Discussion:Cheik Nefzaoui - La Prairie parfumée où s'ébattent les plaisirs

Dernier commentaire : il y a 2 ans par Bibar dans le sujet De la transcription de l'arabe

De la transcription de l'arabe modifier

La transcription de l'arabe n'a pu être faite ici qu'avec la contribution de Byj qui n'a cependant pas voulu intervenir en direct sur Wikisource. Je me suis donc chargé de copier les documents qu'il m'a fournis. Grand merci pour cette contribution éclairée. Quand je lui ai proposé le job, il m'a fait les commentaires suivants sur l'arabe du document :

Les textes arabes contenus dans le manuscrit "La Prairie Parfumée" de Cheikh Nefzaoui sont écrits en style koufi maghrébin, et non dans le style moderne des publications en arabe appelé souvent naskhi. L'écriture est celle d'un homme qui connaît bien son affaire, mais sans réel sens artistique.

L'écriture arabe se décline en de nombreux styles et variantes, comme l'écriture latine elle-même (onciale, caroline, gothique etc. etc.) Voir la page suivante.

Le style koufi, souvent très décoratif, pose parfois des problèmes pour identifier certaines lettres. On y arrive avec un peu d'entraînement.

Un néophyte peut se laisser surprendre par la position des points diacritiques pour les lettres fa et qaf qui ne correspondent pas aux standards actuels. Le fa a son point placé sous le corps de la lettre (mais dessus en graphie courante ف) et le qaf a son point dessus (mais deux points dessus en graphie courante ق). Les fontes informatiques n'offrent pas ces possibilités, sauf cas très spécialisés pour puristes qu'il serait inutile d'évoquer ici.

Tous mes textes arabes seront donc écrits dans la graphie courante actuelle, même si cela peut paraître s'opposer avec les lettres fa et qaf du manuscrit. Mais cela ne change rien au mot arabe lui-même. Peut-être faudra-t-il le préciser aux internautes qui consulteront cet ouvrage…


Pour les textes arabes sans prononciation (page 283 et page errata), j'ai eu quelques difficultés à identifier certains mots. Je me suis fait aider dans ces cas-là par un ami égyptien arabophone qui a éprouvé les mêmes difficultés que moi. C'est que ces textes sont rédigés dans une langue peu raffinée entre l'arabe classique et l'arabe maghrébin et dont l'orthographe est un peu flottante (exemple avec le nom du mois de février dont l'orthographe semble ici bien fantaisiste...) Mais tous les problèmes me semblent résolus.

Bibar (d) 9 septembre 2021 à 05:58 (UTC)Répondre

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