Discussion Livre:Rowen - La lyre canadienne, 1886.djvu

Dernier commentaire : il y a 2 ans par Havang(nl) dans le sujet Autre édition

Il manque des pages. De ce que j’ai vu, au moins les pages 16 et 17. Lepticed7 (Viens tcharer ! :D) 4 janvier 2021 à 16:09 (UTC)Répondre

Autre édition modifier

Autre édition (A): https://ia800908.us.archive.org/29/items/lalyrecanadienn00rowegoog/lalyrecanadienn00rowegoog.pdf Ce qui manque:

Les fragments manquants sont à intégrer dans le livre. --Havang(nl) (d) 22 novembre 2021 à 09:41 (UTC) PS. les pages 96+97 et 130+131 manquent aussi... !Répondre

Page 16 modifier

LES AMANTS MALHEUREUX.


Air: Un Castel d'antique structure


Tandis que d'Isaure plaintive
Azore quittait le séjour,
L'écho répétait, sur la rive,
Les doux accents de son amour:
Isaure, à Isaure chérie !
Si du rivage tu m'entends,
Je reviendrai passer ma vie
Au bord du fleuve St. Laurent.

Il part, une brise légère
L'emmène, hélas! sous d’autres cieux,
Il voit une terre étrangère ;
Mais loin d'Isaure est-il heureux ?
Il veut encor voir sa patrie :
C'est là que le bonheur l'attend :
Mais reverra-t-il son amie
Au bord du fleuve St. Laurent ?

Du malheur le chantre sauvage
Se fit entendre dans ce lieu
Cruel destin, triste rivage,
Tu reçus son funeste adieu !
Adieu ! adieu | ma fiancée !
Ah! c'est en vain que tu m'attends ;
Je meurs, je quitte ma pensée
Au bord du fleuve St. Laurent.

Maria D.

Page 17 modifier

MARTANN’ S’EN VA-T-AU MOULIN.




Marianne s’en va-t-au moulin, (bis)
C'est pour y fair’ moudre sou grain; (bis)
          À cheval sur son âne,
Ma p'tit’ mamzell’ Marianne,
À cheval sur son âne Catin,
          S'en allant au moulin.

Le meunier, qui la voit venir, (bis)
S'empresse aussitôt de lui dire: (bis)
          — Attachez-donc votre âne,Ma p’tit’mamzell’ Marianne,
Attachez-done votre âne Catin,
Par derrièr’ le moulin,

Pendant que le moulin marohait, (bis)
Le loup tout à l’entour rôdait. (bis)
          Le loup a mangé l’âne,
Ma p’tit’ mamzell' Marianne,
Le loup a mangé l’âne Catin,
          Par derrièr’ le moulin,

Mariann’ se mit à pleurer. (bis)
Cent écus d’or lui a donné (bis)
          Pour acheter un âne,
Ma p’tit’ mamzell’ Marianne,
Pour aoheter un âne Catin,
          En r’venant du moulin.

Son père qui la voit venir (bis)
Ne put s’empêcher de lui dire : (bis)
          — Qu’avez-vous fait d’votre âne,
Ma p’tit’ mamzell’ Marianne,
Qu’avez-vous fait d’votre âne Catin,
          En allant au moulin ?

— C’est aujourd’hui la Saint Michel, (bis)
Que tous les ân’s ohangent de poil. (bis)
          J’vous ramèn’ le même âne ;
Ma p’tit’ mamzell’ Marianne,
J’vous ramèn’ le même âne Catin,
          Qui m’porta au moulin.

Page 50-51 modifier

suite de Souvenir

J’avais vu tout un ciel dans sa prunelle ardente…
Mais elle était partie…et je rêvais encor !

Je ne l’ai plus revue…et mon âme inquiète
ã voulu vainement chercher d’autres amours,
Car depuis ce soir là, pour le pauvre poète,
Bien des jours sont passés et j’y rêve toujours !

L. H. FRÉCHETTE.
J’AI TROP GRAND’PEUR DES LOUPS


Air : Connu.


Men revenant de la Vendée, (bis.)
Dans mon chemin j’ai rencontré…
          Vous m’amusez toujours ;
Jamais je m’en irai chez nous :
          J’ai trop grand’peur des loups.

Dans mon chemin j’ai rencontré (bis.]
Trois cavaliers fort bien montés.
          Vous m’amusez, etc.

Trois cavaliers fort bien montés, (bis.)
Deux à cheval et l’autre à pied.
          Vous m’amusez, etc.

Deux à cheval et l’autre à pied ; (bis.)
Celui d’à pied m’a demandé…
          Vous m’amusez, etc.

Celui d’à pied m’a demandé : (bis.)
« Où irons-nous ce soir coucher ? "
          Vous m’amusez, etc.

« Où irons-nous ce soir coucher ? " (bis.)
« Chez moi, Monsieur, si vous voulez.
          Vous m’amusez, etc.

« Chez moi, Monsieur, si vous voulez ; (bis.)
« Vous y trouv’rez un bon souper.
          Vous m’amusez, etc.

« Vous y trouv’rez un bon souper, (bis.)
« Et un bon lit pour vous coucher.
          Vous m’amusez, etc.

« Et un bon lit pour vous coucher. » (bis.)
« Les cayaliers ont accepté.
          Vous m’amusez, toujours ;
Jamais je m’en irai chez nous :
J’ai trop grand’peur des loups.


CHANT DE LA HURONNE.

MUSIQUE DE M. ERNEST GAGNON.



Glisse, mon canot, glisse
Sur le fleuve d’azur !

                  Qu’un Manitou propice

À la fille des bois donne un ciel toujours pur !

    Le guerrier blanc regagne sa chaumine ;
    Le vent du soir agite le roseau,
    Et mon canot, sur la vague argentine,
          Bondit léger comme l’oiseau.

                  Gligse, mon canot, glisse
                  Sur le fleuve d’azur !
                  Qu’un Manitou propice
À la fille des bois donne un ciel toujours pur !

ensuite fin de Chant de la Huronne

Page 54+55 modifier

suite de Chant des chasseurs, et C'EST DANS PARIS YA-T-UNE BRUNE, pas encore mis en page

En avant! que l'ennemi tremble
Devant nos légers escadrons!
Combattons et luttons ensemble!
Ensemble nous triompherons !
L'aube luit sur nos armes !
Le drapeau flotte au vont!
Le olairon des alarmes
Nous appelle: En avanti
En avant !
Mais si la victoire rebelle
Trompait ses fidèles amis...
Est-il fin plas noble et plus bello
Que de mourir pour son payst
L'aube luit sur nos armes!
Le drapeau flotte au vent!
Le clairon des alarmes
Nous appelle: En avant !
En avant!
L. H. FRÉCHETTE.

C'EST DANS PARIS YA-T-UNE BRUNE,
EST dans Paris ya-t-une brune )
bis,
x Qui est plus belle que le jour. }
Mais elle avait une servante
Qu'aurait, qu'aurait voulu
Etre aussi bell' que sa maitrésse :
Mais ell' n'a pu.
Ell' s'en va chez l'ápothicaire:
-Combien vendez-vous votre fard ?
-Nous le vendons par demi-onces;
O'est deux, e'cst deux éeus.
-Pesez-moi-z-en un, domi-once:
Voilà l'écu.
bis.
--Quand vous serez pour vous farder, I bis.
Prenez bien garđe de vous mirer....
Vous éteindrez votro chandelle....
Barboullle...... barbouillez-vous;
Le lendemain vous serez belle
Comme le jour.
Le lendemain de grand matin,
La belle a mis ses beaux atours;
Elle a mis son beau jupon vert,
Son, biane, son blane mantelet,
Pour aller faire un tour en ville,
8'y promener.
{ bis.
Dans son chemin a rencontré lbis.
Son joli tendre oavalier.
-Où allez-vous, blanche coquette;
Tout' noir', tout' barbouillée ?
Vous avez la figur' plus noire
Que la ch'minée !

Ell' s'en r'tourne à l'apothicaire:
--Monsieur, que m'avez-vous vendu ?
-Jo vous ai vendu du cirage
Pour vos, pour vos souliers:
C'appartient pas à un' servante
De se farder.
VARIANTE:
-J'vous ai vendu, blanche coquette,
Du hoir, du noir à fumée:
O'appartient pas à un' servante
De se farder.

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