Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Saporta


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SAPORTA (Antoine), professeur royal en médecine dans l’université de Montpellier[* 1], et chancelier de la même université, a vécu au XVIe. siècle. Son traité de Tumoribus præter naturam fut publié à Lyon, l’an 1624. in-12, par les soins de Henri Gras[a], médecin de la faculté de Montpellier, et agréé au collége des médecins de Lyon. Il avait été en dépôt assez long-temps parmi les papiers de François Ranchin, à qui il fut dédié. Je ne saurais dire si notre Saporta était fils de Louis Saporta, médecin célèbre (A) ; mais je sais qu’il était père de Jean Saporta, auteur d’un traité de Lue venereâ, qui fut imprimé avec celui de Tumoribus præter naturam.

  1. * D’après un article fourni par Astruc aux Mémoires de Trévoux, août 1731, Leclerc dit que Saporta était natif de Montpellier : qu’il fut professeur en cette ville, l’an 1539, doyen en 1552, chancelier en 1556, et qu’il mourut en 1573.
  1. Et non par les soins mêmes de l’auteur, comme l’assure M. Konig.

(A) Louis Saporta médecin célèbre. ] « Il était docteur et professeur en l’université de Lérida, où il avait enseigné la médecine l’espace de neuf ans[1]. » Après quoi il se retira à Avignon ; mais il fallut pour y demeurer qu’il fit tous les actes nécessaires pour être docteur de l’académie d’Avignon. De là, désirant se retirer à Montpellier, il fut obligé de faire tous les actes pour être docteur de l’université de cette ville, au rapport de Laurens Joubert, de sorte qu’il a été trois fois docteur[2].

  1. Riolan, Recherches sur les Écoles en médecine, pag. 165.
  2. Idem., ibid., pag. 166.

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