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Le secrétaire du gouverneur m’a apporté une lettre d’Europe ; elle m’a procuré quelques instants de vrai bonheur, elle m’apportait les souvenirs et les vœux de mes amis les plus chers. J’ai été là lire à l’Empereur.
L’Empereur souffrait beaucoup de ce mauvais temps. Il a gagné son salon vers les quatre heures ; il croyait avoir eu de la fièvre, il se trouvait abattu ; il a demandé du punch, et a fait quelques parties d’échecs avec le grand maréchal. Le docteur est venu de la ville. Les deux bâtiments arrivés venaient du Cap ; l’un d’eux était le Podargus, parti d’Europe dix jours avant le Griffon ; l’autre était une petite frégate venant de l’Inde et retournant en Europe. Il y avait, nous a-t-on dit, une lettre pour l’empereur Napoléon, mais elle n’a pas été remise, et nous ignorons ce que ce pouvait être.
Après dîner, on
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