Texte établi par André Basset, Imprimerie nationale de France (p. 339-374).

ⴼⵔ efer ⴼⵔ (Ăd., Ăir) va. prim. ; conj. 30 « ebeḍ » ; (ifĕr, ifâr, éd ifer, 
our ifir) ‖ louer (prendre en location ; donner en location) ‖ syn. 
d’ekri (Ăh.) ‖ non. us. dans l’Ăh.

ⴼⵔ éferi ⴼⵔⵉ sm. φ (pl. iferân ⴼⵔⵏ), daṛ ăferi (ĕferi), daṛ ferân ‖ 
aiguille rocheuse (qlconque) ‖ diffère d’ăḍaouḍa 
« aiguille rocheuse très mince (ressemblant à un doigt) ». Tout 
ăḍaouḍa est un éferi, mais non inversement.

téferit ⵜⴼⵔⵜ sf. φ (pl. tiferâtîn ⵜⴼⵔⵜⵏ), daṛ tăferit (tĕferit), daṛ 
tferâtîn ‖ dim. du pr.

ⴼⵔ éferé ⴼⵔⵉ sm. φ (pl. iferîten ⴼⵔⵜⵏ), daṛ ăferé (ĕferé), daṛ 
ferîten ‖ vent présage de pluie ‖ se dit de tout vent, fort ou 
faible, chaud ou froid, qui semble précurseur de pluie ‖ v. ⴹⵔtăḍarout.

ⴼⵔ tafoûré ⵜⴼⵔⵉ sf. φ (pl. tifoûraouîn ⵜⴼⵔⵓⵏ), daṛ tĕfoûré 
(tăfoûré), daṛ tfoûraouîn ‖ maladie de peau consistant en taches 
blanches accompagnées de faibles démangeaisons ‖ la tafoûré 
atteint les p. de tout âge, et les an. ; lorsqu’elle est forte, il sort 
des taches blanches un peu d’eau, mais pas de pus ; elle se manifeste 
en n’importe quelle partie du corps ‖ diffère d’ăneṛou « maladie 
de peau consistant en taches blanches accompagnées de fortes déman­geaisons », qui signifie une maladie analogue, mais plus grave, 
qui peut atteindre les p. dans n’importe quelle partie du corps mais 
qui n’atteint pas les an., et dans laquelle, quand elle est forte, 
un peu de pus sort des taches blanches. L’ăneṛou atteint les p. de 
tout âge.

ⴼⵔ tăfirt ⵜⴼⵔ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifir ⵜⴼⵔ), daṛ tfir ‖ mot (une syllabe 
ou plusieurs syllabes réunies exprimant une idée) ‖ p. ext. « qlq. 
paroles (paroles en petit nombre) » ‖ p. ext. « vers (assemblage de mots 
rythmés d’après des règles déterminées, en poësie) ». Le sing. tăfirt 
signifie un vers, le pl. tifir sign. 2 ou plusieurs vers.

ⴼⵔ ăferra ‖ v. ⴼⵔⵉ afri.

ⴼⵔ teferré ‖ v. ⴼⵔⵔ ifrar.

ⴼⵔⴷ efred ⴼⵔⴷ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ifrĕd, ifrâd, éd ifred, our 
ifrid) ‖ brouter (manger des végétaux sur pied) ‖ se dit d’un an. qui 
broute des végétaux qlconques sur pied, arbres, arbrisseaux, herbages, 
herbe, etc. ‖ fig. « manger (n.) (le suj. étant une p.) » ; expr. de dédain 
dans laquelle le suj. est regardé com. un ruminant ‖ dans l’Ăir et 
chez les Ioul., efred ne signifie pas « brouter » mais « chercher (act.) » ; 
il est syn. d’eġmi (Ăh.) ; il n’a pas ce s. dans l’Ăh. ‖ diffère d’eḍen « paître (surveiller au pâturage) [des an.] (le suj. étant une p.) (act.) ; paitre 
(être au pâturage) (le suj. étant un an.) (n.) », en ce que l’an. au 
pâturage ne broute pas continuellement mais par moments.

sefred ⵙⴼⵔⴷ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕfred, iesîfred, éd 
isefred, our issefred) ‖ faire brouter.

fârred ⴼⵔⴷ vn. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifârred, our iferred) ‖ brouter 
hab.

sâfrâd ⵙⴼⵔⴷ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfrâd, our isefrid) ‖ 
faire hab. brouter.

ăfarad ⴼⵔⴷ sm. nv. prim. ; φ (pl. iferâden ⴼⵔⴷⵏ), daṛ ferâden 
‖ fait de brouter.

ăsefred ⵙⴼⵔⴷ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefrîden ⵙⴼⵔⴷⵏ), daṛ sefrîden 
‖ fait de faire brouter.

feroured ⴼⵔⵔⴷ vn. prim. ; conj. 52 « keroukeḍ » ; ρ (ifrared, iefîrared, 
éd ifroured, our ifrared) ‖ brouter en prenant une bouchée ici, 
une bouchée là (brouter en prenant une bouchée, marchant un peu, 
prenant une autre bouchée, et ainsi de suite) ‖ se dit des an. tout 
jeunes qui commencent à manger de l’herbe et ne la mangent pas 
encore d’une manière continue, des an. vieux, malades, ou très fatigués 
qui n’ont pas la force de brouter régulièrement, etc.

sefferoured ⵙⴼⵔⵔⴷ va. f. 1 ; conj. 138 « sekkeroukeḍ » ; ρ (isferared, 
iesîferared, éd isefferoured, our isferared) ‖ faire brouter en prenant une 
bouchée ici, une bouchée là.

tîfroûroûd ⵜⴼⵔⵔⴷ vn. f. 14 ; conj. 249 « tîkroûkoûḍ » ; (itîfroûroûd, our 
itefrouroud) ‖ brouter hab. en prenant une bouchée ici, une bouchée là.

sîfroûroûd ⵙⴼⵔⵔⴷ va. f. 1.14 ; conj. 249 « tîkroûkoûḍ » ; (isîfroûroûd, 
our isefrouroud) ‖ faire hab. brouter en prenant une bouchée ici, une 
bouchée là.

ăfroûred ⴼⵔⵔⴷ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifroûroûden ⴼⵔⵔⴷⵏ), daṛ ĕfroû­roûden ‖ fait de brouter en prenant une bouchée ici, une bouchée là.

ăsefferoûred ⵙⴼⵔⵔⴷ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefferoûroûden ⵙⴼⵔⵔⴷⵏ), daṛ 
sefferoûroûden ‖ fait de faire brouter en prenant une bouchée ici, une 
bouchée là.

ⴼⵔⴹ efreḍ ⴼⵔⴹ ✳ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ifrĕḍ, ifrâḍ, éd ifreḍ, our 
ifriḍ) ‖ balayer [le sol (en enlevant les ordures qui sont à sa surface 
avec un instrument qlconque ou avec la main) ; les ordures (en les 
enlevant de la surface du sol avec un instrument qlconque ou avec la 
main)] ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être balayé » et « se balayer » ‖ 
fig. « chasser (faire partir d’un endroit) rudement et vivement [une p. ou un an.] » ‖ diffère d’esfeḍ « nettoyer [une p., un an., une ch.] (en 
brossant, époussetant, essuyant, enlevant par un procédé qlconque, 
à sec et sans secouer, la poussière, le sable, la terre, la matière en 
poudre qlconque qui sont sur eux) ; enlever [la poussière, le sable, 
la terre, une matière en poudre qlconque de sur une p., un an., une 
ch.] (en brossant, époussetant, essuyant, ou par un autre procédé, à 
sec et sans secouer) ».

sefreḍ ⵙⴼⵔⴹ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕfreḍ, iessîfreḍ, éd isefreḍ, 
our issefreḍ) ‖ faire balayer ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. 
au s. act.

tefreḍ ⵜⴼⵔⴹ vn. f. 3bis ; conj. 99 « bereġ » ; (ittĕfreḍ, iettîfreḍ, éd iettefreḍ, 
our ittefreḍ) ‖ être balayé ; se balayer ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

fârreḍ ⴼⵔⴹ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifârreḍ, our iferreḍ) ‖ 
balayer hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâfrâḍ ⵙⴼⵔⴹ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfrâḍ, our isefriḍ) ‖ 
faire hab. balayer ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tâtefrâḍ ⵜⵜⴼⵔⴹ vn. f. 3bis.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâtefrâḍ, our itete­friḍ) ‖ être hab. balayé ; se balayer hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3bis.

tîfrâḍ ⵜⴼⵔⴹ vn. f. 3bis.13 ; conj. 247 « tîksân » ; (itîfrâḍ, our itefriḍ) ‖ 
m. s. q. le pr.

ăfaraḍ ⴼⵔⴹ sm. nv. prim. ; φ (pl. iferâḍen ⴼⵔⴹⵏ), daṛ ferâḍen ‖ fait 
de balayer ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être balayé » et « fait de 
se balayer » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsefreḍ ⵙⴼⵔⴹ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefrîḍen ⵙⴼⵔⴹⵏ), daṛ sefrîḍen ‖ 
fait de faire balayer ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ătefreḍ ⵜⴼⵔⴹ sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. itefrîḍen ⵜⴼⵔⴹⵏ), daṛ tefrîḍen 
‖ fait d’être balayé ; fait de se balayer ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3bis.

tăsefreṭ ⵜⵙⴼⵔⵟ sf. φ (pl. tisefrâḍ ⵜⵙⴼⵔⴹ), daṛ tsefrâḍ ‖ balai 
(objet qlconque servant à balayer les ordures).

ⴼⵔⴹ efreḍ ⴼⵔⴹ ✳ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ifrĕḍ, ifrâḍ, éd ifreḍ, 
our ifriḍ) ‖ être obligatoire (en vertu de la loi divine) ‖ p. ext. 
« être obligatoire (en vertu d’un commandement humain) » ‖ l’expr. 
d’origine touaregue hab. employée pour signifier « être obligatoire 
(en vertu de la loi divine) » et « être obligatoire (en vertu d’un com­mandement humain) » est le v. ăour « être sur » empl. d. le s. 
« être nécessaire pour », ayant pour suj. la ch. obligatoire, pour 
rég. dir. les p. pour lesquelles elle est obligatoire, pour rég. ind. un 
mot signifiant Dieu ou une p. accompagné de ṛour « de chez ». 
(Ex. ămoud iouâr i ṛour Mess-îneṛ ⁒ la prière est sur moi (est nécessaire pour moi) de chez Dieu (la prière est obligatoire pour 
 moi de la part de Dieu)) ‖ peu us.

sefreḍ ⵙⴼⵔⴹ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕfreḍ, iessîfreḍ, éd 
isefreḍ, our issefreḍ) ‖ rendre obligatoire (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. 
à c. du prim.

fereḍ ⴼⵔⴹ sm. (pl. fereḍen ⴼⵔⴹⵏ) ‖ obligation (imposée par la 
loi divine) ‖ est opposé à essounnet empl. d. le s. « obligation (imposée 
par la tradition religieuse) » ‖ p. ext. « obligation (imposée par un 
commandement humain) » ‖ p. ext. « mort ». Fereḍ est empl. dans 
le s. « mort », parce que la mort est une nécessité imposée à l’hom. 
par Dieu.

elfereḍ ⵍⴼⵔⴹ sm. (pl. elfereḍen ⵍⴼⵔⴹⵏ) ‖ m. s. q. le pr.

ⴼⵔⴹⵙ éferḍis ⴼⵔⴹⵙ sm. φ (pl. éferḍechchân ⴼⵔⴹⵛⵏ), daṛ ăferḍis 
(ĕferḍis), daṛ ferḍechchân ‖ fragment de datte (fragment grand 
ou petit d’une datte fraîche ou sèche) ‖ p. ext. « très petit frag­ment (d’un corps solide et sec qlconque) ». Se dit de tout fragment 
d’un corps solide et sec ayant moins de 0m,03c de diamètre, p. ex. 
d’un très petit fragment de sucre, de sel, de fromage, de pain, etc. ‖ 
d. le s. « très petit fragment », diffère d’ăkoûrmis « petit fragment 
(d’un corps solide et sec qlconque) », qui se dit de tout fragment d’un 
corps solide et sec ayant moins de 0m,08c de diamètre ; tout 
éferḍis est un ăkoûrmis, mais non inversement ‖ v. ⴼⵔⵙ efres, afres.

ⴼⵔⴼⴷ ferfadé ⴼⵔⴼⴷⵉ sm. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. ferfadîtenⴼⵔⴼⴷⵜⵏ) ‖ nom d’une plante non persistante (ar. « oumm 
k̤emla »).

ⴼⵔⴼⵔ ăfârfar ⴼⵔⴼⵔ sm. φ (n d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. ifârfârenⴼⵔⴼⵔⵏ), daṛ fârfâren ‖ nom d’une plante non persistante 
(« crotolaria Saharae Cosson » (B.T.)) (ar. « foûla »).

ⴼⵔⴼⵔ tăferfera ⵜⴼⵔⴼⵔⴰ sf. φ (pl. tiferferiouîn ⵜⴼⵔⴼⵔⵓⵏ), daṛ tferferiouîn ‖ 
fourré (d’arbres qlconques) ‖ se dit d’arbres qlconques très rapprochés et 
mêlés de jeunes pousses de manière à former une végétation touffue 
et difficile à pénétrer.

ⴼⵔⴶ efreġ ⴼⵔⴶ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ifrĕġ, ifrâġ, éd ifreġ, our 
ifriġ) ‖ entourer d’une clôture ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être 
entouré d’une clôture » et « s’entourer d’une clôture » ‖ se dit de tout 
ce qu’on entoure d’une enceinte de n’importe quelles matière et 
dimension ‖ fig. « être entouré d’un halo (le suj. étant le soleil ou 
la lune) ».

sefreġ ⵙⴼⵔⴶ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕfreġ, iessîfreġ, éd isefreġ, our issefreġ) ‖ faire entourer d’une clôture ‖ se c. av. 2 acc. ‖ sign. 
aussi « entourer d’une clôture » ; d. ce s. est syn. du prim. au s. act.

fârreġ ⴼⵔⴶ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifârreġ, our iferreġ) ‖ 
entourer hab. d’une clôture ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. 
à c. du prim.

sâfrâġ ⵙⴼⵔⴶ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfrâġ, our isefriġ) ‖ 
faire hab. entourer d’une clôture ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de 
la f. 1.

afreġ ⴼⵔⴶ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifrîġen ⴼⵔⴶⵏ), daṛ ĕfreġ (ăfreġ), daṛ 
ĕfrîġen ‖ fait d’entourer d’une clôture ‖ a aussi les s. pas. et pron. 
« fait d’être entouré d’une clôture » et « fait de s’entourer d’une 
clôture » ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « clôture (enceinte formée 
d’une haie, d’un mur, etc., de n’importe quelles matière et 
dimension) ; halo » ‖ d. le s. « clôture », est syn. d’ăfaraġ et 
d’ăfarra.

afrouġ ⴼⵔⴶ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifroûġen ⴼⵔⴶⵏ), daṛ ĕfrouġ 
(ăfrouġ), daṛ ĕfroûġen ‖ m. s. q. le pr. ‖ peu us.

ăsefreġ ⵙⴼⵔⴶ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefrîġen ⵙⴼⵔⴶⵏ), daṛ sefrîġen 
‖ fait de faire entourer d’une clôture ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăfaraġ ⴼⵔⴶ sm. φ (pl. iferġân ⴼⵔⴶⵏ), daṛ ferġân ‖ clôture 
(enceinte formée d’une haie, d’un mur, etc., de n’importe quelles 
matière et dimension) ‖ p. ext. « haie sèche (formant ou non clôture) » 
‖ p. ext. « enclos (espace fermé par une clôture) » ‖ p. ext. « jardin 
(entouré d’une clôture) ; champ arrosé artificiellement (entouré 
d’une clôture) » et « jardin (entouré ou non d’une clôture) ; champ 
arrosé artificiellement (entouré ou non d’une clôture) » ‖ d. les 3 s. 
« clôture », « haie sèche », « enclos », est syn. d’ăfarra ; d. le s. 
« clôture », est syn. d’afreġ et d’afrouġ ‖ d. le s. « jardin (entouré 
ou non d’une clôture) » est syn. d’ăzekrih ‖ diffère de tăougest 
« champ sans arrosage artificiel (terrain cultivé sans autre arro­sage que les pluies ou les inondations naturelles d’un cours d’eau) » 
‖ autrefois « jardin (entouré ou non d’une clôture) » et « champ arrosé 
artificiellement (entouré ou non d’une clôture) » se disaient en tăm.ăzekrih et non ăfaraġ ; ce dernier mot signifiait exclusivement 
« clôture » ; aujourd’hui ăzekrih est peu us., n’a plus que le sens 
« jardin (entouré ou non d’une clôture) » et ne désigne hab. que 
les jardins contenant non seulement des céréales mais aussi des 
arbres fruitiers.

ăsefreġ ⵙⴼⵔⴶ sm. φ (pl. isefrâġ ⵙⴼⵔⴶ), daṛ sefrâġ ‖ pierre du foyer (l’une des 3 pierres sur lesquelles repose la marmite) ‖ le foyer 
des Kel-Ăh. se compose de 3 pierres sur lesquelles on pose une marmite, 
une casserole, ou une pierre plate servant de poêle ‖ p. ext. le pl. 
isefrâġ sign. « les 3 pierres du foyer ; foyer ; foyers ; trépied (en 
métal, pour porter une marmite) ; trépieds (en métal, pour porter 
des marmites) ».

ⴼⵔⴳⵏ fereggen ⴼⵔⴳⵏ vn. prim. ; conj. 42 « lekeslekes » ; (ifreggen, iefîreggen, 
éd ifreggen, our ifreggen) ‖ avoir les oreilles dressées (le suj. étant un 
an.) ; dresser les oreilles (le suj. étant un an.) ; être dressée (le suj. 
étant l’oreille d’un an.) ; se dresser (le suj. étant l’oreille d’un an.) ‖ 
fig. « avoir les oreilles écartées de la tête (le suj. étant une p.) ».

seffereggen ⵙⴼⵔⴳⵏ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isfereggen, iesîfe­reggen, éd iseffereggen, our isfereggen) ‖ faire avoir les oreilles 
dressées ; faire dresser les oreilles ; dresser [l’oreille] ‖ d. le s. « dresser 
[l’oreille] », s’empl. souv. sans rég. dir., celui-ci étant s. e. (Ex. 
amis ennek iesîfereggen ⁒ ton chameau dresse [les oreilles]).

tîfreggîn ⵜⴼⵔⴳⵏ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîfreggîn, our 
itefreggin) ‖ avoir hab. les oreilles dressées ; dresser hab. les oreilles ; être 
hab. dressée ; se dresser hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sîfreggîn ⵙⴼⵔⴳⵏ va. f. 1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîfreggîn, our 
isefreggin) ‖ faire hab. avoir les oreilles dressées ; faire hab. dresser les 
oreilles ; dresser hab. [l’oreille] ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăfreggen ⴼⵔⴳⵏ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifreggînen ⴼⵔⴳⵏⵏ), daṛ 
ĕfreggînen ‖ fait d’avoir les oreilles dressées ; fait de dresser les oreilles ; 
fait d’être dressée ; fait de se dresser ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăseffereggen ⵙⴼⵔⴳⵏ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffereggînen ⵙⴼⵔⴳⵏⵏ), 
daṛ seffereggînen ‖ fait de faire avoir les oreilles dressées ; fait de 
faire dresser les oreilles ; fait de dresser [l’oreille] ‖ a t. les s. c. à c. de 
la f. 1.

ăfereggan ⴼⵔⴳⵏ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ifereggânen ⴼⵔⴳⵏⵏ ; 
fs. tăfereggant ⵜⴼⵔⴳⵏ⵿ⵜ ; fp. tifereggânîn ⵜⴼⵔⴳⵏⵏ), daṛ fereg­gânen, daṛ tfereggânîn ‖ an. qui a l’hab. de dresser les 
oreilles ‖ fig. « hom. qui a les oreilles écartées de la tête ».

ⴼⵔⵂ ferouhet (Ta. 2) ⴼⵔⵂⵜ ✳ vn. prim. ; conj. 57 « beroumet (Ta. 2) » ; ρ 
(ifrahet, iefîrahet, éd ifrouhet, our ifrahet) ‖ être gai (le suj. 
étant une p. ou un an.) ‖ diffère de deouet (Ta. 1) « être joyeux de » 
‖ diffère de ouerifen « être vif (le suj. étant un an. de selle ou de 
bât) ».

zefferouhet (Ta. 2) ⵣⴼⵔⵂⵜ va. f. 1 ; conj. 148 « seddoubet (Ta. 2) » ; (izferahet, iezîferahet, éd izefferouhet, our izferahet) ‖ rendre gai.

tîfroûhoût (Ta. 8) ⵜⴼⵔⵂⵜ vn. f. 16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; 
(itîfroûhoût, our itefrouhout) ‖ être hab. gai.

zîfroûhoût (Ta. 8) ⵣⴼⵔⵂⵜ va. f. 1.16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; 
(izîfroûhoût, our izefrouhout) ‖ rendre hab. gai.

ăfroûhou ⴼⵔⵂⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifroûhoûten ⴼⵔⵂⵜⵏ), daṛ 
ĕfroûhoûten ‖ fait d’être gai ; gaieté.

ăzefferoûhou ⵣⴼⵔⵂⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izefferoûhoûten ⵣⴼⵔⵂⵜⵏ), daṛ 
zefferoûhoûten ‖ fait de rendre gai.

ăferaha ⴼⵔⵂⴰ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. iferahâten ⴼⵔⵂⵜⵏ ; fs. 
tăferahat ⵜⴼⵔⵂⵜ ; fp. tiferahâtîn ⵜⴼⵔⵂⵜⵏ), daṛ ferahâten, 
daṛ tferahâtîn ‖ hom. (ou an.) gai.

ⴼⵔⵂⵍⵗ ăferhâlaṛ ⴼⵔⵂⵍⵗ sm. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. iferhoûlaṛⴼⵔⵂⵍⵗ), daṛ ferhoûlaṛ ‖ nom d’une plante non persistante 
(« crambe » (B.T.) ; « verbascum » (B.T.)).

ⴼⵔⵉ afri ⴼⵔⵉ vn. prim. ; conj. 68 « ali » ; (ioufrĕi, ioufrâi, éd iafri, 
our ioufréi) ‖ ressentir ‖ ce que le suj. ressent se met au datif ‖ peut 
avoir pour suj. une p. ou un an. Ce que ressent le suj. peut être 
n’importe quelle ch. physique ou morale ‖ ex. oufrĕieṛ i laż ⁒ 
j’ai ressenti de la faim = oufrĕieṛ i tera ⁒ j’ai ressenti de l’amour.

soufri ⵙⴼⵔⵉ va. f. 1 ; conj. 164 « soufi » ; (iessoŭfrei, iessoûfrei, éd 
isoufri, our iessoufrei) ‖ faire ressentir (se c. av. 1 acc. et un dat.).

nefrei ⵏⴼⵔⵉ vn. f. 4 ; conj. 99 « bereġ » ; (innĕfrei, iennîfrei, éd 
iennefrei, our innefrei) ‖ ressentir réc. l’un pour l’autre ‖ ce qu’on 
ressent l’un pour l’autre se met au dat. ‖ p. ext. « ressentir » ; d. ce s. 
est syn. du prim. Quand nefrei a ce sens, ce que ressent le suj. 
se met à l’abl. et est accompagné de d (ed) « avec ». (Ex. 
innĕfrei ed laż ⁒ il a ressenti la faim).

toûfrâi ⵜⴼⵔⵉ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itoûfrâi, our itoufrai) 
‖ ressentir hab.

soûfrâi ⵙⴼⵔⵉ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (isoûfrâi, our isoufrai) 
‖ faire hab. ressentir (se c. av. 1 acc. et un dat.).

tânefrâi ⵜⵏⴼⵔⵉ vn. f. 4.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (itânefrâi, our 
itenefri) ‖ ressentir hab. réc. l’un pour l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de 
la f. 4.

afri ⴼⵔⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifrien ⴼⵔⵉⵏ), daṛ ĕfri (ăfri), 
daṛ ĕfrien ‖ fait de ressentir.

ăferra ⴼⵔⴰ sm. nv. prim. ; φ (pl. iferrâten ⴼⵔⵜⵏ), daṛ ferrâten ‖ 
m. s. q. le pr.

toufrait ⵜⴼⵔⵉⵜ sf. nv. prim. ; (pl. toufraîn ⵜⴼⵔⵉⵏ) ‖ m. s. q. le pr. ‖ sign. aussi « sensation (impression physique ou morale perçue 
intérieurement) ».

ăsoufri ⵙⴼⵔⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isoufrien ⵙⴼⵔⵉⵏ), daṛ soufrien 
‖ fait de faire ressentir.

ănefri ⵏⴼⵔⵉ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. inefrien ⵏⴼⵔⵉⵏ), daṛ nefrien ‖ 
fait de ressentir réc. l’un pour l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la 
f. 4.

ⴼⵔⵉⵙ tefêriast ⵜⴼⵔⵉⵙ⵿ⵜ sf. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. tifêriasînⵜⴼⵔⵉⵙⵏ), daṛ tfêriasîn ‖ nom d’une plante persistante ‖ la 
tefêriast est une sorte de chardon ; on lui donne qlqf. le surnom de 
ta n sennânen « celle des épines ».

ⴼⵔⴾ ferekket (Ta. 1) ⴼⵔⴾⵜ vn. prim. ; conj. 46 « ferekket (Ta. 1) » ; 
(ifrekket, iefîrekket, éd ifrekket, our ifrekket) ‖ être ouvert (être 
décousu, désoudé, décollé, décloué, déplié, etc.) (le suj. étant une 
ch. cousue, soudée, collée, clouée, pliée, etc.) ; s’ouvrir (d. le s. c. d.) ‖ 
fig. « être ouvert (pour parler ; pour écouter) (le suj. étant la 
bouche, l’oreille) ; s’ouvrir (d. le m. s.) ». (Ex. émi nnît 
abadah iefîrekket ⁒ sa bouche est toujours ouverte (il parle 
continuellement)).

sefferekket (Ta. 1) ⵙⴼⵔⴾⵜ va. f. 1 ; conj. 133 « sedderet (Ta. 1) » ; 
(isferekket, iesîferekket, éd isefferekket, our isferekket) ‖ ouvrir ‖ 
a t. les s. c. à c. du prim.

tîfrekkît (Ta. 7) ⵜⴼⵔⴾⵜ vn. f. 16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; 
(itîfrekkît, our itefrekkit) ‖ être hab. ouvert ; s’ouvrir hab. ‖ a t. les 
s. c. à c. du prim.

sîfrekkît (Ta. 7) ⵙⴼⵔⴾⵜ va. f. 1.16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; 
(isîfrekkît, our isefrekkit) ‖ ouvrir hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăfrekki ⴼⵔⴾⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifrekkîten ⴼⵔⴾⵜⵏ), daṛ 
ĕfrekkîten ‖ fait d’être ouvert ; fait de s’ouvrir ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsefferekki ⵙⴼⵔⴾⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefferekkîten ⵙⴼⵔⴾⵜⵏ), daṛ 
sefferekkîten ‖ fait d’ouvrir ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tăferkit ⵜⴼⵔⴾⵜ sf. φ (pl. tiferkîtîn ⵜⴼⵔⴾⵜⵏ), daṛ tferkîtîn ‖ 
morceau d’écorce d’arbre sèche ; éclat de bois sec ‖ se dit de tout 
 morceau d’écorce d’arbre sèche et de tout éclat de bois sec 
de moins de 0m,50c de long.

téferkit ⵜⴼⵔⴾⵜ sf. φ (n. d’u. et col.) (pl. tiferkîtîn ⵜⴼⵔⴾⵜⵏ), 
daṛ tăferkit (tĕferkit), daṛ tferkîtîn ‖ bouse (fiente de bœuf, 
de vache) ‖ syn. de temerṛit.

ăferkatout ⴼⵔⴾⵜⵜ sm. φ (pl. iferketât ⴼⵔⴾⵜⵜ), daṛ ferketât ‖ sceau en peau 
pour puiser vieux et usé.

ferekferek ⴼⵔⴾⴼⵔⴾ vn. prim. ; conj. 42 « lekeslekes » ; (ifrekferek, 
 iefîrekferek, éd ifrekferek, our ifrekferek) ‖ syn. 
de ferekrek ‖ peu us.

tîfrekferîk ⵜⴼⵔⴾⴼⵔⴾ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîfrek­ferîk, our itefrekferik) ‖ syn. de tîfrekrîk.

ăfrekferek ⴼⵔⴾⴼⵔⴾ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifrekferîken ⴼⵔⴾⴼⵔⴾⵏ), 
daṛ ĕfrekferîken ‖ syn. d’ăfrekrek.

Iferakferâken ⴼⵔⴾⴼⵔⴾⵏ (m. à m. « producteurs de petits bruits de 
craquement ») ⁂ sm. φ (pl. s. s.), daṛ Ferakferâken ‖ np. de la 
constellation formée par ε, δ, η du Grand Chien ‖ ainsi 
nommée à cause des grands vents qui règnent dans l’Ăh. 
à l’époque de l’apparition de ces étoiles.

ferekrek ⴼⵔⴾⵔⴾ vn. prim. ; conj. 42 « lekeslekes » ; (ifrekrek, 
iefîrekrek, éd ifrekrek, our ifrekrek) ‖ produire un petit bruit 
de craquement (en remuant) ‖ se dit des p., an. et ch. qui font 
entendre un petit bruit de craquement par suite d’un mouvement 
qu’ils font ‖ p. ext. « bouger (remuer un peu) » ‖ syn. de ferekferek 
et beaucoup plus us. que lui ‖ diffère d’ekkek « craquer (produire 
un bruit de craquement) (le suj. étant du bois, du verre, un tissu, 
une corde, etc., qui sont sur le point de se fendre ou de se casser 
ou qui se fendent ou se cassent) » ‖ d. le s. « bouger », diffère de 
moussou « être remué ; se remuer ; remuer (n.) », qui se dit en parlant de tout mouvement, grand ou petit ‖ v. ⵏⵉⵏⵉ neinei.

sefferekrek ⵙⴼⵔⴾⵔⴾ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isferekrek, 
iesîferekrek, éd isefferekrek, our isferekrek) ‖ faire produire 
un petit bruit de craquement ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tîfrekrîk ⵜⴼⵔⴾⵔⴾ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîfrekrîk, 
our itefrekrik) ‖ produire hab. un petit bruit de craquement 
‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sîfrekrîk ⵙⴼⵔⴾⵔⴾ va. f. 1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîfrekrîk, 
our isefrekrik) ‖ faire hab. produire un petit bruit de cra­quement ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăfrekrek ⴼⵔⴾⵔⴾ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifrekrîken ⴼⵔⴾⵔⴾⵏ), 
daṛ ĕfrekrîken ‖ fait de produire un petit bruit de craquement 
‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « petit bruit de craquement » ‖ v. ⵂⵜ ăhît.

ăsefferekrek ⵙⴼⵔⴾⵔⴾ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefferekrîken ⵙⴼⵔⴾⵔⴾⵏ), 
daṛ sefferekrîken ‖ fait de faire produire un petit bruit de craquement.

ⴼⵔⴾ farâk ⴼⵔⴾ (franç.) sm. (pl. farâken ⴼⵔⴾⵏ) ‖ franc (pièce d’argent française du 
poids de 5 grammes) ‖ syn. de frank.

ⴼⵔⴾⴼⵔⴾ ferekferek ‖ v. ⴼⵔⴾ ferekket (Ta. 1).

ⴼⵔⴾⵔⴾ ferekrek ‖ v. ⴼⵔⴾ ferekket (Ta. 1).

ⴼⵔⴾⵜⵜ ăferkatout ‖ v. ⴼⵔⴾ ferekket (Ta. 1).

ⴼⵔⵈ ăfereḳḳou ‖ v. ⴼⵔⵗ efreṛ.

ⴼⵔⵏ efren ⴼⵔⵏ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ifrĕn, ifrân, éd ifren, our 
ifrin) ‖ choisir (en distinguant quel est le meilleur et en optant 
pour lui) ; raser (ou couper très ras) [des cheveux, des poils (d’une p.)] ‖ 
a aussi les s. pas. et pron. « être choisi (d. le s. ci. d.) ; être rasé (d. 
le s. ci. d.) » et « se choisir (d. le s. ci. d.) ; se raser (d. le s. ci. 
d.) » ‖ d. le s. « choisir », peut avoir pour rég. dir. des p., des an. ou des 
ch. D. le s. « raser », peut avoir pour rég. dir. les cheveux ou les 
poils d’une p. ou une p. ; s’emploie non seulement pour exprimer 
une rasure au rasoir, mais aussi pour exprimer une taille très 
ras, faite d’aussi près qu’on peut aux ciseaux ou à la tondeuse ‖ 
fig. « être choisi entre tous (être remarquable (en bien) ; être de 
choix ; être excellent) », le suj. étant une p., un an. ou une ch. qui 
excellent par une bonne qualité qlconque ‖ fig. « être l’objet d’une 
sélection (par laquelle tout ce qui est le meilleur est pris et ce qui 
est le moins bon est laissé) (le suj. étant une collection de p., d’an., ou 
de ch.) » ‖ d. le s. « choisir », est syn. de sennefren ; diffère d’edṛer 
« choisir (faire choix de) », qui sign. « faire choix de », le choix 
pouvant porter sur une ch. qlconque, et ne sign. pas « choisir en 
optant pour le meilleur » ‖ d. le s. « raser », diffère d’ales « tondre » 
qui, ayant pour rég. dir. une p., ses cheveux, ou ses poils, signifie 
couper les cheveux ou les poils assez courts, com. on fait quand 
on tond une brebis, et non très ras ‖ v. ⴾⵜⵎ ektem, sekketemmet 
(Ta. 2).

sefren ⵙⴼⵔⵏ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕfren, iessîfren, éd 
isefren, our issefren) ‖ faire choisir ; faire raser ‖ se c. av. 2 
acc. ‖ d. le s. « faire choisir », est syn. de sennefren.

tefren ⵜⴼⵔⵏ vn. f. 3bis ; conj. 99 « bereġ » ; (ittĕfren, iettîfren, 
éd iettefren, our ittefren) ‖ être choisi ; se choisir ‖ fig. « être 
l’objet d’une sélection (d. le s. ci. d.) ».

nefren ⵏⴼⵔⵏ vn. f. 4 ; conj. 99 « bereġ » ; (innĕfren, iennîfren, éd ien­nefren, our innefren) ‖ m. s. q. le pr.

sennefren ⵙⵏⴼⵔⵏ va. f. 4.1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isnefren, 
iesînefren, éd isennefren, our isnefren) ‖ choisir (d. le s. ci. d.) 
(se c. av. 1 acc.) ; faire choisir (d. le s. ci. d.) (se c. av. 2 acc.) ‖ fig. « avoir 
[une p., un an., une ch.] choisis entre tous (de choix, excellents) ». 
(Ex. Moûsa iesînefren tămeṭM. a une fem. choisie entre toutes (excellente)) ‖ d. le s. « choisir », est syn. d’efren ; d. le s. « faire 
choisir », est syn. de sefren.

fârren ⴼⵔⵏ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifârren, our iferren) 
‖ choisir hab. ; raser hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. 
c. à c. du prim. excepté celui qui correspond à « être choisi entre 
tous ».

sâfrân ⵙⴼⵔⵏ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfrân, our 
isefrin) ‖ faire hab. choisir ; faire hab. raser ‖ se c. av. 2 acc.

tâtefrân ⵜⵜⴼⵔⵏ vn. f. 3bis.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâtefrân, our 
itetefrin) ‖ être hab. choisi ; se choisir hab. ‖ a t. les s. c. à c. 
de la f. 3bis.

tîfrân ⵜⴼⵔⵏ vn. f. 3bis.13 ; conj. 247 « tîksân » ; (itîfrân, our 
itefrin ‖ m. s. q. le pr.

tânefrân ⵜⵏⴼⵔⵏ vn. f. 4.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itânefrân, 
our itenefrin) ‖ m. s. q. le pr.

sânefrân ⵙⵏⴼⵔⵏ va. f. 4.1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isânefrân, 
our isenefrin) ‖ choisir hab. (se c. av. 1 acc.) ; faire hab. choisir 
(se c. av. 2 acc.).

ăfaran ⴼⵔⵏ sm. nv. prim. ; φ (pl. iferânen ⴼⵔⵏⵏ), daṛ 
ferânen ‖ fait de choisir ; fait de raser ‖ a aussi les s. pas. et pron. 
« fait d’être choisi ; fait d’être rasé » et « fait de se choisir ; fait 
de se raser » ‖ a t. les s. c. à c. du prim. excepté celui qui correspond 
à « être choisi entre tous ».

ferren ⴼⵔⵏ sm. nv. prim. ; (pl. ferrenen ⴼⵔⵏⵏ) ‖ fait d’être 
choisi entre tous (d. le s. ci. d.).

ăsefren ⵙⴼⵔⵏ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefrînen ⵙⴼⵔⵏⵏ), daṛ se­frînen ‖ fait de faire choisir ; fait de faire raser.

ătefren ⵜⴼⵔⵏ sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. itefrînen ⵜⴼⵔⵏⵏ), daṛ tefrî­nen ‖ fait d’être choisi ; fait de se choisir ‖ a t. les s. c. à c. de la 
f. 3bis.

ănefren ⵏⴼⵔⵏ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. inefrînen ⵏⴼⵔⵏⵏ), daṛ nefrî­nen ‖ m. s. q. le pr.

ăsennefren ⵙⵏⴼⵔⵏ sm. nv. f. 4.1 ; φ (pl. isennefrînen ⵙⵏⴼⵔⵏⵏ), 
daṛ sennefrînen ‖ fait de choisir ; fait de faire choisir ‖ a t. les s. 
c. à c. de la f. 4.1. ‖ ex. Moûsa, ăsennefren a iġâ tămet ⁒ 
M., fait d’avoir une fem. choisie entre toutes ce qu’il fait (M., 
c’est une fem. choisie entre toutes (excellente) qu’il a).

oufran ⴼⵔⵏ vn. prim. ; conj. 71 « ouksaḍ » ; (iefroŭn, iefroûn, 
éd ioufran, our iefroun) ‖ être distingué (être discerné clairement, 
être perçu clairement) (le suj. étant n’importe quoi pouvant être distingué par les sens ou par l’intelligence) ; se distinguer (d. 
le s. ci. d.) ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., une ch., un son, 
des paroles, des écrits, des actes, une manière d’être, une qualité, 
un défaut, etc. ‖ fig. « se distinguer (se faire remarquer ; se 
signaler) [entre d’autres] (le suj. étant une p., un an., une ch. qui 
se font remarquer en bien ou en mal) ». Lorsque rien 
n’indique par par quoi le suj. se distingue, oufran sign. hab. 
« se distinguer (en bien) » ‖ p. ext. « être clarifié (être rendu 
limpide) (le suj. étant du beurre fondu) ; se clarifier (d. le s. ci. d.) ». 
Se dit du beurre qu’on clarifie en le fondant ; cette clarification 
s’obtient par divers procédés ‖ d. le s. « être distingué ; se distin­guer » et « se distinguer (se faire remarquer ; se signaler) », est 
syn. de noufrou ‖ d. le s. « être distingué ; se distinguer », 
diffère d’ouman « paraître (être apparent ; se manifester) » et p. ext. 
« paraitre clairement (être visible clairement (aux yeux de l’esprit) ; 
être évident) », ainsi que de nefeloulou 
« être visible (aux yeux) » et p. ext. « être visible clairement (aux 
yeux de l’esprit) (paraître clairement (aux yeux de l’esprit) ; être 
évident) » et « être visible clairement (pour les yeux) », bien que, 
dans certains cas, on puisse employer indistinctement n’importe 
lequel de ces 3 verbes ‖ d. le s. « se distinguer (se faire remarquer ; 
se signaler) », diffère d’ouman « se faire remarquer [entre 
d’autres] » et de nefeloulou « se faire remarquer [entre d’autres] » ; 
oufran sign. se distinguer à un degré supérieur à celui qu’
expriment ouman et nefeloulou.

soufren ⵙⴼⵔⵏ va. f. 1 ; conj. 162 « soukseḍ » ; (iessoŭfren, iessoûfren, 
éd isoufren, our iessoufren) ‖ clarifier [du beurre fondu] (se c. 
av. 1 acc.) ; faire clarifier [du beurre fondu] (se c. av. 2 acc.).

toûfrân ⵜⴼⵔⵏ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itoûfrân, our 
itoufran) ‖ être hab. distingué ; se distinguer hab. ‖ a t. les s. c. 
à c. du prim. excepté celui qui correspond à « se distinguer (se faire 
remarquer) ».

soûfroûn ⵙⴼⵔⵏ va. f. 1.18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (isoûfroûn, our 
isoufroun) ‖ clarifier hab. (se c. av. 1 acc.) ; faire hab. clarifier 
(se c. av. 2 acc.).

oufroun ⴼⵔⵏ sm. nv. prim. ; (pl. oufroûnen ⴼⵔⵏⵏ) ‖ fait d’être 
clarifié (le suj. étant du beurre fondu) ; fait de se clarifier (d. le s. 
ci. d.) ‖ p. ext. « substance qu’on met dans le beurre, en le fondant, 
pour le clarifier ».

ăsoufren ⵙⴼⵔⵏ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isoufroûnen ⵙⴼⵔⵏⵏ), daṛ soufroûnen ‖ fait de clarifier ; fait de faire clarifier.

toufrant ⵜⴼⵔⵏ⵿ⵜ sf. (pl. toufrânîn ⵜⴼⵔⵏⵏ) ‖ beurre fondu 
clarifié en une clarification (beurre en quantité qlconque qu’on 
a fondu et clarifié en une opération) ‖ ex. é kai ekfeṛ toufrant 
in ta n toufat ⁒ je te donnerai mon beurre fondu clarifié en 
une clarification celui de demain (je te donnerai le beurre 
fondu que je clarifierai en une fois demain).

noufrou ⵏⴼⵔⵓ vn. prim. ; conj. 107 « boubbou » ; (iennoŭfra, 
iennoûfra, éd iennoufrou, our iennoufra) ‖ syn. d’oufran ; 
a t. les s. d’oufran excepté celui d’« être clarifié ; se clarifier ».

sennefrou ⵙⵏⴼⵔⵓ va. f. 1 ; conj. 130 « semmendou » ; ω (isnefra, 
iesînefra, éd isennefrou, our isnefra) ‖ distinguer (discerner 
clairement ; percevoir clairement) (d. le s. d’oufran) ‖ p. ext. 
« distinguer clairement (avec les yeux) (avoir bonne vue, avoir de 
bons yeux) (n.) ».

tînefrou ⵜⵏⴼⵔⵓ vn. f. 12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (itînefrou, our 
itenefrou) ‖ syn. de toûfrân ; a t. les s. de toûfrân excepté celui 
d’« être hab. clarifié ; se clarifier hab. ».

sînefrou ⵙⵏⴼⵔⵓ va. f. 1.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (isînefrou, 
our isenefrou) ‖ distinguer hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ănoufrou ⵏⴼⵔⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. inoufroûten ⵏⴼⵔⵜⵏ), daṛ 
noufroûten ‖ fait d’être distingué ; fait de se distinguer ‖ a t. 
les s. c. à c. du prim.

ăsennefrou ⵙⵏⴼⵔⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isennefroûten ⵙⵏⴼⵔⵜⵏ), 
daṛ sennefroûten ‖ fait de distinguer ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1. ‖ p. ext. 
« bonne vue ; bons yeux ».

ⴼⵔⵏ ăfrân ⴼⵔⵏ (dial. Berb. Touat) sm. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. 
ăfrânen ⴼⵔⵏⵏ) ‖ navet.

ⴼⵔⵏⴼⵔ é̆ferenfer ‖ v. ⵏⴼⵔ enfer.

ⴼⵔⵏⴾ ferenken ⴼⵔⵏ⵿ⴾⵏ vn. prim. ; conj. 42 « lekeslekes » ; (ifrenken, iefîrenken, 
éd ifrenken, our ifrenken) ‖ avoir sa partie superficielle enlevée ‖ 
ne peut avoir pour suj. qu’une ch. ou la peau d’une p. ou d’un an. ‖ 
en parlant des végétaux et des fruits dont l’écorce a qlq. épaisseur, sign. 
« avoir la partie superficielle de son écorce enlevée ». En parlant 
des végétaux et des fruits qui 
n’ont qu’une pelure unique et très mince, com. la pêche ou 
l’abricot, sign. « avoir sa partie superficielle (c. à d. sa pelure) 
enlevée ». En parlant d’un œuf, sign. « avoir sa partie superficielle 
(sa coquille extérieure et dure, non sa pelure intérieure et molle) 
enlevée ». En parlant de la peau des p. et des an., sign. « avoir sa partie superficielle (c. à d. son épiderme) enlevée ». En parlant 
d’une ch. formée de plusieurs toiles, peaux, papiers, etc. super­posés et collés l’un contre l’autre, sign. « avoir sa partie 
superficielle (c. à d. la toile, la peau, le papier, etc., qui est 
audessus des autres) enlevée » ‖ fig. « être ouvert (le suj. étant une 
main fermée qu’on a ouverte de force, ou une datte qu’on a 
ouverte à demi sans la séparer en 2) » ‖ syn. de ferenkouhet (Ta. 2) 
et de ferenkouket (Ta. 2), et plus us. qu’eux ‖ diffère d’eṅġef 
« être pelé (être dépouillé de l’épaisseur tout entière de sa 
pelure, de son écorce, de son épiderme, de sa croûte) ; se peler 
(d. le s. ci d.) », bien que dans certains cas on puisse se servir 
indistinctement des 2 verbes.

sefferenken ⵙⴼⵔⵏ⵿ⴾⵏ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isferenken, 
iesîferenken, éd isefferenken, our isferenken) ‖ enlever la 
partie superficielle à (se c. av. 1 acc.) ; faire enlever la partie 
superficielle à (se c. av. 2 acc.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tîfrenkîn ⵜⴼⵔⵏ⵿ⴾⵏ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîfrenkîn, 
our itefrenkin) ‖ avoir hab. sa partie superficielle enlevée ‖ 
a t. les s. c. à c. du prim.

sîfrenkîn ⵙⴼⵔⵏ⵿ⴾⵏ va. f. 1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîfrenkîn, 
our isefrenkin) ‖ enlever hab. la partie superficielle à (se c. av. 
1 acc.) ; faire hab. enlever la partie superficielle à (se c. av. 2 acc.) ‖ 
a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăfrenken ⴼⵔⵏ⵿ⴾⵏ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifrenkînen ⴼⵔⵏ⵿ⴾⵏⵏ), daṛ 
ĕfrenkînen ‖ fait d’avoir sa partie superficielle enlevée ‖ a t. les 
s. c. à c. du prim.

ăsefferenken ⵙⴼⵔⵏ⵿ⴾⵏ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefferenkînen ⵙⴼⵔⵏ⵿ⴾⵏⵏ), 
daṛ sefferenkînen ‖ fait d’enlever la partie superficielle à ; fait 
de faire enlever la partie superficielle à ‖ a t. les s. c. à c. de la 
f. 1.

tăfrenkena ⵜⴼⵔⵏ⵿ⴾⵏⴰ sf. φ (pl. tifrenkenaouîn ⵜⴼⵔⵏ⵿ⴾⵏⵓⵏ), daṛ 
tĕfrenkenaouîn ‖ partie superficielle [d’une écorce, d’une 
croûte, d’une ch. susceptible d’être pelée volontairement ou par 
usure ou accident] ; pelure superficielle ; coquille [d’œuf] ; 
épiderme ‖ diffère de tăseṅġefa « pelure (dans tout son épaisseur) ; 
écorce (dans toute son épaisseur) ; épiderme ; croûte (dans toute 
son épaisseur) », bien qu’il en soit syn. dans le s. « épiderme » 
et que les 2 mots puissent être employés indifféremment quand il 
s’agit d’une ch. qui n’a qu’une pelure unique et très mince com. 
une pêche ou un abricot ‖ d. le s. « épiderme », est syn. de tăzenziḳ ‖ diffère de tâsna « surface » et p. ext. « endroit (face 
externe) [d’une peau] » ‖ v. ⴱⵍⴾⵂ ăbelkah.

ferenkouhet (Ta. 2) ⴼⵔⵏ⵿ⴾⵂⵜ vn. prim. ; conj. 57 « beroumet (Ta. 2) » ; ρ 
(ifrenkahet, iefîrenkahet, éd ifrenkouhet, our ifrenkahet) ‖ syn. de ferenken.

zefferenkouhet (Ta. 2) ⵣⴼⵔⵏ⵿ⴾⵂⵜ va. f. 1 ; conj. 148 « seddoubet (Ta. 2) » ; 
(izferenkahet, iezîferenkahet, éd izefferenkouhet, our izferenkahet) ‖ 
syn. de sefferenken.

tîfrenkoûhoût (Ta. 8) ⵜⴼⵔⵏ⵿ⴾⵂⵜ vn. f. 16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; 
(itîfrenkoûhoût, our itefrenkouhout) ‖ syn. de tîfrenkîn.

zîfrenkoûhoût (Ta. 8) ⵣⴼⵔⵏ⵿ⴾⵂⵜ va. f. 1.16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; 
(izîfrenkoûhoût, our izefrenkouhout) ‖ syn. de sîfrenkîn.

ăfrenkoûhou ⴼⵔⵏ⵿ⴾⵂⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifrenkoûhoûten ⴼⵔⵏ⵿ⴾⵂⵜⵏ), 
daṛ ĕfrenkoûhoûten ‖ syn. d’ăfrenken.

ăzefferenkoûhou ⵣⴼⵔⵏ⵿ⴾⵂⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izefferenkoûhoûtenⵣⴼⵔⵏ⵿ⴾⵂⵜⵏ), daṛ zefferenkoûhoûten ‖ syn. d’ăsefferenken.

ferenkouket (Ta. 2) ⴼⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜ vn. prim. ; conj. 57 « beroumet (Ta. 2) » ; ρ 
(ifrenkaket, iefîrenkaket, éd ifrenkouket, our ifrenkaket) ‖ syn. 
de ferenken.

sefferenkouket (Ta. 2) ⵙⴼⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜ va. f. 1 ; conj. 148 « seddoubet (Ta. 2) » ; 
(isferenkaket, iesîferenkaket, éd isefferenkouket, our isferenkaket) ‖ 
syn. de sefferenken.

tîfrenkoûkoût (Ta. 8) ⵜⴼⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜ vn. f. 16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; 
(itîfrenkoûkoût, our itefrenkoukout) ‖ syn. de tîfrenkîn.

sîfrenkoûkoût (Ta. 8) ⵙⴼⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜ va. f. 1.16bis ; conj. 257 « tîdoûboût 
(Ta. 8) » ; (isîfrenkoûkoût, our isefrenkoukout) ‖ syn. de sîfrenkîn.

ăfrenkoûkou ⴼⵔⵏ⵿ⴾⴾⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifrenkoûkoûten ⴼⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜⵏ), 
daṛ ĕfrenkoûkoûten ‖ syn. d’ăfrenken.

ăsefferenkoûkou ⵙⴼⵔⵏ⵿ⴾⴾⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefferenkoûkoûtenⵙⴼⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜⵏ), daṛ sefferenkoûkoûten ‖ syn. d’ăsefferenken.

ⴼⵔⵏⴾ frank ⴼⵔⵏ⵿ⴾ (franç.) sm. (pl. franken ⴼⵔⵏ⵿ⴾⵏ) ‖ franc (pièce 
d’argent française du poids de 5 grammes) ‖ syn. de farâk.

ⴼⵔⵏⴾⵂ ferenkouhet (Ta. 2) ‖ v. ⴼⵔⵏⴾ ferenken.

ⴼⵔⵏⴾⴾ ferenkouket (Ta. 2) ‖ v. ⴼⵔⵏⴾ ferenken.

ⴼⵔⵏⴾⵏ ferenken ‖ v. ⴼⵔⵏⴾ ferenken.

ⴼⵔⵓ ifraou ⴼⵔⵓ vn. prim. ; conj. 76 « ibhaou » ; (ferĕou, ferâou, éd ifraou, 
our fereou) ‖ être serein (être clair, pur et calme) (le suj. étant un 
jour, une nuit, une saison, une période de temps) ‖ ne s’empl. que 
pour signifier la sérénité de l’atmosphère, pour exprimer que 
l’air et le ciel sont limpides, sans brume, nuage, ni vent.

tîfrâou ⵜⴼⵔⵓ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîfrâou, our itifraou) ‖ être hab. serein.

teffereout ⵜⴼⵔⵓⵜ sf. nv. prim. ; (pl. teffereouîn ⵜⴼⵔⵓⵏ) ‖ fait d’être 
serein ; sérénité.

fereou ⴼⵔⵓ vn. prim. ; conj. 93 « beideġ » ; (ferĕou, ferâou, éd ieffereou, 
our fereou) ‖ syn. d’ifraou.

tâferâou ⵜⴼⵔⵓ vn. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâferâou, our 
iteferiou) ‖ syn. de tîfrâou.

ⴼⵔⵓ afraou ‖ v. ⴼⵔ effer.

tăfereouit ‖ v. ⴼⵔ effer.

ⴼⵔⵔ ifrar ⴼⵔⵔ vn. prim. ; conj. 79 « idras » ; (ferŏr, ferôr, éd ifrar, our 
feror) ‖ être bon (pour la marche) (le suj. étant un terrain, un chemin) ; 
être bon (être de valeur ; avoir de la valeur ; être de bonne qualité) 
(le suj. étant une p., un an., une ch.) ‖ p. ext. « être bon com. quantité 
(être en bonne quantité ; être nombreux ; être abondant) ».

sefrer ⵙⴼⵔⵔ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕfrer, iessîfrer, éd 
isefrer, our issefrer) ‖ rendre bon (pour la marche) 
[un terrain, un chemin] ‖ p. ext. « prendre par un terrain bon pour 
la marche, marcher en un terrain bon pour la marche (n.) ».

nesefrer ⵏⵙⴼⵔⵔ vn. f. 1.4 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (insefrer, ienîsefrer, 
éd insefrer, our insefrer) ‖ prendre ensemble un terrain bon pour 
la marche ‖ ne s’emploie qu’au fig. d. le s. de « prendre le large 
ensemble (prendre ensemble un terrain propice) (pour se combattre, 
faire ensemble une course ou une poursuite, lutter ensemble 
sérieusement ou par jeu, causer ou discuter ensemble sans 
témoins, etc.) ».

nesefrar ⵏⵙⴼⵔⵔ vn. f. 1.4 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (insefrar, ienîsefrar, 
éd insefrar, our insefrar) ‖ m. s. q. le pr.

tîfrâr ⵜⴼⵔⵔ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîfrâr, our itifrar) ‖ 
être hab. bon (d. le s. ci. d.) ; être hab. bon (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. 
du prim.

sâfrâr ⵙⴼⵔⵔ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfrâr, our isefrir) ‖ 
rendre hab. bon (d. le s. ci d.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tînsefrîr ⵜⵏⵙⴼⵔⵔ vn. f. 1.4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînsefrîr, 
our itensefrir) ‖ prendre hab. ensemble un terrain bon pour la 
marche ‖ a t. les s. c. à celui de la f. 1.4.

tînsefrâr ⵜⵏⵙⴼⵔⵔ vn. f. 1.4.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînsefrâr, 
our itensefrar) ‖ m. s. q. le pr.

teferré ⵜⴼⵔⵉ sf. nv. prim. ; (pl. teferriouîn ⵜⴼⵔⵓⵏ) ‖ fait d’être bon 
(d. le s. ci. d.) ; fait d’être bon (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ sign. aussi « bonté (pour la marche) ; bonté (valeur ; bonne qualité) ; 
bonne quantité (bon nombre ; abondance) ».

ăsefrer ⵙⴼⵔⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefrîren ⵙⴼⵔⵔⵏ), daṛ sefrîren ‖ 
fait de rendre bon (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ănsefrer ⵏⵙⴼⵔⵔ sm. nv. f. 1.4 ; φ (pl. insefrîren ⵏⵙⴼⵔⵔⵏ), daṛ 
ĕnsefrîren ‖ fait de prendre ensemble un terrain bon pour la marche 
‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.4.

ănsefrar ⵏⵙⴼⵔⵔ sm. nv. f. 1.4 ; φ (pl. insefrâren ⵏⵙⴼⵔⵔⵏ), daṛ 
ĕnsefrâren ‖ m. s. q. le pr.

afrâr ⴼⵔⵔ sm. φ (s. s. pl.), daṛ ĕfrâr (ăfrâr) ‖ crème ‖ poét. : 
« bouclier ». On donne ce nom au bouclier, parce que le bouclier des Kel-Ăh. est de couleur crème.

ⴼⵔⵔ fereret (Ta. 1.) ⴼⵔⵔⵜ vn. prim. ; conj. 46 « ferekket (Ta. 1) » ; (ifreret, 
iefîreret, éd ifreret, our ifreret) ‖ s’envoler (prendre son vol ; quitter en 
volant le lieu où on est posé) (le suj. étant un oiseau) ‖ fig. « partir 
rapidement (le suj. étant une p.) » ‖ v. ⴱⵔⵜ berettet (Ta. 1).

seffereret (Ta. 1) ⵙⴼⵔⵔⵜ va. f. 1 ; conj. 133 « sedderet (Ta. 1) » ; (isfereret, 
iesîfereret, éd iseffereret, our isfereret) ‖ faire s’envoler.

tîfrerît (Ta. 7) ⵜⴼⵔⵔⵜ vn. f. 16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; (itîfrerît, 
our itefrerit) ‖ s’envoler hab.

sîfrerît (Ta. 7) ⵙⴼⵔⵔⵜ va. f. 1.16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; 
(isîfrerît, our isefrerit) ‖ faire hab. s’envoler.

ăfreri ⴼⵔⵔⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifrerîten ⴼⵔⵔⵜⵏ), daṛ ĕfrerîten 
‖ fait de s’envoler ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăseffereri ⵙⴼⵔⵔⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffererîten ⵙⴼⵔⵔⵜⵏ), daṛ 
seffererîten ‖ fait de faire s’envoler.

ⴼⵔⵔ fôrâr ⴼⵔⵔ (latin : « februarius ») sm. (s. s. pl.) ‖ février (mois de 
février du calendrier julien) ‖ peu us. ‖ v. tallit.

ⴼⵔⵔⴷ feroured ‖ v. ⴼⵔⴷ efred.

ⴼⵔⵔⵉ ferouri ⴼⵔⵔⵉ vn. prim. ; conj. 53 « berouri » ; (ifrarei, iefîrarei, éd 
ifrouri, our ifrarei) ‖ traîner (être hors de sa place) ‖ peut avoir 
pour suj. une p., un an., ou une ch. ‖ en parlant de p. ou d’an., se 
dit soit de ceux qui traînent hors de leur place dans un lieu sans 
en sortir, soit de ceux qui traînent hors de leur place chemin 
faisant.

tîfroûroûi ⵜⴼⵔⵔⵉ vn. f. 14 ; conj. 249 « tîkroûkoûḍ » ; (itîfroûroûi, 
our itefrouroui) ‖ traîner hab.

ăfroûri ⴼⵔⵔⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifroûrouien ⴼⵔⵔⵉⵏ), daṛ 
ĕfroûrouien) ‖ fait de traîner.

ⴼⵔⵗ efreṛ ⴼⵔⵗ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ifrĕṛ, ifrâṛ, éd ifreṛ, our ifriṛ) ‖ n’être pas droit (dévier de la ligne droite) ‖ peut avoir 
pour suj. toute ch. capable d’être droite ou de ne pas l’être, p. ex. 
un chemin, un mur, une ligne, le bord d’une ch., une tige, les 
traits de la face d’une p. ou d’un an., etc. ‖ fig. « n’être pas droit 
moralement (n’être pas conforme à la droiture morale ; n’être pas 
conforme à la loi morale) », le suj. étant une p., un caractère, une 
pensée, une parole, une action, etc. ‖ quand efreṛ a pour suj. le 
visage d’une p., ou une partie qlconque de la face d’une p. ou d’un 
an., nez, bouche, œil, etc., il peut se traduire par » être de travers ». 
D. ce s., il est syn. d’eḍren, de menenneḍ et de helmei ‖ syn. 
de meheloui, et plus us. que lui ‖ d. le s. « n’être pas droit 
moralement », est syn. de kerembi et de leġouet (Ta. 1) ‖ v. ⴾⵔⵎ ekrem, kerembi.

sefreṛ ⵙⴼⵔⵗ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕfreṛ, iessîfreṛ, éd 
isefreṛ, our issefreṛ) ‖ faire n’être pas droit ‖ a t. les s. c. à c. du 
prim. ‖ p. ext. « regarder com. n’étant pas droit moralement ; regarder 
com. non. conforme à la loi morale ; déclarer non conforme à la loi 
morale ».

mesefreṛ ⵎⵙⴼⵔⵗ vn. f. 1.2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imsefreṛ, iemîsefreṛ, 
éd imsefreṛ, our imsefreṛ) ‖ se faire réc. dévier l’un l’autre de 
la ligne droite (moralement) (se faire réc. dévier l’un l’autre de la 
loi morale) ‖ p. ext. « se déclarer réc. non conformes à la loi morale 
(s’accuser réc. de ne pas être droits moralement) » ‖ p. ext. « se faire 
réc. l’un à l’autre dévier de la ligne droite [des paroles] (se dire réc. 
l’un à l’autre [des paroles] non con­formes à la rectitude ; se dire réc. l’un à l’autre [des paroles] offen­santes) (act.) ». Les paroles sont rég. dir.

mesefraṛ ⵎⵙⴼⵔⵗ vn. f. 1.2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imsefraṛ, 
iemîsefraṛ, éd imsefraṛ, our imsefraṛ) ‖ m. s. q. le pr.

fârreṛ ⴼⵔⵗ vn. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifârreṛ, our iferreṛ) ‖ 
n’être hab. pas droit ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâfrâṛ ⵙⴼⵔⵗ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfrâṛ, our isefriṛ) ‖ 
faire hab. n’être pas droit ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tîmsefrîṛ ⵜⵎⵙⴼⵔⵗ vn. f. 1.2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmsefrîṛ, 
our itemsefriṛ) ‖ se faire hab. dévier réc. l’un l’autre de la ligne 
droite (moralement) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.2.

tîmsefrâṛ ⵜⵎⵙⴼⵔⵗ vn. f. 1.2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmsefrâṛ, 
our itemsefraṛ) ‖ m. s. q. le pr.

ferreṛ ⴼⵔⵗ sm. nv. prim. ; (pl. ferreṛen ⴼⵔⵗⵏ) ‖ fait de n’être 
pas droit ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tafreḳ ⵜⴼⵔⵈ sf. nv. prim. ; φ (pl. tiferrâṛ ⵜⴼⵔⵗ), daṛ tĕfreḳ (tăfreḳ), daṛ tferrâṛ ‖ m. s. q. le pr. ‖ moins us. que le pr.

ăsefreṛ ⵙⴼⵔⵗ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefrîṛen ⵙⴼⵔⵗⵏ), daṛ sefrîṛen ‖ 
fait de faire n’être pas droit ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ămsefreṛ ⵎⵙⴼⵔⵗ sm. nv. f. 1.2 ; φ (pl. imsefrîṛen ⵎⵙⴼⵔⵗⵏ), daṛ ĕmsefrîṛen 
‖ fait de se faire réc. dévier l’un l’autre (moralement) ‖ a t. les s. c. à 
c. de la f. 1.2.

ămsefraṛ ⵎⵙⴼⵔⵗ sm. nv. f. 1.2 ; φ (pl. imsefrâṛen ⵎⵙⴼⵔⵗⵏ), daṛ ĕmse­frâren ‖ m. s. q. le pr.

ănefroṛ ⵏⴼⵔⵗ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. inefrâṛ ⵏⴼⵔⵗ ; fs. tănefroḳⵜⵏⴼⵔⵈ ; fp. tinefrâṛ ⵜⵏⴼⵔⵗ), daṛ nefrâṛ, daṛ tnefrâṛ ‖ hom. qui 
n’est pas droit moralement (h. dont les actes ne sont pas conformes à 
la loi morale).

ăfereḳḳou ⴼⵔⵈⵓ sm. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. ifereḳḳoûtenⴼⵔⵈⵜⵏ), daṛ fereḳḳoûten ‖ nom d’une plante persistante.

éferṛes ⴼⵔⵗⵙ sm. φ (pl. iferṛesen ⴼⵔⵗⵙⵏ), daṛ ăferṛes (ĕferṛes), 
daṛ ferṛesen ‖ tortue ‖ p. ext. « écaille de tortue ».

ⴼⵔⵗⵙ éferṛes ‖ v. ⴼⵔⵗ efreṛ.

ⴼⵔⵙ efres ⴼⵔⵙ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ifrĕs, ifrâs, éd ifres, 
our ifris) ‖ couper (avec un objet coupant qlconque, épée, couteau, 
ciseaux, hache, scie, pierre tranchante, etc., ou avec les dents) ‖ 
a aussi les s. pas. et pron. « être coupé » et « se couper » ‖ peut avoir pour 
rég. dir. une p., un an., ou une ch. ‖ se dit, p. ex., d’une p. ou d’un an. 
qu’on coupe par le milieu, d’un membre du corps, d’un arbre, 
d’une branche, d’une plante, d’une tige de végétal, de viande, de 
pain, de fromage, de peau, de cuir, de corde, d’étoffe, de papier, des 
ongles, des cheveux, etc. que l’on coupe ‖ p. ext. 
« circoncire » ‖ p. ext. « moissonner [des céréales] ». D. ce s., est syn. 
d’ales et plus us. que lui. Efres est le verbe hab. employé pour 
signifier « moissonner » ‖ ne sign. pas « couper (traverser) [un 
accident de terrain] » ‖ v. ⴾⵜⵎ ektem, sekketemmet (Ta. 2).

sefres ⵙⴼⵔⵙ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕfres, iessîfres, éd isefres, 
our issefres) ‖ faire couper ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. 
au s. act.

fârres ⴼⵔⵙ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifârres, our iferres) ‖ 
couper hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâfrâs ⵙⴼⵔⵙ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfrâs, our isefris) ‖ 
faire hab. couper ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăfaras ⴼⵔⵙ sm. nv. prim. ; φ (pl. iferâsen ⴼⵔⵙⵏ), daṛ ferâsen ‖ 
fait de couper ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être coupé » et 
« fait de se couper » ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « moisson (des céréales) ».

ăsefres ⵙⴼⵔⵙ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefrîsen ⵙⴼⵔⵙⵏ), daṛ sefrîsen ‖ 
fait de faire couper ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ănâfras ⵏⴼⵔⵙ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. inâfrâsen ⵏⴼⵔⵙⵏ ; fs. tănâfrastⵜⵏⴼⵔⵙ⵿ⵜ ; fp. tinâfrâsîn ⵜⵏⴼⵔⵙⵏ), daṛ nâfrâsen, daṛ tnâfrâsîn ‖ 
moissonneur.

afres ⴼⵔⵙ sm. φ (pl. ifersen ⴼⵔⵙⵏ), daṛ ĕfres (ăfres), daṛ fersen ‖ 
morceau (fragment séparé d’un tout par coupement, cassement, ou de 
n’importe quelle manière) (en parlant d’un morceau de pain, de viande, 
de fromage, de sucre, de sel, etc.) ‖ ne se dit pas de morceaux d’une 
ch. mince pouvant se couper avec des ciseaux, telle que papier, 
étoffe, peau, cuir, etc., ni de morceaux de récipients en matière 
cassante tels que vases en bois, terre, métal, verre, fayence, etc. ‖ 
syn. s’akfel, quand celui-ci est employé en parlant d’un morceau 
de pain ; diffère de lui 
dans les autres cas ‖ diffère d’ăġebbit « morceau coupé (partie 
séparée d’un tout par coupement) (en parlant d’une ch. mince 
pouvant se couper avec des ciseaux, telle que papier, étoffe, peau, 
cuir) » ‖ diffère d’éferḍis « très petit fragment (d’un corps solide et 
sec qlconque) » ‖ diffère d’ăkoûrmis « petit fragment (d’un corps 
solide et sec qlconque) » ‖ diffère d’ăseffiṛ « très petit morceau 
d’étoffe » ‖ diffère de tîkest « pièce (petit morceau d’étoffe, de 
peau, de métal, de substance qlconque, employé pour rapiècer 
un objet) » ‖ v. ⴼⵗ ăseffiṛ.

tăfarast ⵜⴼⵔⵙ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifarâsîn ⵜⴼⵔⵙⵏ), daṛ tfarâsîn ‖ 
pierre à fusil (pierre à feu).

téfersit ⵜⴼⵔⵙⵜ sf. φ (pl. tifersîtîn ⵜⴼⵔⵙⵜⵏ), daṛ tăfersit (tĕfersit), 
daṛ tfersîtîn ‖ animal (ou personnage) en pierre taillée (fabriqué 
par un enfant pour lui servir de jouet) ‖ les enfants de l’Ăh. taillent 
grossièrement des pierres plates en forme de chameau, de cheval, 
d’hom., de fem., etc., et se servent de ces figurines pour jouer.

feresferes ⴼⵔⵙⴼⵔⵙ va. prim. ; conj. 42 « lekeslekes » ; (ifresferes, iefîresferes, 
éd ifresferes, our ifresferes) ‖ couper en plusieurs morceaux ‖ a 
aussi les s. pas. et pron. « être coupé en plusieurs morceaux » et « se 
couper en plusieurs morceaux » ‖ v. ⴾⵜⵎ ektem, ketemketem.

tîfresferîs ⵜⴼⵔⵙⴼⵔⵙ va. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîfresferîs, 
our itefresferis) ‖ couper hab. en plusieurs morceaux ‖ a aussi les 
s. pas. et pron.

ăfresferes ⴼⵔⵙⴼⵔⵙ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifresferîsen ⴼⵔⵙⴼⵔⵙⵏ), daṛ 
ĕfresferîsen ‖ fait de couper en plusieurs morceaux ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être coupé en plusieurs morceaux » et « fait de se 
couper en plusieurs morceaux ».

ⴼⵔⵙⴼⵔⵙ feresferes ‖ v. ⴼⵔⵙ efres.

ⴼⵔⵙⴳ éferseggi ⴼⵔⵙⴳⵉ sm. φ (pl. iferseggân ⴼⵔⵙⴳⵏ), daṛ ăferseggi (ĕferseggi), 
daṛ ferseggân ‖ pierre friable (pierre sans consistance, si tendre qu’il 
suffit de la presser entre les doigts pour l’écraser).

ⴼⵔⵜ afert ‖ v. ⴼⵔ effer.

ⴼⵔⵜⴾⵎ ăfertakoum ⴼⵔ⵿ⵜⴾⵎ sm. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. ifertekâmⴼⵔ⵿ⵜⴾⵎ), daṛ fertekâm ‖ jeune sauterelle voyageuse n’ayant pas encore la force de voler ‖ tant que la sauterelle 
voyageuse n’a pas la force de voler, elle est appelée ăfertakoum ; 
quand elle a la force de voler, on l’appelle tahoualt.

ⴼⵔⵜⵙ éfertes ⴼⵔ⵿ⵜⵙ sm. φ (pl. ifertesen ⴼⵔ⵿ⵜⵙⵏ), daṛ ăfertes (ĕfertes), 
daṛ fertesen ‖ rocaille (roche désagrégée qu’un choc médiocre 
brise en plusieurs fragments).

ⴼⵔⵜⵜ ăfertetta ⴼⵔ⵿ⵜⵜⴰ sm. φ (pl. ifertettâten ⴼⵔ⵿ⵜⵜⵜⵏ), daṛ fertettâten 
‖ chauve-souris ‖ syn. d’ăḍeggâl en tăfouk.

ⴼⵗ nefeḳḳi ⵏⴼⵈⵉ vn. f. 4 ; conj. 49 « medeggou » ; (infeḳḳa, ienîfeḳḳa, 
éd infeḳḳi, our infeḳḳa) ‖ se ressembler réc. l’un l’autre [avec une 
p., un an., une ch.] (ressembler [à une p., un an., une ch.]) ‖ peut avoir 
pour suj. une p., un an., ou une ch. ‖ ce à quoi ressemble le suj. se 
met à l’abl. et est accompagné de d « avec ».

nefeḳḳ ⵏⴼⵈ vn. f. 4 ; conj. 206 « neheġġ » ; (infeḳḳ, ienîfeḳḳ, éd 
infeḳḳ, our infeḳḳ) ‖ m. s. q. le pr.

nefeḳḳou ⵏⴼⵈⵓ vn. f. 4 ; conj. 49 « medeggou » ; (infeḳḳa, ienîfeḳḳa, 
éd infeḳḳou, our infeḳḳa) ‖ m. s. q. le pr. ‖ expression incorrecte.

sennefeḳḳi ⵙⵏⴼⵈⵉ va. f. 4.1 ; conj. 130 « semmendou » ; ω (isnefeḳḳa, 
iesînefeḳḳa, éd isennefeḳḳi, our isnefeḳḳa) ‖ fait se ressembler 
réc. l’un l’autre (d. le s. ci. d.) ‖ p. ext. « trouver à [une p., un an., une 
ch.] de la ressemblance [avec une p., un an., une ch.] ».

sennefeḳḳ ⵙⵏⴼⵈ va. f. 4.1 ; conj. 216 « sennefeḳḳ » ; ω (isnefeḳḳ, 
iesînefeḳḳ, éd isennefeḳḳ, our isnefeḳḳ) ‖ m. s. q. le pr.

sennefeḳḳou ⵙⵏⴼⵈⵓ va. f. 4.1 ; conj. 130 « semmendou » ; ω (isnefeḳḳa, 
iesînefeḳḳa, éd isennefeḳḳou, our isnefeḳḳa) ‖ m. s. q. le pr. ‖ 
expression incorrecte.

tînfeḳḳi ⵜⵏⴼⵈⵉ vn. f. 4.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (itînfeḳḳi, our 
itenfeḳḳi) ‖ se ressembler hab. réc. l’un l’autre (d. le s. ci. d.).

sînfeḳḳi ⵙⵏⴼⵈⵉ va. f. 4.1.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (isînfeḳḳi, 
our isenfeḳḳi) ‖ faire hab. se ressembler réc. l’un l’autre (d. le s. ci. d.) 
‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.1.

ănfeḳḳi ⵏⴼⵈⵉ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. infeḳḳîten ⵏⴼⵈⵜⵏ), daṛ 
ĕnfeḳḳîten ‖ fait de se ressembler réc. l’un l’autre (d. le s. ci. d.).

ăsennefeḳḳi ⵙⵏⴼⵈⵉ sm. nv. f. 4.1 ; φ (pl. isennefeḳḳîten ⵙⵏⴼⵈⵜⵏ), 
daṛ sennefeḳḳîten ‖ fait de faire se ressembler réc. l’un l’autre (d. le 
s. ci. d.).

ifeḳḳen ⴼⵈⵏ sm. φ (pl. s. s.), daṛ feḳḳen ‖ ressemblance.

ⴼⵗ ăseffiṛ ⵙⴼⵗ sm. φ (pl. iseffîṛen ⵙⴼⵗⵏ), daṛ seffîṛen ‖ très 
petit morceau d’étoffe ‖ se dit de petits morceaux d’étoffe qlconque, 
neufs ou vieux, depuis les plus petits jusqu’à ceux qui ont 0m,25c 
dans leur plus grande dimension ‖ diffère d’ăġebbit « morceau 
coupé (partie séparée d’un tout par coupement) (en parlant d’une 
ch. mince pouvant se couper avec des ciseaux, telle que papier, 
étoffe, peau, cuir) » ‖ diffère de tîkest « pièce (petit morceau 
d’étoffe, de peau, de métal, de substance qlconque employé pour 
rapiècer un objet) » ‖ diffère d’ăkerhouaḍ « chiffon (vieux morceau 
d’étoffe usé) », qui peut se dire d’un morceau plus grand qu’un 
ăseffiṛ ‖ v. ⴼⵔⵙ efres, afres.

ⴼⵗ tâfeṛet ⵜⴼⵗⵜ sf. (col. s. n. d’u.) (pl. de div. tâfeṛetîn ⵜⴼⵗⵜⵏ) ‖ 
riz ‖ taḍaḳ en tâfeṛet « grain de riz ».

ⴼⵗⵍ feṛoulet (Ta. 2) ⴼⵗⵍⵜ vn. prim. ; conj. 57 « beroumet (Ta. 2) » ; ρ (ifṛalet, 
iefîṛalet, éd ifṛoulet, our ifṛalet) ‖ être contrefait (être difforme) 
(le suj. étant une p. ou un an.) ‖ se dit des p. et des an. qui sont 
difformes de naissance ou qui le sont devenus à un âge qlconque ‖ 
fig. « être difforme (être très mal façonné) (le suj. étant une ch.) » ‖ 
diffère de mekidou « être contrefait de naissance (être difforme de 
naissance) (le suj. étant une p. ou un an.) ».

seffeṛoulet (Ta. 2) ⵙⴼⵗⵍⵜ va. f. 1 ; conj. 148 « seddoubet (Ta. 2) » ; 
(isfeṛalet, iesîfeṛalet, éd iseffeṛoulet, our isfeṛalet) ‖ rendre 
contrefait ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tîfṛoûloût (Ta. 8) ⵜⴼⵗⵍⵜ vn. f. 16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; 
(itîfṛoûloût, our itefṛoulout) ‖ être hab. contrefait ‖ a t. les s. c. à 
c. du prim.

sîfṛoûloût (Ta. 8) ⵙⴼⵗⵍⵜ va. f. 1.16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; 
(isîfṛoûloût, our isefṛoulout) ‖ rendre hab. contrefait ‖ a t. les s. c. 
à c. de la f. 1.

ăfṛoûlou ⴼⵗⵍⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifṛoûloûten ⴼⵗⵍⵜⵏ), daṛ 
ĕfṛoûloûten ‖ fait d’être contrefait ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăseffeṛoûlou ⵙⴼⵗⵍⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffeṛoûloûten ⵙⴼⵗⵍⵜⵏ), 
daṛ seffeṛoûloûten ‖ fait de rendre contrefait ‖ a t. les s. c. à c. de 
la f. 1.

ăfeṛoûl ⴼⵗⵍ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ifṛâl ⴼⵗⵍ ; fs. tăfeṛoultⵜⴼⵗⵍ⵿ⵜ ; fp. tifṛâl ⵜⴼⵗⵍ), daṛ ĕfṛâl, daṛ tĕfṛâl ‖ hom. (ou 
an.) contrefait.

ⴼⵗⵙ feṛes ⴼⵗⵙ sm. (pl. feṛesen ⴼⵗⵙⵏ) ‖ callosité ‖ se dit de toute 
callosité de la peau des p. et des an.

ⴼⵙ éfessi ⴼⵙⵉ sm. φ (pl. ifessîten ⴼⵙⵜⵏ), daṛ ăfessi (ĕfessi), daṛ 
fessîten ‖ salut (fait d’être sauvé, d’être épargné, d’échapper à un 
mal) ; fait de sauver (fait de faire être épargné, de faire 
échapper à un mal) ‖ se dit, d. le 1er s., des p. et des an. qui échappent 
à un mal qlconque, enfer, mort, maladie, prison, coups, amende, etc., 
soit parce qu’on leur fait grâce, soit parce qu’ils s’enfuient, se 
cachent, etc. ; se dit, d. le 2d s., de Dieu, des p., des an. et des ch. 
qui font échapper une p. ou un an. à un mal qlconque, soit en leur 
faisant grâce eux-mêmes, soit en leur obtenant grâce d’un autre, 
soit en les faisant fuir, en les cachant, etc. D. le 2d s., est syn. d’asfes.

ébessi ⴱⵙⵉ (Ăir, Ăd., Ioul.) sm. ‖ m. s. q. le pr. ‖ non us. dans l’Ăh.

efes ⴼⵙ vn. prim. ; conj. 30 « ebeḍ » ; ρ (ifĕs, ifâs, éd ifes, our ifis) ‖ 
être sauvé (être épargné ; échapper à un mal) (d. le s. ci. d.) ‖ peut avoir 
pour suj. une p. ou un an.

sefes ⵙⴼⵙ va. f. 1 ; conj. 113 « sebeḍ » ; ρ (isfes, iesîfes, éd isefes, 
our isfes) ‖ sauver (d. le s. ci. d.) ‖ peut avoir pour suj. Dieu, une 
p., un an., ou une ch. ‖ ex. Dieu m’a sauvé dans cette maladie = 
les ennemis m’ont fait prisonnier, mais ils m’ont sauvé (épargné, 
fait grâce) = mon chameau m’a sauvé des ennemis par sa 
vitesse = cette caverne m’a sauvé des ennemis, je m’y suis 
caché.

effâs ⴼⵙ vn. f. 5 ; conj. 218 « ebbâḍ » ; (iffâs, our iffis) ‖ être hab. 
sauvé.

sâfâs ⵙⴼⵙ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfâs, our isefis) ‖ sauver 
hab.

asfes ⵙⴼⵙ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isfîsen ⵙⴼⵙⵏ), daṛ ĕsfes (ăsfes), 
daṛ ĕsfîsen ‖ fait de sauver ‖ syn. d’éfessi empl. d. ce s.

efsou ⴼⵙⵓ vn. prim. ; conj. 14 « emdou » ; (ifsă, ifsâ, éd ifsou, 
our ifsé) ‖ syn. d’efes.

sefsou ⵙⴼⵙⵓ va. f. 1 ; conj. 169 « semdou » ; ω (issĕfsa, iessîfsa, éd 
isefsou, our issefsa) ‖ syn. de sefes.

sîfsou ⵙⴼⵙⵓ va. f. 1.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (isîfsou, our 
isefsou) ‖ syn. de sâfâs.

ăsefsou ⵙⴼⵙⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefsoûten ⵙⴼⵙⵜⵏ), daṛ 
sefsoûten ‖ syn. d’asfes.

ⴼⵙ ăfous ⴼⵙ sm. φ (pl. ifassen ⴼⵙⵏ), daṛ fassen ‖ main ‖ se dit 
des mains des p. et des singes ‖ p. ext. « bras (de l’épaule au bout de la 
main) [d’une p.] » ‖ p. ext. « trompe (d’éléphant) » ‖ il ăfous « il a une 
main [invalide s. e.] » et iġ ăfous « il fait une main [invalide s. e.] » 
sign. « il a une main (ou un bras) coupé (ou estropié, ou invalide pour 
toujours) » ; i n ăfous « un d’une main [invalide s. e.] » sign. « hom. 
qui a une main (ou un bras) coupé (ou estropié, ou invalide pour 
toujours) ». v. tiṭ, ⴹⵔ aḍer, ⵎⵥⴶ imżaġ, tămeżżoukeġ 
ăfous daṛ êri « faire la main dans le cou (mettre la main dans le cou) » 
sign. « porter le bras en écharpe » ‖ fig. ekf ăfous « donner la main » 
sign. qlqf. « livrer sa main, en signe d’infériorité, pour se laisser 
conduire où voudra celui à qui on la livre (se soumettre ; se recon­naître inférieur) [à qlq’un] » ‖ eżżel ăfous : v. ⵥⵍ eżżel ‖ d. le 
s. « bras », est syn. d’aṛil.

tănfoust ⵜⵏⴼⵙ⵿ⵜ sf. φ (pl. tinfoûsîn ⵜⵏⴼⵙⵏ), daṛ tĕnfoûsîn ‖ belle 
action ‖ se dit d’une action d’éclat à la guerre, ou d’une belle action 
qlconque telle qu’un acte de dévouement, de charité, etc. ‖ diffère de 
tămatart « action remarquable (en bien ou en mal) » ‖ dans l’Ăd. 
et chez les Ioul., tănfoust sign. aussi « historiette (conte) » et est syn. 
de tăneḳḳist (Ăh.) empl. d. ce s. ; il n’a pas ce s. dans l’Ăh.

ⴼⵙ têfest ⵜⴼⵙ⵿ⵜ sf. (pl. têfsîn ⵜⴼⵙⵏ) ‖ semence (de végétal).

teifest ⵜⵉⴼⵙ⵿ⵜ sf. (pl. teifesîn ⵜⵉⴼⵙⵏ) ‖ m. s. q. le pr. ‖ expression incorrecte.

ⴼⵙⴼⵙ seffesfes ‖ v. ⴼⵙⵉ efsi.

ⴼⵙⵉ efsi ⴼⵙⵉ va. prim. ; conj. 32 « eġmi » ; (ifsĕi, ifsâi, éd ifsi, our ifséi) 
‖ désagréger [un corps solide dont les parties sont unies par un emboi­tage, des clous, de la maçonnerie, des liens qlconques] ‖ a aussi les 
s. pas. et pron. « être désagrégé » et « se désagréger » ‖ peut avoir pour 
rég. dir. p. ex. une maison, une muraille, une hutte, un abri, une 
tente, 1 table, une caisse, un fusil, une montre, une machine, etc. 
‖ p. ext. « démonter [un objet dont les parties sont unies par emboitage] ; 
enlever [des objets] [d’avec d’autres (qui leur sont unis n’importe comment 
de manière à ne former avec eux qu’une seule masse)] » ‖ p. ext. 
sign. aux s. pas. et pron. « être liquéfié ; se liquéfier (le suj. étant 
une matière susceptible d’être tantôt solide tantôt liquide, com. les 
métaux, le beurre, la graisse, la glace, la neige, etc.) » ‖ fig. sign. 
aux s. pas. et pron. « être apaisé ; s’apaiser (le suj. étant la 
colère, la bouderie, la mauvaise humeur, etc.) » ‖ fig. sign. aux 
s. pas. et pron. « être dégelé (n’être plus froid, commencer à être 
chaud) ; se dégeler (d. le s. ci. d.) (le suj. étant le soleil, les jours, les 
nuits (à la fin de l’hiver)) » ‖ fig. sign. aux s. pas. et pron. « être dégelé (commencer à verdir) ; se dégeler (d. le s. ci. d.) (le suj. étant des 
végétaux qui perdent leurs feuilles, lorsqu’ils commencent à verdir 
(à la fin de l’hiver)) » ‖ fig. sign. au s. pas. « être couvert de confusion 
(le suj. étant une p.) » ‖ fig. sign. au s. pas. « être anéanti (être 
réduit à rien) (le suj. étant une troupe armée, une caravane, une 
tribu, un peuple, etc.) » ‖ d. le s. « être liquéfié ; se liquéfier », diffère 
d’eliĕm « être dissous (être pénétré et avoir ses molécules divisées) (le 
suj. étant un corps solide) ; se dissoudre (d. le s. ci. d.) », qui se dit des 
corps solides qui se dissolvent par l’adjonction d’un liquide étranger, 
com. le sucre, le sel, etc., et non de corps que se liquéfient d’eux-
mêmes ‖ d. les s. « être couvert de confusion » et « être anéanti », 
est syn. d’eliĕm.

sefsi ⵙⴼⵙⵉ va. f. 1 ; conj. 153 « seġmi » ; (issĕfsei, iessîfsei, éd isefsi, 
our issefsei) ‖ faire désagréger ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act. ‖ sign. aussi « désagréger 
(se c. av. 1 acc.) » ; d. ce s., ne se dit pas des corps solides dont les parties 
sont unies par un emboitage, des clous, de la maçonnerie, des liens 
qlconques, tels que maisons, murailles, huttes, tentes, caisses, fusils, 
machines, etc., mais signifie « liquéfier (d. le s. ci. d.) », « apaiser 
(d. le s. ci. d.) », « dégeler [le soleil, les jours, les nuits] (d. le s. ci. d.) ; 
laisser se dégeler (d. le s. ci. d.) », « dégeler [des végétaux] (d. le s. ci. d.) ; 
laisser se dégeler (d. le s. ci. d.) », « couvrir de confusion », « anéantir 
(d. le s. ci. d.) » ‖ ex. ne pars pas de grand matin, en hiver, laisse 
se dégeler le jour (c. à d. ne pars pas de grand matin, en hiver, 
attends l’heure du jour à laquelle il commence à ne plus faire trop 
froid) = ne pars pas au cœur de l’hiver, laisse se dégeler les jours 
(c. à d. ne pars pas au cœur de l’hiver, attends les jours du printemps 
auxquels il commence à ne plus faire froid).

fâssei ⴼⵙⵉ va. f. 5 ; conj. 222 « ġâmmei » ; (ifâssei, our ifessi) ‖ 
désagréger hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâfsâi ⵙⴼⵙⵉ va. f. 1.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (isâfsâi, our isefsi) ‖ 
faire hab. désagréger ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăfasai ⴼⵙⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifesaien ⴼⵙⵉⵏ), daṛ fesaien 
‖ fait de désagréger ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être 
désagrégé » et « fait de se désagréger » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsefsi ⵙⴼⵙⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefsien ⵙⴼⵙⵉⵏ), daṛ sefsien ‖ 
fait de faire désagréger ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tafsît ⵜⴼⵙⵜ sf. φ (pl. tifessai ⵜⴼⵙⵉ), daṛ tĕfsît (tăfsît), 
daṛ tfessai ‖ printemps ‖ p. ext. « végétation printanière ».

ebsi ⴱⵙⵉ va. prim. ; conj. 32 ‖ syn. d’efsi ‖ expression incorrecte.

tabsît ⵜⴱⵙⵜ sf. φ (pl. tibessai ⵜⴱⵙⵉ), daṛ tĕbsit (tăbsit), daṛ 
tbessai ‖ syn. de tafsît ‖ expression incorrecte.

fesifesi ⴼⵙⴼⵙⵉ va. prim. ; conj. 45 « ġemiġemi » ; (ifseifesei, iefîsei­fesei, éd ifsifesi, our ifseifesei) ‖ désagréger hâtivement [un 
corps solide] (d. le s. d’efsi) ‖ p. ext. 
« démonter hâtivement (d. le s. d’efsi) ; enlever hâtivement [des 
objets (d. le s. d’efsi)] ».

tîfsifesi ⵜⴼⵙⴼⵙⵉ va. f. 12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (itîfsifesi, our 
itefsifesi) ‖ désagréger hab. hâtivement ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăfsifesi ⴼⵙⴼⵙⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifsifesien ⴼⵙⴼⵙⵉⵏ), daṛ 
ĕfsifesien ‖ fait de désagréger hâtivement ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

seffesfes ⵙⴼⵙⴼⵙ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isfesfes, iesîfesfes, 
éd iseffesfes, our isfesfes) ‖ sortir sous forme de gouttelettes (sortir 
(d’un corps poreux) sous forme de gouttelettes séparées les unes des autres 
(le suj. étant un liquide)) (n.) ; faire sortir sous forme de gouttelettes 
(laisser échapper par ses pores [un liquide] sous forme de goutte­lettes séparées les unes des autres (le suj. étant un corps poreux) ; faire 
sortir (d’un corps poreux) [un liquide] sous forme de gouttelettes séparées 
les unes des autres (le suj. étant la cause qui fait sortir le liquide)) (act.) 
‖ se dit de tout corps 
poreux duquel sort un liquide qui se dépose à sa surface en goutte­lettes séparées les unes des autres, p. ex. de la peau des p. et des an. 
qui se couvre de gouttelettes de sueur, d’une bouteille de cuir pleine 
de beurre qui, exposée au soleil, se couvre de gouttelettes de beurre, 
d’un os exposé au soleil qui se couvre de gouttelettes de graisse, 
de bois mis dans le feu qui se couvre de gouttelettes de sève, etc. ‖ 
diffère de siensiet (Ta. 1) « sortir sous forme d’humidité uniforme 
(sortir [d’un corps poreux] sous forme d’humidité uniforme) (le suj. 
étant un liquide) (n.) ; faire sortir sous forme d’humidité uniforme 
[un liquide] (laisser échapper par ses pores sous forme d’humidité 
uniforme [un liquide] (le suj. étant un corps poreux) ; faire sortir (d’un 
corps poreux) sous forme d’humidité uniforme [un liquide] (le suj. 
étant la cause qui fait sortir le liquide)) (act.) », qui se dit des corps 
poreux desquels sort un liquide qui se dépose à leur surface, non 
pas en gouttelettes séparées les unes des autres, mais en humidité 
uniforme, com. les outres, certaines cruches de terre, et la peau des p. et 
des an. quand elle est moite de sueur sans que celle-ci y forme des 
gouttes ‖ diffère d’elbou « suinter (s’écouler presqu’insensiblement 
(le suj. étant un liquide) ; avoir un liquide qui s’écoule de soi presqu’insensiblement (le suj. étant un corps ou récipient qlconques) », qui se 
dit de tout corps à la surface duquel suinte un liquide, en for­mant ou non des gouttelettes, p. ex. d’un rocher d’où suinte de 
l’eau, des parois d’un puits, du fond d’une source, d’où suinte de l’eau, 
d’une outre d’où suintent de l’eau ou du lait, d’une bouteille en 
cuir pleine de beurre d’où suinte du beurre, d’une blessure d’où 
suinte du pus, de la peau d’une p. ou d’un an. d’où suinte de la 
sueur ‖ seffesfes et siensiet (Ta. 1) expriment touj. la sortie 
d’une quantité peu considérable de liquide ; elbou peut exprimer 
la sortie d’une quantité plus grande, qui en suintant peu 
à peu finit par former un certain volume, com. l’eau qui suinte 
d’un rocher, des parois d’un puits, du fond d’une source.

sâfesfâs ⵙⴼⵙⴼⵙ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfesfâs, our 
isefesfis) ‖ sortir hab. sous forme de gouttelettes (n.) ; faire hab. sortir 
sous forme de gouttelettes (act.).

ăseffesfes ⵙⴼⵙⴼⵙ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffesfîsen ⵙⴼⵙⴼⵙⵏ), daṛ 
seffesfîsen ‖ fait de sortir sous forme de gouttelettes ; fait de faire 
sortir sous forme de gouttelettes.

ⴼⵙⵉⴼⵙⵉ fesifesi ‖ v. ⴼⵙⵉ efsi.

ⴼⵙⴾ tăfâské ⵜⴼⵙⴾⵉ (latin : « pascha ») sf. φ (pl. tifâskiouîn ⵜⴼⵙⴾⵓⵏ, 
tifôska ⵜⴼⵙⴾⴰ), daṛ tfâskiouîn, daṛ tfôska ‖ sacrifice religieux 
de l’« ạid eḍḍaḥia » (immolation d’un an. en l’honneur de Dieu, 
en vertu de la loi religieuse, le jour de l’« ạid eḍḍaḥia ») ‖ les 
victimes employés par les Kel-Ăhaggar pour la tăfâské sont 
de jeunes moutons, de jeunes brebis, de jeunes boucs et de jeunes 
chèvres ‖ p. ext. « victime destinée au sacrifice religieux de 
l’« ạid eḍḍaḥia » » et « fête du sacrifice religieux de l’« ạid eḍḍaḥia » 
(fête musulmane de l’« ạid eḍḍaḥia ») » ‖ ămoud en tăfâské « fête 
du sacrifice religieux de l’« ạid eḍḍaḥia » » est le nom tăm. de 
l’« ạid eḍḍaḥia » ‖ tallit en tăfâské « mois du sacrifice religieux 
de l’« ạid eḍḍaḥia » » est le nom tăm. du mois lunaire musulman 
de « dou elḥajja ». C’est le 10 de ce mois que se célèbre la fête 
appelée « ạid eḍḍaḥia ». v. tallit ‖ dans l’Ăd., tăfâské sign. 
p. ext. « printemps » ; il n’a pas ce s. dans l’Ăh.

seffesket (Ta. 2) ⵙⴼⵙⴾⵜ va. f. 1 ; conj. 134 « seġġereffet (Ta. 2) » ; 
(isfesket, iesîfesket, éd iseffesket, our isfesket) ‖ sacrifier en 
sacrifice religieux de l’« ạid eḍḍaḥia » [un an.] (immoler en l’hon­neur de Dieu, le jour de l’« ạid eḍḍaḥia », [la victime (qu’il est 
d’obligation religieuse d’immoler en cette fête)]) ‖ p. ext. « être propre 
au sacrifice religieux de l’« ạid eḍḍaḥia » (être une victime convenable pour le sacrifice d’obligation religieuse de l’« ạid eḍḍaḥia ») 
(le suj. étant un an.) ».

sîfeskoût (Ta. 8) ⵙⴼⵙⴾⵜ va. f. 1.16 ; conj. 255 « tîġreffoût (Ta. 8) » ; 
(isîfeskoût, our isefeskout) ‖ sacrifier hab. en sacrifice religieux de 
l’« ạid eḍḍaḥia » ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăseffeskou ⵙⴼⵙⴾⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffeskoûten ⵙⴼⵙⴾⵜⵏ), daṛ 
seffeskoûten ‖ fait de sacrifier en sacrifice religieux de l’« ạid 
eḍḍaḥia » ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăseffeski ⵙⴼⵙⴾⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffeskîten ⵙⴼⵙⴾⵜⵏ), daṛ 
seffeskîten ‖ m. s. q. le pr.

ⴼⵙⴾ éfêsek ‖ v. ⵙⴾ isek.

ⴼⵙⴾⵔ ăfâskar ‖ v. ⵙⴾ isek.

ⴼⵙⵏ tăfessena ⵜⴼⵙⵏⴰ sf. φ (pl. tifesseniouîn ⵜⴼⵙⵏⵓⵏ), daṛ tfesseniouîn 
‖ degré (marche d’escalier) ‖ sign. aussi « échelon (d’échelle) » ‖ fig. 
« situation (considérée par rapport à une série d’autres situations 
progressivement supérieures ou inférieures) » ‖ diffère de tăsouert 
« gradin (de montagne) ».

ⴼⵙⵔ efser ⴼⵙⵔ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ifsĕr, ifsâr, éd ifser, our 
ifsir) ‖ étendre [sur qlq. ch.] (déployer en long et en large [sur qlq. 
ch.]) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être étendu » et « s’étendre » ‖ 
peut avoir pour rég. dir. tout ce qu’on étend sur le sol ou sur une 
ch. qlconque pour le faire sécher, com. le linge, les fruits, les 
grains humides, la viande, etc., ou pour lui faire prendre l’air, com. 
les étoffes de laine, etc. Ne peut pas avoir pour rég. dir. les 
membres du corps, ni des tapis, des couvertures, etc. qu’on étend pour 
s’asseoir ou se coucher sur eux ‖ fig. « être étendu de tout son 
long (le suj. étant une p.) » ‖ diffère d’efteṛ « tendre comme tapis 
(étendre en guise de tapis) [un tapis, une couverture, un tissu, une natte, 
une peau, de la paille, une ch. qlconque] ; tendre de tapis [un 
lieu, un meuble, un emplacement] (étendre des objets servant de 
tapis sur le sol de [une maison, une tente, un lieu qlconque] ; 
étendre des objets servant de tapis sur [un meuble, un emplace­ment]) » ‖ diffère d’eżżel « rendre droit (faire être en ligne droite) 
(confectionner de telle sorte qu’elle soit en ligne droite [une ch. qui n’est 
pas encore faite] ; redresser [une ch. qui n’est pas droite] ; tendre 
[un membre du corps]) ».

sefser ⵙⴼⵙⵔ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕfser, iessîfser, éd 
isefser, our issefser) ‖ faire étendre ‖ se c. av. 2 acc.

fâsser ⴼⵙⵔ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifâsser, our ifesser) ‖ 
étendre hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâfsâr ⵙⴼⵙⵔ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfsâr, our isefsir) ‖ 
faire hab. étendre ‖ se c. av. 2 acc.

ăfasar ⴼⵙⵔ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifesâren ⴼⵙⵔⵏ), daṛ fesâren ‖ 
fait d’étendre ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être étendu » et 
« fait de s’étendre » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsefser ⵙⴼⵙⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefsîren ⵙⴼⵙⵔⵏ), daṛ sefsîren ‖ 
fait de faire étendre.

ăfessoûr ⴼⵙⵔ sm. φ (n. d’u et col.) (pl. de div ou p. n. ifessoûrenⴼⵙⵔⵏ), daṛ fessoûren ‖ nom d’une plante non persistante 
(« fagonia Bruguieri Batt. » (B.T.)) (ar. « ṭeliḥia »).

ⴼⵙⵙ ifsas ⴼⵙⵙ vn. prim. ; conj. 79 « idras » ; (fesoŭs, fesoûs, éd ifsas, 
our fesous) ‖ être léger (ne pas être lourd) ‖ le suj. peut être une 
p., un an., ou une ch. ‖ fig. « être léger à la course (être rapide, 
doué de vitesse) (le suj. étant une p. ou un an.) » ‖ fig. « être leste (être 
rapide, agile, vif) (le suj. étant une p. ou un an.) » ‖ fig. « avoir 
l’esprit léger (être incapable de réflexions ni d’occupations graves, 
être irréfléchi, inconsidéré) » ‖ fig. « être de peu d’importance (le 
suj. étant une action, une parole, une peine physique ou 
morale, une affaire, etc.) » ‖ fig. ăfous ennît fesoûs « sa main 
est légère » et les phrases analogues signifient qlqf. « sa main est 
leste pour voler (il est voleur) » ou « sa main est leste pour 
frapper (il est prompt à frapper) » ‖ fig. aḍer ennît fesoûs « son 
pied est léger » et les phrases analogues signifient qlqf., lorsque le 
suj. est une fem., « son pied est leste pour courir de côté et d’autre 
(elle est coureuse, elle aime à vagabonder) ».

sefses ⵙⴼⵙⵙ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕfses, iessîfses, éd isefses, 
our issefses) ‖ rendre léger ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ fig. sefses 
imân nek « rends légère ta personne » sign. qlqf. « dépèche-toi » ‖ 
fig. sefses ăfous ennek « rends légère ta main » sign. qlqf. 
« dépèche-toi, dans ce que tu fais avec tes mains » ‖ fig. sefses 
aḍer ennek « rends léger ton pied » sign. qlqf. « dépèche-toi 
dans ta marche ».

nefses ⵏⴼⵙⵙ vn. f. 4 ; conj. 99 « bereġ » ; (innĕfses, iennîfses, éd 
iennefses, our innefses) ‖ être allégé au moyen l’un de l’autre 
(par la soustraction d’une partie de son poids à celui qui en a le plus, et 
l’addition de ce poids à celui qui en a le moins) (le suj. étant des p. ou des an. 
inégalement chargés, des charges de poids inégal, des récipients de 
poids inégal, ou leur contenu) ex. imnâs ennĕfsesen ⁒ les 
chameaux on été allégés au moyen les uns des autres (en ce qu’on 
a ôté une partie de leur charge aux plus pesamment chargés et qu’on l’a fait porter par les moins pesamment chargés) = 
êred innĕfses daṛ belbâḍ ⁒ le blé a été allégé au moyen 
l’un de l’autre dans les petits sacs (en ce qu’on fait passer 
une partie du blé des petits sacs les plus lourds dans les moins 
lourds).

sennefses ⵙⵏⴼⵙⵙ va. f. 4.1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isnefses, 
iesînefses, éd isennefses, our isnefses) ‖ alléger au moyen l’un 
de l’autre (d. le s. ci. d.).

tîfsâs ⵜⴼⵙⵙ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîfsâs, our itifsas) ‖ 
être hab. léger ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâfsâs ⵙⴼⵙⵙ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâfsâs, our 
isefsis) ‖ rendre hab. léger ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tânefsâs ⵜⵏⴼⵙⵙ vn. f. 4.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itânefsâs, 
our itenefsis) ‖ être hab. allégé au moyen l’un de l’autre.

sânefsâs ⵙⵏⴼⵙⵙ va. f. 4.1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isânefsâs, 
our isenefsis) ‖ alléger hab. au moyen l’un de l’autre.

tefessé ⵜⴼⵙⵉ sf. nv. prim. ; (pl. tefessiouîn ⵜⴼⵙⵓⵏ) ‖ fait d’être 
léger, légèreté ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăsefses ⵙⴼⵙⵙ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isefsîsen ⵙⴼⵙⵙⵏ), daṛ sefsîsen 
‖ fait de rendre léger ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ănefses ⵏⴼⵙⵙ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. inefsîsen ⵏⴼⵙⵙⵏ), daṛ nefsîsen 
‖ fait d’être allégé au moyen l’un de l’autre.

ăsennefses ⵙⵏⴼⵙⵙ sm. nv. f. 4.1 ; φ (pl. isennefsîsen ⵙⵏⴼⵙⵙⵏ), 
daṛ sennefsîsen ‖ fait d’alléger au moyen l’un de l’autre.

tăfasast ⵜⴼⵙⵙ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifesâsîn ⵜⴼⵙⵙⵏ), daṛ tfesâsîn) ‖ 
attelle (baguette rigide ou pièce de bois légère servant à maintenir 
un membre fracturé).

ⴼⵜ fat ⴼⵜ vn. prim. ; conj. 72 « fat » ; (iefoŭta, iefoûta, éd iefat, 
our iefouta) ‖ être privé [d’une p., d’un an., d’une ch. (pour ne pas 
les avoir obtenus, reçus, acquis)] ‖ peut avoir pour suj. une p., un 
an. ou une ch. ‖ se dit p. ex. d’un h. qui n’a pas obtenu une fem. 
qu’il désirait pour épouse, un chameau qu’il voulait acheter, 
un héritage qu’il espérait, un cadeau qu’il souhaitait, une 
bonne récolte qu’il espérait, des denrées qu’il cherchait à acheter, d’un 
an. qui n’a pas obtenu une proie ou une nourriture désirées, d’un 
sol qui n’a pas obtenu la pluie dont il avait besoin, etc. ‖ p. ext. 
« être privé [d’une p., d’un an., d’une ch. (qu’on possédait ou auxquels 
on avait droit)] » ‖ p. ext. « ne pas avoir de part [dans un mal 
matériel ou moral] ». Se dit de p., d’an., ou de ch. qui sont indemnes 
d’un mal qui aurait pu les atteindre, p. ex. qui ne sont pas atteints 
par une maladie contagieuse, un pillage, une sécheresse, une calamité qlconque, ou de p. qui n’ont pas trempé dans une 
mauvaise action que d’autres on commise, p. ex. qui n’ont pas 
eu de part dans un meurtre ou un vol ‖ diffère d’iġaou « ne rien 
gagner (ne faire aucun gain, ne faire aucun profit, ne rien obtenir) ».

seffoutou ⵙⴼⵜⵓ va. f. 1 ; conj. 143 « seffoutou » ; ω (isfata, iesîfata, 
éd iseffoutou, our isfata) ‖ priver (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. du 
prim.

seffout ⵙⴼⵜ va. f. 1 ; conj. 144 « seffout » ; ω (isfat, iesîfat, éd 
iseffout, our isfat) ‖ m. s. q. le pr. ‖ peu us.

tâfâta ⵜⴼⵜⴰ vn. f. 10bis ; conj. 240 « tâfâta » ; (itâfâta, our itefiti) 
‖ être hab. privé ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâfâta ⵙⴼⵜⴰ va. f. 1.10bis ; conj. 240 « tâfâta » ; ω (isâfâta, our 
isefiti) ‖ priver hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăfoûtou ⴼⵜⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifoûtoûten ⴼⵜⵜⵏ), daṛ foû­toûten ‖ fait d’être privé ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ peu us.

tefâtit ⵜⴼⵜⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tifâtîtîn ⵜⴼⵜⵜⵏ), daṛ tfâtîtîn ‖ 
m. s. q. le pr. ‖ plus us. que le pr.

ăseffoûtou ⵙⴼⵜⵓ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseffoûtoûten ⵙⴼⵜⵜⵏ), daṛ 
seffoûtoûten ‖ fait de priver ‖ a t. les. s. c. à c. de la f. 1.

ăseffâta ⵙⴼⵜⴰ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. iseffâtâten ⵙⴼⵜⵜⵏ ; fs. 
tăseffâtat ⵜⵙⴼⵜⵜ ; fp. tiseffâtâtîn ⵜⵙⴼⵜⵜⵏ), daṛ seffâtâten, 
daṛ tseffâtâtîn ‖ hom. (an., ou ch.) qui prive la p. qui l’emploie 
de ce qu’elle était en droit d’attendre de lui (h. (an., ou ch.) qui 
ne rapporte pas à la p. qui l’emploie ce qu’elle était en droit 
d’espérer de lui) ‖ se dit, p. ex., d’un fermier qu’on emploie à des 
cultures et qui travaille si mal qu’elles ne rapportent rien, d’une 
monture qu’on monte dans une expédition et qui se comporte si mal 
qu’elle fait qu’on revient sans butin, d’un terrain qu’on cultive 
et qui est si mauvais qu’il ne rapporte rien.

sîfât ⵙⴼⵜ sm. (s. s. pl.) ‖ syn. d’ăfoûtou ‖ mot ancien qui n’est 
plus us.

ⴼⵜⴾ eftek ⴼⵜⴾ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (iftĕk, iftâk, éd iftek, 
our iftik) ‖ fendre (faire une fente dans ; faire des fentes dans ; entr’ou­vrir sur une certaine longueur dans le milieu sans diviser en 2) [la 
peau d’une p., la peau d’un an., une ch.] ‖ a aussi les s. pas. et pron. 
« être fendu (d. le s. ci. d.) » et « se fendre (d. le s. ci. d.) » ‖ se dit des fentes de 
toute dimension faites avec un couteau, un instrument qlconque, un 
objet qlconque, ou avec la main en déchirant, dans le milieu de la 
peau d’une p. ou d’un an., ou dans le milieu d’une ch. qlconque, 
mur, bois, os, cuir, étoffe, papier, etc., et de celles qui se font d’elles-mêmes par usure dans les murs, les cuirs, les étoffes, etc. 
Ne se dit pas des gerçures de la peau, ni des crevasses qui se 
produisent dans le sol ‖ diffère de souret (Ta. 2) « fendre (faire 
une fente dans ; faire des fentes dans ; fendre en long (séparer en 2 
parties (ou en plusieurs parties) dans le sens de la longueur)) », 
qui peut avoir pour rég. dir. une ch. qlconque et se dit des fentes de 
toute espèce produites par n’importe quelle cause. On peut touj. 
remplacer eftek par souret (Ta. 2), mais non inversement ‖ 
v. ⴼⵍⵂ efleh.

seftek ⵙⴼⵜⴾ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕftek, iessîftek, éd 
iseftek, our isseftek) ‖ faire fendre ‖ se c. av. 2 acc.

neftek ⵏⴼⵜⴾ vn. f. 4 ; conj. 99 « bereġ » ; (innĕftek, iennîftek, éd 
ienneftek, our inneftek) ‖ se fendre réc. l’un l’autre (se faire 
réc. une fente (ou des fentes) l’un à l’autre) (le suj. étant des p. 
ou des an.) ‖ ne se dit que des p. qui se font des fentes au 
corps l’une de l’autre avec des armes ou des instruments, et des an. 
qui se font des fentes au corps l’un de l’autre avec leurs cornes.

fâttek ⴼⵜⴾ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifâttek, our ifettek) ‖ 
fendre hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron.

sâftâk ⵙⴼⵜⴾ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâftâk, our iseftik) 
‖ faire hab. fendre ‖ se c. av. 2 acc.

tâneftâk ⵜⵏⴼⵜⴾ vn. f. 4.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâneftâk, our 
iteneftik) ‖ se fendre hab. réc. l’un l’autre.

ăfatak ⴼⵜⴾ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifetâken ⴼⵜⴾⵏ), daṛ fetâken ‖ 
fait de fendre ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être fendu » et « fait 
de se fendre ».

ăseftek ⵙⴼⵜⴾ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseftîken ⵙⴼⵜⴾⵏ), daṛ seftîken ‖ fait 
de faire fendre.

ăneftek ⵏⴼⵜⴾ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. ineftîken ⵏⴼⵜⴾⵏ), daṛ neftîken ‖ 
fait de se fendre réc. l’un l’autre.

ăneftouk ⵏⴼⵜⴾ sm. φ (pl. ineftoûken ⵏⴼⵜⴾⵏ), daṛ neftoûken ‖ 
fente (petite ouverture en long) (naturelle, artificielle, ou accidentelle) 
[dans la peau d’une p., la peau d’un an., une ch.] ‖ se dit des fentes de 
toute dimension, naturelles, artificielles, ou accidentelles, qui se trouvent au milieu de la peau d’une p. ou d’un an., d’un mur, d’un bois, d’un os, 
d’un cuir, d’une étoffe, d’un papier, etc., qu’elles existent naturelle­ment, qu’elles aient été pratiquées avec un couteau, un instrument 
ou un objet qlconque, ou avec la main par déchirement, ou qu’elles 
se soient produites par usure. Ne se dit ni des gerçures de la peau, ni des crevasses du sol ‖ p. ext. « vulve (de femme ou d’animal) » 
‖ ăneftouk en tiṭ « fente de l’œil » sign. « ouverture de 
l’œil ». (Ex. ăneftouk en tiṭṭ ennît i meḳḳĕren ⁒ la fente 
de son œil une qui ayant été grande (la fente de son œil est 
grande, son œil est grand)) ‖ v. ⴼⴹⵉ feḍei, tăfeṭṭouit.

ⴼⵜⴾⵛ éfetekchi ⴼⵜⴾⵛⵉ sm. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. ifetekchîtenⴼⵜⴾⵛⵜⵏ), daṛ ăfetekchi (ĕfetekchi), daṛ fetekchîten ‖ nom d’une 
racine sauvage comestible ‖ l’éfetekchi est de couleur jaunâtre ; 
il diffère de l’ăhahel, de l’ăoukal et de la tămżellit. v. ⵂⵂⵍăhahel.

ⴼⵜⵍ eftel ⴼⵜⵍ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (iftĕl, iftâl, éd iftel, our 
iftil) ‖ être importun et indiscret (être ennuyeux par manque de 
réserve) ‖ se dit des p. et des an. domestiques qui touchent à tout, 
fatiguent par des demandes importunes, des familiarités excessives 
ou importunes, des propos importuns, des actes indiscrets, etc.

seftel ⵙⴼⵜⵍ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕftel, iessîftel, éd iseftel, 
our isseftel) ‖ rendre importun et indiscret.

fâttel ⴼⵜⵍ vn. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifâttel, our ifettel) ‖ être 
hab. importun et indiscret.

sâftâl ⵙⴼⵜⵍ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâftâl, our iseftil) ‖ 
rendre hab. importun et indiscret.

ouftel ⴼⵜⵍ sm. nv. prim. ; (pl. ouftelen ⴼⵜⵍⵏ) ‖ fait d’être importun 
et indiscret ; importunité et indiscrétion.

ăfatal ⴼⵜⵍ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifetâlen ⴼⵜⵍⵏ), daṛ fetâlen ‖ m. 
s. q. le pr.

ăseftel ⵙⴼⵜⵍ sm. nv. f. 1; φ (pl. iseftîlen ⵙⴼⵜⵍⵏ), daṛ seftîlen ‖ 
fait de rendre importun et indiscret.

ăneftoul ⵏⴼⵜⵍ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ineftâl ⵏⴼⵜⵍ ; fs. tăneftoultⵜⵏⴼⵜⵍ⵿ⵜ ; fp. tineftâl ⵜⵏⴼⵜⵍ), daṛ neftâl, daṛ tneftâl ‖ hom. 
importun et indiscret.

ⴼⵜⵍ téfetilt ⵜⴼⵜⵍ⵿ⵜ ✳ sf. φ (pl. tifetîlîn ⵜⴼⵜⵍⵏ), daṛ tăfetîlt (tĕfetilt), 
daṛ tfetîlîn ‖ mèche (coton que l’on met dans une lampe ou au 
centre d’une bougie, pour brûler) ‖ v. ⵏⵔ énir.

tăftilt ⵜⴼⵜⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tiftel ⵜⴼⵜⵍ), daṛ tĕftel ‖ lumière (produite 
en allumant qlq. ch. pour éclairer) ‖ une lampe, une bougie, une 
torche, une allumette, un feu petit ou grand sur le sol ou dans une 
cheminée, etc., allumés pour éclairer, sont des tăftilt.

ⴼⵜⵔⴶⵎ ăfeterġoum ⴼⵜⵔⴶⵎ sm. φ (pl. ifeterġâm ⴼⵜⵔⴶⵎ), daṛ feter­ġâm ‖ bûche (gros morceau de bois de chauffage).

ⴼⵜⵗ efteṛ ⴼⵜⵗ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (iftĕṛ, iftâṛ, éd ifteṛ, our iftiṛ) ‖ tendre comme tapis (étendre en guise de tapis) [un tapis, une couverture, un tissu, 
une natte, une peau, de la paille, une ch. qlconque] ; tendre de 
tapis [un lieu, un meuble, un emplacement] (étendre des objets 
servant de tapis sur le sol de [une maison, une tente, un lieu 
qlconque] ; étendre des objets servant de tapis sur [un meuble, un 
emplacement]) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être tendu comme 
tapis ; être tendu de tapis » et « se tendre comme tapis ; se tendre de 
tapis » ‖ se dit de toutes les ch. qu’on étend comme tapis à des p., des 
an., ou des ch., pour qu’ils se mettent ou qu’on les mette dessus, ou 
dont on tend des lieux ou des meubles sur lesquels on s’asseoit ou 
s’étend ‖ v. ⴼⵙⵔ efser.

sefteṛ ⵙⴼⵜⵗ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕfteṛ, iessîfteṛ, éd 
isefteṛ, our issefteṛ) ‖ faire tendre comme tapis ; faire tendre de 
tapis ‖ se c. av. 2 acc.

tefteṛ ⵜⴼⵜⵗ vn. f. 3bis ; conj. 99 « bereġ » ; (ittĕfteṛ, iettîfteṛ, éd 
iettefteṛ, our ittefteṛ) ‖ être tendu com. tapis ; être tendu de tapis ; 
se tendre com. tapis ; se tendre de tapis.

fâtteṛ ⴼⵜⵗ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ifâtteṛ, our ifetteṛ) ‖ 
tendre hab. com. tapis ; tendre hab. de tapis ‖ a aussi les s. pas. 
et pron.

sâftâṛ ⵙⴼⵜⵗ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâftâṛ, our iseftiṛ) ‖ 
faire hab. tendre com. tapis ; faire hab. tendre de tapis ‖ se c. av. 
2 acc.

tâteftâṛ ⵜⵜⴼⵜⵗ vn. f. 3bis.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâteftâṛ, our 
iteteftiṛ) ‖ être hab. tendu com. tapis ; être hab. tendu de tapis ; 
se tendre hab. com. tapis ; se tendre hab. de tapis.

tîftâṛ ⵜⴼⵜⵗ vn. f. 3bis.13 ; conj. 247 « tîksân » ; (itîftâṛ, our iteftiṛ) 
‖ m. s. q. le pr.

ăfataṛ ⴼⵜⵗ sm. nv. prim. ; φ (pl. ifetâṛen ⴼⵜⵗⵏ), daṛ fetâṛen ‖ 
fait de tendre com. tapis ; fait de tendre de tapis ‖ a aussi les s. pas. 
et pron. « fait d’être tendu com. tapis ; fait d’être tendu de tapis » et 
« fait de se tendre com. tapis ; fait de se tendre de tapis ».

tafteḳ ⵜⴼⵜⵈ sf. nv. prim. ; φ (pl. tifettâṛ ⵜⴼⵜⵗ), daṛ tĕfteḳ (tăfteḳ), 
daṛ tfettâṛ ‖ m. s. q. le pr. ‖ p. ext. « tapis (tapis proprement dit, 
couverture, tissu, natte, peau, paille, ch. qlconque qu’on étend pour 
servir de tapis) ». D. ce s., est syn. d’ăsefteṛ et plus us. que lui.

ăsefteṛ ⵙⴼⵜⵗ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseftîṛen ⵙⴼⵜⵗⵏ), daṛ seftîṛen ‖ 
fait de faire tendre com. tapis ; fait de faire tendre de tapis.

ătefteṛ ⵜⴼⵜⵗ sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. iteftîṛen ⵜⴼⵜⵗⵏ), daṛ teftîṛenfait d’être tendu com. tapis ; fait d’être tendu de tapis ; fait de se 
tendre com. tapis ; fait de se tendre de tapis.

ăsefteṛ ⵙⴼⵜⵗ sm. φ (pl. iseftâṛ ⵙⴼⵜⵗ), daṛ seftâṛ ‖ tapis (tapis 
proprement dit, couverture, tissu, natte, peau, paille, ch. qlconque 
qu’on étend pour servir de tapis) ‖ syn. de tafteḳ empl. d. ce s., et 
moins us. que tafteḳ.

ⴼⵜⵙ téfetest ⵜⴼⵜⵙ⵿ⵜ sf. φ (pl. tifetesîn ⵜⴼⵜⵙⵏ), daṛ tăfetest (tĕfetest), 
daṛ tfetesîn ‖ ocre rouge sous forme de pierre tendre ‖ la téfetest, 
réduite en poudre, sert de fard pour le visage des femmes et 
qlqf. de remède pour les yeux ‖ diffère de makara « ocre jaune 
sous forme de pierre tendre » ‖ diffère de tămeġhoit « ocre rouge 
sous forme de terre ».

ⴼⵜⵥ ăfteżżen ⴼⵜⵥⵏ sm. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. ifteżżânⴼⵜⵥⵏ), daṛ ĕfteżżân ‖ nom d’une plante non persistante (« zilla 
macroptera Cosson » (B. T.)) (ar. « chebreg »).

ăfteżżen em Makket ⴼⵜⵥⵏⵎⴾⵜ (m. à m. « ăfteżżen de La Mecque ») 
sm. φ (col. s. n. d’u.) (pl. de div. ifteżżân em Makket ⴼⵜⵥⵏⵎⴾⵜ), daṛ 
ĕfteżżân em Makket ‖ pois chiches.

ⴼⵟⵉ tăfeṭṭouit ‖ v. ⴼⴹⵉ feḍei.

ⴼⵥ effeż ⴼⵥ va. prim. ; conj. 27 « eddel » ; (iffĕż, iffâż, éd iffeż, our 
iffiż) ‖ mâcher (broyer avec les dents) ‖ a aussi les s. pas. et pron. 
« être mâché » et « se mâcher ».

neffeż ⵏⴼⵥ vn. f. 4 ; conj. 99 « bereġ » ; (innĕffeż, iennîffeż, éd 
ienneffeż, our inneffeż) ‖ être mâché ‖ ne s’empl. qu’au fig., le suj. 
étant un membre de p. ou d’an., une étoffe, une peau, comprimés 
par accident entre 2 corps durs, pour exprimer qu’ils ont été 
meurtris et broissés et com. mâchés.

tâffeż ⵜⴼⵥ va. f. 6 ; conj. 226 « tâddel » ; (itâffeż, our iteffeż) ‖ 
mâcher hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron.

tâneffâż ⵜⵏⴼⵥ vn. f. 4.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâneffâż, our 
iteneffiż) ‖ être hab. mâché ‖ a le s. c. à c. de la f. 4.

oûfoûż ⴼⵥ sm. nv. prim. ; (pl. oûfoûżen ⴼⵥⵏ) ‖ fait de mâcher ‖ 
a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être mâché » et « fait de se 
mâcher ».

ăneffeż ⵏⴼⵥ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. ineffîżen ⵏⴼⵥⵏ), daṛ neffîżen ‖ 
fait d’être mâché ‖ a le s. c. à c. de la f. 4.

ⴼⵥ feżż ⴼⵥ sm. (s. s. pl.) ‖ « feżż » ; mot sans signification figurant le 
bruit d’un liquide ou d’un gaz enfermés dans un récipient qui 
en jaillissent avec force, ou celui d’une ch. qui est projetée à 
terre avec violence ‖ sign. aussi « bruit produit par un vent sortant du fondement ». v. ⵔⴹ ereḍ.

enfeż ⵏⴼⵥ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (infĕż, infâż, éd infeż, our 
infiż) ‖ faire faire « feżż » (faire tomber bruyamment par terre en lui faisant 
produire le son « feżż » [une p., un an., une ch.] ; faire ronfler bruyam­ment [le feu] (en accumulant le bois et l’allumant de manière 
qu’il fasse un grand feu produisant le son « feżż »)) ‖ a aussi le s. 
pas. « être fait faire « feżż » (faire « feżż ») (d. le s. ci. d.) ».

nâffeż ⵏⴼⵥ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (inâffeż, our ineffeż) ‖ faire 
hab. faire « feżż » ‖ a aussi le s. pas.

ănafaż ⵏⴼⵥ sm. nv. prim. ; φ (pl. inefâżen ⵏⴼⵥⵏ), daṛ nefâżen ‖ 
fait de faire faire « feżż » ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être fait faire 
« feżż » ».

feżżâman ⴼⵥⵎⵏ sm. (s. et pl.) ‖ nom d’une plante non persistante 
(« mesembryanthemum edule L » (B. T.)) ‖ le feżżâman a ses feuilles 
gonflées d’eau qui jaillit quand on les brise.

tăféżża ⵜⴼⵥⴰ sf. φ (pl. tiféżżaouîn ⵜⴼⵥⵓⵏ), daṛ tféżżaouîn ‖ 
urine (d’an.) ‖ p. ext. sign. qlqf. « urine (d’humain) ». D. ce s., est 
syn. d’ăouas et d’ăhîda ‖ d. le s. « urine (d’an.) », est syn. d’ăouas.

ⴼⵥ afeżou ⴼⵥⵓ sm. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. ifeżouân ⴼⵥⵓⵏ),daṛ ĕfeżou (ăfeżou), daṛ feżouân ‖ nom d’une plante persistante 
(« panicum turgidum Forsk » (B. T.)) (ar. « merkeba ») ‖ p. ext. 
« grain produit par l’afeżou ». Le grain d’afeżou est comestible ‖ 
l’afeżou pousse par touffes : afeżou employé comme n. d’u. signifie 
« une touffe d’afeżou » ; afeżou employé comme pl. de p. n. signifie « des 
touffes d’afeżou ».

tăfeżout ⵜⴼⵥⵜ sf. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. tifeżoûtînⵜⴼⵥⵜⵏ), daṛ tfeżoûtîn ‖ nom d’une plante non persistante ‖ la 
tăfeżout ressemble à l’afeżou, mais est plus tendre que lui.

tălenfeżout ⵜⵍⵏⴼⵥⵜ sf. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. tilenfeżoûtînⵜⵍⵏⴼⵥⵜⵏ, tilenfeża ⵜⵍⵏⴼⵥⴰ), daṛ tlenfeżoûtîn, daṛ tlenfeża ‖ nom 
d’une plante non persistante ‖ la tălenfeżout ressemble à l’afeżou et 
à la tăfeżout.

ⴼⵥⵎⵏ feżżâman ‖ v. ⴼⵥ feżż.