Dictionnaire philosophique/La Raison par alphabet - 6e ed. - Cramer (1769)/Salomon

Cramer (Tome 2p. 140-152).

SALOMON.



Le nom de Salomon a toûjours été révéré dans l’Orient. Les ouvrages qu’on croit de lui, les annales des Juifs, les fables des Arabes ont porté sa renommée jusqu’aux Indes. Son règne est la grande époque des Hébreux.

Il était le troisième Roi de la Palestine. Le premier livre des Rois dit que sa mère Betzabée obtint de David qu’il fît couronner Salomon son fils au lieu de son aîné Adonias. Il n’est pas surprenant qu’une femme complice de la mort de son premier mari, ait eu assez d’artifice pour faire donner l’héritage au fruit de son adultère, & pour faire déshériter le fils légitime, qui de plus était l’aîné.

C’est une chose très remarquable que le prophète Nathan qui était venu reprocher à David son adultère, le meurtre d’Urie, le mariage qui suivit ce meurtre, fût le même qui depuis seconda Betzabée pour mettre sur le trône Salomon né de ce mariage sanguinaire & infâme. Cette conduite, à ne raisonner que selon la chair, prouverait que ce prophète Nathan avait, selon les tems, deux poids & deux mesures. Le livre même ne dit pas que Nathan reçût une mission particulière de Dieu, pour faire déshériter Adonias. S’il en eut une, il faut la respecter. Mais nous ne pouvons admettre que ce que nous trouvons écrit.

Adonias, exclu du trône par Salomon, lui demanda pour toute grace, qu’il lui permît d’épouser Abisag, cette jeune fille qu’on avait donnée à David pour le réchauffer dans sa vieillesse.

L’Écriture ne dit point si Salomon disputait à Adonias la concubine de son père ; mais elle dit que Salomon, sur cette seule demande, le fit assassiner. Apparemment que Dieu, qui lui donna l’esprit de sagesse, lui refusa alors celui de justice & d’humanité, comme il lui refusa depuis le don de la continence.

Il est dit dans le même livre des Rois, qu’il était maître d’un grand royaume, qui s’étendait de l’Euphrate à la mer Rouge & à la Méditerranée ; mais malheureusement il est dit en même tems que le Roi d’Égypte avait conquis le pays de Gazer dans le Canaan, & qu’il donna pour dot la ville de Gazer à sa fille, qu’on prétend que Salomon épousa ; il est dit qu’il y avait un Roi à Damas. Les royaumes de Sidon & de Tyr florissaient. Entouré d’États puissants, il manifesta sans doute sa sagesse, en demeurant en paix avec eux tous. L’abondance extrême qui enrichit son pays ne pouvait être que le fruit de cette sagesse profonde, puisque du tems de Saül il n’y avait pas un ouvrier en fer dans son pays, & qu’on ne trouva que deux épées quand il fallut que Saül fît la guerre aux Philistins, auxquels les Juifs étaient soumis.

Saül, qui ne possédait d’abord dans ses États que deux épées, eut bientôt une armée de trois cent trente mille hommes. Jamais le Sultan des Turcs n’a eu de si nombreuses armées ; il y avait là de quoi conquérir la terre. Ces contradictions semblent exclure tout raisonnement : mais ceux qui veulent raisonner trouvent difficile que David qui succède à Saül vaincu par les Philistins, ait pû pendant son administration fonder un vaste empire.

Les richesses qu’il laissa à Salomon sont encor plus incroyables : il lui donna comptant cent trois mille talents d’or, & un million treize mille talents d’argent. Le talent d’or des Hébreux vaut environ six mille livres sterling ; le talent d’argent environ cinq cents livres sterling. La somme totale du legs en argent comptant, sans les pierreries & les autres effets, & sans le revenu ordinaire proportionné sans doute à ce trésor, montait à un milliard cent dix-neuf millions cinq cent mille livres sterling, ou à cinq milliards cinq cent quatre-vingt-dix-sept millions d’écus d’Allemagne, ou à vingt-cinq milliards six cent quarante-huit millions de France : il n’y avait pas alors autant d’espèces circulantes dans le monde entier.

On ne voit pas après cela pourquoi Salomon se tourmentait tant à envoyer ses flottes au pays d’Ophir pour rapporter de l’or. On devine encor moins comment ce puissant Monarque n’avait pas dans ses vastes États un seul homme qui sût couper du bois dans la forêt du Liban. Il fut obligé de prier Hiram roi de Tyr de lui prêter des fendeurs de bois & des ouvriers pour le mettre en ouvre. Il faut avouer que ces contradictions exercent le génie des commentateurs.

On servait par jour pour le dîner & le souper de sa maison cinquante bœufs & cent moutons, & de la volaille & du gibier à proportion ; ce qui peut aller par jour à soixante mille livres pesant de viande. Cela fait une bonne maison. On ajoute qu’il avait quarante mille écuries & autant de remises pour ses chariots de guerre, mais seulement douze mille écuries pour sa cavalerie. Voilà bien des chariots pour un pays de montagnes, & c’était un grand appareil pour un Roi dont le prédécesseur n’avait eu qu’une mule à son couronnement, & pour un terrain qui ne nourrit que des ânes.

On n’a pas voulu qu’un Prince qui avait tant de chariots se bornât à un petit nombre de femmes ; on lui en donne sept cents, qui portaient le nom de Reines ; & ce qui est étrange, c’est qu’il n’avait que trois cents concubines, contre la coutume des Rois, qui ont d’ordinaire plus de maîtresses que de femmes. Il entretenait quatre cent douze mille chevaux, sans doute pour aller se promener avec elles le long du lac de Genézareth, ou vers celui de Sodome, ou vers le torrent de Cédron, qui serait un des endroits les plus délicieux de la terre, si ce torrent n’était pas à sec neuf mois de l’année, & si le terrain n’était pas un peu pierreux.

Quant au temple qu’il fit bâtir, & que les Juifs ont cru le plus bel ouvrage de l’Univers, si les Bramantes, les Michel Anges & les Palladio avaient vû ce bâtiment, ils ne l’auraient pas admiré ; c’était une espèce de petite forteresse quarrée, qui renfermait une cour, & dans cette cour un édifice de quarante coudées de long, & un autre de vingt ; & il est dit seulement que ce second édifice, qui était proprement le temple, l’oracle, le saint des saints, avait vingt coudées de large comme de long, & vingt de haut. Il n’y a point d’architecte en Europe, qui ne regardât un tel bâtiment comme un monument de barbares.

Les livres attribués à Salomon, ont duré plus que son temple. C’est peut-être une des grandes preuves de la force des préjugés & de la faiblesse de l’esprit humain.

Le nom seul de l’auteur a rendu ces livres respectables : on les a crus bons parce qu’on les a crus d’un Roi, & que ce Roi passait pour le plus sage des hommes.

Le premier ouvrage qu’on lui attribue, est celui des Proverbes. C’est un recueil de maximes triviales, basses, incohérentes, sans goût, sans choix & sans dessein. Peut-on se persuader qu’un Roi éclairé ait composé un recueil de sentences dans lesquelles on n’en trouve pas une seule qui regarde la manière de gouverner ; la politique, les mœurs des courtisans, les usages de la cour ?

On y voit des chapitres entiers où il n’est parlé que de gueuses, qui vont inviter les passants dans les ruës à coucher avec elles.

Qu’on prenne au hasard quelques-uns de ces proverbes.

Il y a trois choses insatiables, & une quatrième qui ne dit jamais, c’est assez ; le sépulcre, la matrice, la terre, qui n’est jamais rassasiée d’eau ; & le feu, qui est la quatrième, ne dit jamais, c’est assez.

Il y a trois choses difficiles, & j’ignore entièrement la quatrième. La voye d’un aigle dans l’air, la voye d’un serpent sur la pierre, la voye d’un vaisseau sur la mer, & la voye d’un homme dans une femme.

Il y a quatre choses qui sont les plus petites de la terre, & qui sont plus sages que les sages ; les fourmis, petit peuple qui se prépare une nourriture pendant la moisson ; le lièvre, peuple faible qui couche sur des pierres ; la sauterelle, qui n’ayant pas de Rois, voyage par troupes ; le lézard, qui travaille de ses mains & qui demeure dans les palais des Rois.

Est-ce à un grand roi, au plus sage des mortels qu’on ose imputer des niaiseries si basses & si absurdes ? Ceux qui le font auteur de ces plates puérilités, & qui croient les admirer, ne sont pas assurément les plus sages des hommes.

Les Proverbes ont été attribués à Isaïe, à Elzia, à Sobna, à Éliacin, à Joaké, & à plusieurs autres. Mais qui que ce soit qui ait compilé ce recueil de sentences orientales, il n’y a pas d’apparence que ce soit un Roi qui s’en soit donné la peine. Aurait-il dit, que la terreur du Roi est comme le rugissement du lion ? C’est ainsi que parle un sujet ou un esclave, que la colère de son maître fait trembler. Salomon aurait-il tant parlé de la femme impudique ? Aurait-il dit, ne regardez point le vin quand il paraît clair, & que sa couleur brille dans le verre ?

Je doute fort qu’on ait eu des verres à boire du tems de Salomon ; c’est une invention fort récente ; toute l’antiquité buvait dans des tasses de bois ou de métal ; & ce seul passage indique que cette rhapsodie juive fut composée dans Alexandrie, ainsi que tant d’autres livres juifs.[1]

L’Ecclésiaste, que l’on met sur le compte de Salomon, est d’un ordre & d’un goût tout différent. Celui qui parle dans cet ouvrage est un homme détrompé des illusions de la grandeur, lassé de plaisirs, & dégoûté de la science. C’est un philosophe Épicurien, qui répète à chaque page que le juste & l’impie sont sujets aux mêmes accidens, que l’homme n’a rien de plus que la bête, qu’il vaut mieux n’être pas né que d’exister, qu’il n’y a point d’autre vie, & qu’il n’y a rien de bon & de raisonnable que de jouïr en paix du fruit de ses travaux avec la femme qu’on aime.

Tout l’ouvrage est d’un matérialiste qui est à la fois sensuel & dégoûté. Il semble seulement qu’on ait mis au dernier verset un mot édifiant sur Dieu, pour diminuer le scandale qu’un tel livre devait causer.

Les critiques auront de la peine à se persuader que ce livre soit de Salomon. Il n’est pas naturel qu’il ait dit : malheur à la terre qui a un Roi enfant. Les Juifs n’avaient point eu encor de tels Rois.

Il n’est pas naturel qu’il ait dit, j’observe le visage du Roi. Il est bien plus vraisemblable que l’auteur a voulu faire parler Salomon, & que par cette aliénation d’esprit dont tous les ouvrages des Juifs sont remplis, il a oublié souvent dans le corps du livre que c’était un Roi qu’il faisait parler.

Ce qui est toûjours surprenant, c’est que l’on ait consacré cet ouvrage impie parmi les livres canoniques. S’il fallait établir aujourd’hui le canon de la Bible, on n’y mettrait certainement pas l’Ecclésiaste ; mais il fut inséré dans un tems où les livres étaient très rares, où ils étaient plus admirés que lus. Tout ce qu’on peut faire aujourd’hui, c’est de pallier autant qu’il est possible l’Épicuréisme qui règne dans cet ouvrage. On a fait pour l’Ecclésiaste comme pour tant d’autres choses qui révoltent bien autrement. Elles furent établies dans des tems d’ignorance ; & on est forcé, à la honte de la raison, de les soutenir dans des tems éclairés, & d’en déguiser ou l’absurdité ou l’horreur par des allégories.

Le Cantique des Cantiques est encor attribué à Salomon, parce que le nom de roi s’y trouve en deux ou trois endroits, parce qu’on fait dire à l’amante, qu’elle est belle comme les peaux de Salomon, parce que l’amante dit qu’elle est noire, & qu’on a cru que Salomon désignait par là sa femme Égyptienne.

Ces trois raisons sont également ridicules :

1.o Quand l’amante, en parlant à son amant, dit : le Roi m’a menée dans ses celliers, elle parle visiblement d’un autre que de son amant : donc le Roi n’est pas cet amant : c’est le Roi du festin, c’est le paranimphe, c’est le maître de la maison qu’elle entend : & cette Juive est si loin d’être la maîtresse d’un Roi, que dans tout le cours de l’ouvrage c’est une bergère, une fille des champs qui va chercher son amant à la campagne & dans les ruës de la ville, & qui est arrêtée aux portes par les gardes qui lui volent sa robe.

2.o Je suis belle comme les peaux de Salomon, est l’expression d’une villageoise qui dirait, Je suis belle comme les tapisseries du Roi : & c’est précisément parce que le nom de Salomon se trouve dans cet ouvrage qu’il ne saurait être de lui. Quel monarque ferait une comparaison si ridicule ? Voyez, dit l’amante au 3e chapitre, voyez le roi Salomon avec le diadème dont sa mère l’a couronné au jour de son mariage. Qui ne reconnaît à ces expressions la comparaison ordinaire que font les filles du peuple en parlant de leurs amans ? Elles disent : il est beau comme un prince, il a un air de Roi, &c.

3.o Il est vrai que cette bergère qu’on fait parler dans ce Cantique amoureux, dit qu’elle est hâlée du soleil, qu’elle est brune. Or si c’était là la fille du Roi d’Égypte, elle n’était point si hâlée. Les filles de qualité en Égypte sont blanches. Cléopatre l’était ; & en un mot ce personnage ne peut être à la fois une fille de village & une Reine.

Il se peut qu’un monarque, qui avait mille femmes ait dit à l’une d’elles, qu’elle me baise d’un baiser de sa bouche, car vos tétons sont meilleurs que le vin ; un Roi & un berger, quand il s’agit de baiser sur la bouche, peuvent s’exprimer de la même manière. Il est vrai qu’il est assez étrange qu’on ait prétendu que c’était la fille qui parlait en cet endroit, & qui faisait l’éloge des tétons de son amant.

Je ne nierai pas encor qu’un Roi galant ait fait dire à sa maîtresse, Mon bien-aimé est comme un bouquet de myrrhe, il demeurera entre mes tétons. Je n’entends pas trop ce que c’est qu’un bouquet de myrrhe ; mais enfin quand la bien-aimée avise son bien-aimé, de lui passer la main gauche sur le cou, & de l’embrasser de la main droite, je l’entends fort bien.

On pourrait demander quelques explications à l’auteur du Cantique, quand il dit ; Votre nombril est comme une coupe dans laquelle il y a toûjours quelque chose à boire ; votre ventre est comme un boisseau de froment, vos tétons sont comme deux faons de chevreuil, & votre nez est comme la tour du Mont Liban.

J’avoue que les églogues de Virgile sont d’un autre stile ; mais chacun a le sien, & un Juif n’est pas obligé d’écrire comme Virgile.

C’est apparemment encor un beau tour d’éloquence orientale, que de dire, Notre sœur est encor petite, elle n’a point de tétons ; que ferons-nous de notre sœur ? Si c’est un mur, bâtissons dessus ; si c’est une porte, fermons-la.

À la bonne heure que Salomon le plus sage des hommes ait parlé ainsi dans ses goguettes. Mais plusieurs Rabbins ont soutenu que non-seulement cette petite églogue voluptueuse n’était pas du Roi Salomon, mais qu’elle n’était pas autentique. Théodore de Mopsueste était de ce sentiment, & le célèbre Grotius appelle le Cantique des Cantiques un ouvrage libertin, Flagitiosus ; cependant il est consacré, & on le regarde comme une allégorie perpétuelle du mariage de Jésus-Christ avec son Église. Il faut avouer que l’allégorie est un peu forte, & qu’on ne voit pas ce que l’Église pourrait entendre quand l’auteur dit que sa petite sœur n’a point de tétons.

Après tout, ce Cantique est un morceau précieux de l’antiquité. C’est le seul livre d’amour qui nous soit resté des Hébreux. Il est vrai que c’est une rapsodie inepte, mais il y a beaucoup de volupté. Il n’y est question que de baiser sur la bouche, de tétons qui valent mieux que du vin, de jouës qui sont de la couleur des tourterelles. Il y est souvent parlé de jouïssance. C’est une églogue juive. Le style est comme celui de tous les ouvrages d’éloquence des Hébreux, sans liaison, sans suite, plein de répétitions, confus, ridiculement métaphorique ; mais il y a des endroits qui respirent la naïveté & l’amour.

Le Livre de la Sagesse est dans un goût plus sérieux ; mais il n’est pas plus de Salomon que le Cantique des Cantiques. On l’attribue communément à Jésus fils de Sirac, d’autres à Philon de Biblos ; mais quel que soit l’auteur, il paraît que de son tems on n’avait point encor le Pentateuque, car il dit au chap. 10. qu’Abraham voulut immoler Isaac du tems du déluge ; & dans un autre endroit, il parle du patriarche Joseph comme d’un Roi d’Égypte.

Pour l’Ecclésiaste, dont nous avons déjà parlé, Grotius prétend qu’il fut écrit sous Zorobabel. Nous avons vû avec quelle liberté l’auteur de l’Ecclésiaste s’exprime ; on sait qu’il dit que les hommes n’ont rien de plus que les bêtes ; qu’il vaut mieux n’être pas né que d’exister ; qu’il n’y a point d’autre vie, qu’il n’y a rien de bon que de se réjouïr dans ses œuvres avec celle qu’on aime.

Il se pourrait faire que Salomon eût tenu de tels discours à quelques-unes de ses femmes ; on prétend que ce sont des objections qu’il se fait ; mais ces maximes qui ont l’air un peu libertin, ne ressemblent point du tout à des objections ; & c’est se moquer du monde, d’entendre dans un auteur le contraire de ce qu’il dit.

Au reste, plusieurs Pères ont prétendu que Salomon avait fait pénitence ; ainsi on peut lui pardonner.

Il y a grande apparence que Salomon était riche & savant, pour son tems & pour son peuple. L’exagération, compagne inséparable de la grossièreté, lui attribua des richesses qu’il n’avait pu posséder, & des livres qu’il n’avait pu faire. Le respect pour l’antiquité a depuis consacré ces erreurs.

Mais que ces livres aient été écrits par un Juif, que nous importe ? Notre Religion Chrétienne est fondée sur la Juive, mais non pas sur tous les livres que les Juifs ont faits. Pourquoi le Cantique des Cantiques sera-t-il plus sacré pour nous que les fables du Talmud ? C’est, dit-on, que nous l’avons compris dans le canon des Hébreux : & qu’est-ce que ce canon ? C’est un recueil d’ouvrages autentiques. Eh bien un ouvrage pour être autentique est-il divin ? Une histoire des Roitelets de Juda & de Sichem, par exemple, est-elle autre chose qu’une histoire ? Voilà un étrange préjugé. Nous avons les Juifs en horreur, & nous voulons que tout ce qui a été écrit par eux & recueilli par nous, porte l’empreinte de la Divinité. Il n’y a jamais eu de contradiction si palpable.


  1. Un pédant a cru trouver une erreur dans ce passage : il a prétendu qu’on a mal traduit par le mot de verre le gobelet qui était, dit-il, de bois ou de métal ; mais comment le vin aurait-il brillé dans un gobelet de métal ou de bois ? & puis qu’importe !