Discussion:Dixains réalistes
| Informations sur l’édition de Dixains réalistes |
|
Édition : Librairie de l'eau forte (Paris), 1876 : Gallica Source : florilege.free.fr Contributeur(s) : Enmerkar 4 février 2007 à 00:50 (UTC) Remarques : Relu et corrigé par : |
Deux éditions maintenant modifier
- Page:Nouveau - Poésies d’Humilis et vers inédits, 1924.djvu/135-
- Page:Dixains réalistes, 1876.djvu/22-
--Maltaper 4 mars 2010 à 13:32 (UTC)
- Merci Maltaper ! Deux remarques :
- 1° Il semble que d’après ces deux sources les vers ne commencent pas par des majuscules.
- 2° L’auteur de ces dixains n’est aue très partiellement Germain Nouveau, à en croire cette liste (Nina de Villard — Charles Cros — Jean-Richepin — Antoine Cros — Maurice Rollinat — Germain Nouveau — Auguste de Chatillon — Hector L’Estraz — Charles Frémine.). --Zyephyrus 4 mars 2010 à 15:01 (UTC)
Source manquante modifier
Elle était à genoux et montrait son derrière
Dans le recueillement profond de la prière.
Pour le mieux contempler j’approchai de son banc :
Sous la jupe levée il me sembla si blanc
Que dans le temple vide où nulle ombre importune
N’apparaissait au loin par le bleu clair de lune,
Sans troubler sa ferveur je me fis son amant.
Elle priait toujours. Je perçus vaguement
Qu’elle bénissait Dieu dans le doux crépuscule.
Et je n’ai pas trouvé cela si ridicule.
I ? modifier
Tandis que sur les quais flânent les paresseuses,
je regarde les lourds bateaux des blanchisseuses ;
il en sort des chansons, comme d’un nid d’oiseaux.
Les robustes bras blancs, en plongeant dans les eaux
que bleuit l’indigo, tordent le linge pâle,
et le ciel au-dessus prend des lueurs d’opale.
Moi, tout pensif, je rentre en murmurant tout bas :
Ma mère n’est plus là pour repriser mes bas
et mettre un chapelet d’iris dans mon armoire....
Les nuages sur l’eau font des dessins de moire.
Nina de Villard