup cette inertie ni ce sommeil jusqu’à la fin de l’année 1911 : pour lui révéler ce péril, pour le rendre sensible au monde gouvernemental de la République, il fallut l’envoi du Panther dans les eaux marocaines, l’incident d’Agadir, la cession forcée d’une moitié du Congo à Guillaume II. La réaction qui se produisit à cette date a été appelée par nous, dès l’événement, l’expérience Poincaré. Sous le nom du Lorrain demeuré attentif aux conditions de la vie française, un méritoire effort militaire fut entrepris. On réintégra dans la politique du gouvernement ces préoccupations de défense nationale et de politique extérieure qui étaient devenus le monopole de l’opposition. Il faut le dire tout de suite, l’effort était débile faute d’être complet. Avant la deuxième année de cet effort, avant la fin de 1913, le parlementarisme anarchique reprenait le dessus, des élections antimilitaristes en résultaient et le bouillonnement révolutionnaire se prolongeait jusqu’au seuil de la grande guerre. C’est que la principale condition du salut public avait été négligée tout entière. Les hommes de 1912 ne s’étaient pas souciés de constituer le gouvernement d’une véritable souveraineté nationale : la souveraineté populaire demeurait exposée à recevoir, sous une forme ou une autre, un souverain du dehors.

La victoire nous préservera, temporairement et relativement, de ce malheur. À quel prix ! Après quel maux ! Pour combien de temps ? Nous aurons l’occasion de le considérer. La paix fut le règne des déceptions. La déception fut si rapide et si profonde que la nouvelle Chambre, assez modérée, n’élut pas à la présidence de la République le chef du gouvernement du traité de paix : si M. Clemenceau avait incarné la bravoure française, son entourage avait inquiété par un esprit de jactance, de légèreté et de convoitise. Ses successeurs cédèrent, autant et plus encore qu’il n’avait fait, à l’habitude de nous subordonner aux Anglais. La politique de MM. Briand et Berthelot confina à la trahison, tant à la conférence de Washington qu’aux négociations engagées pour le Rhin. Ce furent quatre années honteuses, coupées par la semaine de gloire de Varsovie. Le retour de M. Poincaré aux affaires évita une catastrophe. Cette seconde expérience Poincaré comportait le programme qui aurait dû être exécuté quatre années plus tôt, mais ce programme était vicié par l’esprit de sa politique intérieure qui ouvrait l’avenir à des républicains amis de l’ennemi, partisans de l’inaction à tout prix : le gouvernement en perdait tout aspect de solidité et de permanence. Ainsi devaient fuir, entre les doigts de M. Poincaré lui-même, les résultats du rétablissement de 1912 : l’effort sauveur ne payait pas ! Ainsi devait être dégoûté même de la victoire un grand peuple chez qui la sensibilité intellectuelle, raisonnable ou non, égale, à coup sûr, la vivacité des nerfs et la force du cœur.

Pour résumer la succession d’événements de l’ère nationaliste et poincarienne qui va de 1912 à 1924, il faut donc concevoir une courbe élevée des fonds « abjects » du Combisme et du Caillautisrae jusqu’à la réorganisation déterminée par la loi de trois ans, sous le ministère Barthou. Mais la courbe subit une dépression brusque, fin 1913 (ministère Doumergue-Caillaux) ; les élections d’avril suivant l’accentuent, étant faites contre la « folie des armements[1] » ; mais l’événement extérieur Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/25

IV

LA VRAIE RÉPUBLIQUE

D’APRÈS MM. CLEMENCEAU, CHARLES HUMBERT, MESSIMY
ET PAUL BÉNAZET

On peut définir la vraie République par la domination des intérêts, passions, volontés des partis sur l’intérêt majeur du peuple français, sur son intérêt national, tel qu’il résulte des conditions de la vie du monde.

Quel est cet intérêt ? La défense de la paix, la garantie du territoire l’emportent sur tout. Autrefois on pouvait distinguer entre la nation et l’armée, la France et les hommes français. Hier plus qu’avant-hier, et demain plus qu’hier, dès vingt à cinquante ans, tout citoyen peut être mobilisé pour le champ du carnage. Il n’y a même plus d’âge ni de sexe qui le puisse soustraire aux effets universels d’une guerre moderne telle que la figurent les souvenirs et les prévisions. Service universel, risque universel. Dès lors, la plus pressante nécessité des Français coïncide avec la nécessité de la France, avec la première obligation de l’État, qui est de se tenir prêt à la conjoncture tragique. Tout le reste dépend de là, et ceux qui soutenaient de 1900 à 1912 que l’Armée, la Marine, la Diplomatie étaient des organes d’État condamnés à la désuétude et déjà périmés, ces écrivains, ces orateurs, ces politiques[2], sans avoir eu peut-être d’intentions mauvaises, ont une part, la part du meurtrier involontaire, au carnage quia mis en deuil le pays !

Si cela n’est pas contesté, tout Français et toute Française sachant lire sera sage de mettre dans sa bibliothèque ou dans Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/27 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/28 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/29 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/30 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/31 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/32 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/33 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/34 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/35 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/36 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/37 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/38 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/39 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/40 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/41 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/42 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/43 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/44 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/45 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/46 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/47 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/48 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/49 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/50 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/51 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/52 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/53 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/54 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/55 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/56 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/57 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/58 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/59 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/60 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/61 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/62 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/63 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/64 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/65 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/66 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/67 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/68 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/69 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/70 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/71 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/72 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/73 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/74 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/75 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/76 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/77 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/78 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/79 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/80 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/81 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/82 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/83 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/84 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/85 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/86 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/87 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/88 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/89 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/90 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/91 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/92 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/93 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/94 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/95 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/96 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/97 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/98 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/99 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/100 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/101 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/102 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/103 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/104 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/105 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/106 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/107 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/108 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/109 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/110 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/111 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/112 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/113 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/114 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/115 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/116 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/117 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/118 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/119 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/120 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/121 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/122 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/123 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/124 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/125 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/126 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/127 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/128 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/129 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/130 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/131 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/132 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/133 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/134 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/135 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/136 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/137 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/138 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/139 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/140 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/141 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/142 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/143 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/144 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/145 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/146 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/147 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/148 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/149 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/150 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/151 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/152 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/153 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/154 Page:Charles Maurras - Enquête sur la monarchie.djvu/155 pas, ils ont eu le courage de passer à côté de la formidable question : Oui ou non, l'institution d’une Monarchie héréditaire et traditionnelle, antiparlementaire et décentralisée, est-elle de statut public ? Il s’agit cependant du salut de la France : notre salut et le salut de tout ce qui peut renaître ou survivre de nous


  1. Voir notre livre Les chefs socialistes pendant la guerre (N. L . N .).
  2. Le plus naïf de ces malheureux a été très certainement M. Marc Sangnier. Voir, dans mon Dilemme de Marc Sangnier, ses étonnantes rêveries de 1905.