Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Mopsus


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MOPSUS. Il y a principalement deux personnes de ce nom dans les livres des anciens : l’un était fils d’Ampycus et de Chloris : l’autre était fils de Tirésias, selon quelques-uns, ou de Manto, fille de Tirésias, selon quelques autres [a]. Nous allons dire quelque chose de chacun. Mopsus, fils d’Ampycus, était élève d’Apollon dans la science des augures, et se fit extrêmement valoir par cette science durant l’expédition des Argonautes [b]. On le surnomme Titarésien [c], du nom de sa patrie qui était dans le pays des Lapithes en Thessalie. Ce ne fut point en son pays qu’il obtint sa principale gloire, mais en Afrique. Il y avait pris terre s’étant égaré de sa route en revenant de Colchos, et y était mort d’une morsure de serpent [d]. Il fut enterré, dit-on, près de Teuchira, l’une des villes de la Pentapole [e] (A), et honoré d’un temple dans la province de Cyrène (B), qui devint fameux par un oracle, dont la première institution est attribuée à Battus le Cyrénien [f]. Ammien Marcellin nous apprend [g] que les mânes héroïques de Mopsus, enterrés en Afrique, soulageaient plusieurs sortes de douleurs, et les guérissaient la plupart du temps. Cet historien fait là une faute qui lui est commune avec quelques autres auteurs (C). Quant à l’autre Mopsus, je vois que le même Strabon, qui le fait fils de Tirésias, à la fin du IXe. livre, le fait fils d’Apollon et de Manto dans le livre XIII et dans le XIVe., et que Pausanias [h] le fait fils de Manto et de Rhacius, chef d’une colonie qui était passée de l’île de Crète en Asie. Rien de tout cela n’est facile à concilier avec la royauté d’Argos, ni avec l’épithète nationale d’Argien qu’on lui a donnée (D). Tous ceux qui parlent de lui en font un grand maître dans la science de deviner. On prétend qu’il fit crever Calchas, le fameux Calchas, qui avait eu l’intendance générale des augures pendant la longue guerre de Troie ; qu’il le fit, dis-je, crever, en disputant avec lui à qui mieux devinerait (E). Calchas était allé à pied de Troie à Claros avec Amphilochus, et, pour éprouver les forces de Mopsus, il lui avait demandé en lui montrant une truie pleine, combien elle portait de petits. On lui fit réponse qu’elle en portait trois, dont l’un était une femelle. La chose se trouva véritable. Mopsus demanda à son tour à Calchas le nombre précis des figues qui étaient sur un certain figuier. Calchas ne le put dire et en mourut de regret [i]. Personne, s’il est tant soit peu versé dans les livres, ne s’étonnera que ce conte soit rapporté diversement ; car à juger des choses par l’expérience, c’est une fatalité que notre nature humaine ne peut éviter. Il y a donc des auteurs qui disent [j] que ce fut Calchas qui demanda le nombre des figues [k], et que Mopsus lui répondit qu’il y en avait dix mille, et qu’elles pourraient tenir toutes à une près dans une certaine mesure qu’il lui nomma. Cette réponse, parfaitement vérifiée par l’épreuve, fit mourir Calchas de chagrin. D’autres disent que Calchas ne donna à deviner que le nombre des petits de la truie, et que la seule justesse de la réponse qu’on lui fit le tua, sans qu’il fût besoin qu’on lui proposât à son tour une question qu’il ne put soudre. Il y en a qui soutiennent que ceci se passa non à Claros, mais dans la Cilicie [l]. Une autre espèce de contestation fit périr Mopsus (F) ; car on conte [m] que lui et Amphilochus partirent de Troie, et s’en allèrent bâtir la ville de Mallus dans la Cilicie. Qu’Amphilochus en sortit pour aller à Argos. Que n’y trouvant point ce qu’il avait espéré, il fut rejoindre Mopsus, qui ne voulut plus de lui. Qu’ils se battirent en duel et s’entretuèrent, et que leurs tombeaux, que l’on montrait à Margasa, proche de la rivière de Pyrame, furent tellement situés, que de l’un on ne pouvait pas avoir la vue de l’autre. Il est certain que la Cilicie n’a pas été le moindre théâtre de Mopsus : il y a bâti des villes [n] : celle qui s’appelait Mopsueste [o] avait une relation particulière à sa personne ; et c’était dans la Cilicie qu’il était révéré comme un dieu, et qu’il rendait des oracles [p]. Plutarque en conte une histoire qui confondit l’incrédulité des épicuriens [q].

Notez que l’application à deviner n’empêcha point Mopsus de procréer des enfans. Il eut trois filles, Rhode, Méliade et Pamphylie : leur nom fut donné à quelques pays [r].

  1. Hygin. cap. XIV ; Scholiasti. Apollon., in lib. I, vs. 65.
  2. Hygin. ibid., Apollon. Argonaut., lib. I vs. 65. Valer. Flaccus, Argon. lib. I, vs. 383, et passim alibi. Statius, Theb., lib. III, vs. 521.
  3. Apollon., lib. I, vs. 65 ; Hesiod. in Scuto.
  4. Apollon., lib. I, vs. 80, et lib. IV, vs. 1520.
  5. Lycophron. Cassand. vs. 877 ; Clem. Alexandrin. Stromat., lib. I.
  6. Clem. Alex., ibid.
  7. Lib. XIV, cap. VIII.
  8. Lib. VII, pag. 207.
  9. Strabo, lib. XIII, pag. m. 442 ; Lycophr., vs. 425.
  10. Strabo, ibid.
  11. Servius in Eclog. VI Virgilii, vs. 72, dit en s’appuyant sur le poëte Euphorion, que c’étaient des pommes.
  12. Strabo, lib. XIV, pag. 464.
  13. Idem, ibid. et Lycophr. vs. 439.
  14. Cicero, lib. I, de Divinat. Pompon. Mela, lib. I, cap. XIV, et ibi Isaac. Vossius.
  15. Μόψου ἑςία, quasi lares Mopsi. Voyez Strabon, lib. XIV, pag. 465. Mopsuestia vatiscillius domicilium Mopsi, dit Ammien Marcellin, au livre XIV. Saint Jérôme l’appelle Mopsi viculum. Voyez Berkelius in Stephan. pag. 567, et Photius, Biblioth. num. 176, pag. 392.
  16. Tertull., de Animâ, cap. XLVI ; Origenes, lib. III, contrà Celsum ; Euseb. de Laudibus Constant.
  17. Plutarch. de Oracul. defectu.
  18. Photius, Bibliot. num. 176, pag. 392 ex Theopompo.

(A) Teuchira, l’une des villes de la Pentapole. ] J’ai suivi la pensée du savant M. de Valois [1], qui a prouvé, par Lycophron, que Mopsus fut enterré près de Teuchira. Je ne veux pourtant point dissimuler qu’en examinant le passage de ce poëte ténébreux, je n’aie cru que le tombeau de notre argonaute y a été caractérisé plutôt par rapport à Ausigda, sur la rivière de Cinyphe, que par rapport à Teuchira. Or cette rivière n’est pas peu éloignée de la Pentapole [2]. D’ailleurs, j’avoue que je ne devine point pourquoi M. de Valois prétend que si Mopsus a été enterré dans la Pentapole, Ammien Marcellin n’a pas dû faire mention du rivage d’Afrique et du gazon punique [3] ; mais qu’on peut aisément le justifier par l’autorité de ceux qui ont dit que Mopsus était péri en Afrique ; du nombre desquels sont Tertullien et Apulée, à qui l’on peut associer Apollonius et Sénèque [4] qui le font mourir dans la Libye. Ce raisonnement suppose que la Pentapole n’était point une partie de l’Afrique ; mais je ne saurais m’imaginer, vu le grand nombre d’habiles gens qui soutiennent le contraire, qu’il n’ait été fort permis à Ammien Marcellin de le soutenir aussi : il se guinde quelquefois sur les phrases poétiques, où l’on préfère le nom général au particulier. Après tout, dans la Cassandre de Lycophron, on voit que la côte de Teuchira est appelée le logis inhabité d’Atlas. N’est-ce pas avoir voulu désigner en général les côtes d’Afrique ?

(B) Il fut honoré d’un temple dans la province de Cyrène. ] Si l’on aime mieux le témoignage d’un païen que celui de Clément Alexandrin, on n’a qu’à lire ces paroles d’Apulée : Tantùm eos Deos appellant qui ex eodem numero justè ac prudenter vitæ curriculo gubernato, pro nomine posteà ab hominibus proditi fanis et cerimoniis vulgò advertuntur, ut in Bæotiâ Amphiaraüs, in Africa Mopsus, in Ægypto Osiris, altus aliubi gentium [5]. Lutatius, scoliaste du poëte Stace, dit en parlant du même Mopsus : In tantùm magnus fuit in augurali peritiâ, ut post mortem templa ei dicata sint, à quorum adytis sæpè homines responsa accipiunt. On a déjà vu le témoignage [6] de Marcellin.

(C) Ammien Marcellin fait une faute qui lui est commune avec quelques auteurs. ] C’est qu’il confond l’Argonaute Mopsus avec le fils ou le petit-fils de Tirésias. Barthius [7] observe que même les anciens écrivains les confondent l’un avec l’autre, et il accuse nommément Servius de l’avoir fait : à tort l’en accuse-t-il puisque Servius [8] ne parle qu’en général de Mopsus. L’accusation serait plus juste contre Ammien Marcellin, dont Barthius cite le passage comme une bonne preuve de deux choses : 1°. que le tombeau de Mopsus était en Afrique ; 2°. qu’il n’est pas possible que Strabon ait vu dans la Cilicie le tombeau de ce Mopsus. Il nous laisse à deviner lequel de ces deux anciens auteurs se trompe, et ne voit pas, dans le passage qu’il cite, l’erreur d’Ammien Marcellin. C’est M. de Valois qui l’a remarquée. La chose est claire. Cet historien dit, d’un côté, que la ville de Mopsus a été le siége ou le domicile du devin Mopsus ; et, de l’autre, que ce Mopsus ayant été poussé sur les rivages d’Afrique, en revenant de la conquête de la toison d’or, y mourut ; et que son tombeau y fait des miracles. Celui qui a donné son nom à Mopsueste, et celui qui a fondé diverses villes dans la Cilicie, sont sans doute le même Mopsus : or celui-ci est contemporain de Calchas et d’Amphilochus, et a fleuri après la guerre de Troie ; il n’est donc pas celui qui fit le voyage des Argonautes. Clément Alexandrin n’a pas pris garde à cela, puisque, comme le remarque M. de Valois, il a cru que le Mopsus qui fleurissait au temps de la guerre de Troie avait été de ce voyage. Je ne lui objecte point, comme feraient d’autres [9], la trop longue vie que cette supposition entraîne après soi : je me contente de dire qu’il devait se souvenir que Mopsus perdit la vie en revenant de Colchos. Pamelius [10] prend pour l’Argonaute celui qui rendait des oracles dans la Cilicie. On verra bientôt un ou deux faux pas de Meursius. On distingue dans Calepin trois Mopsus : 1°. le devin, qui fonda la ville de Phasèle sur les confins de la Pamphilie ; 2°. Le Lapithe, fils d’Ampycus ; 3°. celui qui disputa contre Calchas.

(D) L’épithète nationale d’Argien lui a été donnée. ] M. de Valois [11] pour distinguer nos deux Mopsus, nomme le premier Lapitham [12], ou Thessalum, et le dernier Argivum. Or quand on considère que Tirésias était Thébain, et qu’on songe à la terrible et cruelle guerre que ceux d’Argos firent deux fois aux Thébains, pendant la vie de Tirésas, on ne voit guère qu’il ait eu un fils qui, pour son titre de distinction, ait porté le titre d’homme d’Argos. Si Manto a été prêtresse de Delphes, et qu’Apollon l’ait rendue mère de Mopsus, pourquoi ce Mopsus s’appellera-t-il Argien ? où pourquoi aura-t-il ce titre, s’il est né du mariage qu’elle contracta en Asie avec Rhacius ? On trouverait là-dedans moins de ténèbres, s’il était le fils qu’elle eut d’Alcméon [13]. Quoi qu’il en soit, Cicéron assure qu’il était roi d’Argos : Amphilochus et Mopsus Argivorum reges fuerunt, sed iidem augures : iique urbes in orâ maritimâ Ciliciæ græcas condidêre [14]. Si jamais le commentaire de Méziriac sur Apollodore voit le jour, ce que je souhaite beaucoup plus que je ne l’espère, on y apprendra bien des choses sur les deux Mopsus [15].

(E) On prétend qu’il fit crever Calchas..…. en disputant avec lui à qui mieux devinerait. ] Les continuateurs de Moréri ont fait plusieurs fautes en rapportant cette dispute. 1°. Ils ont représenté Mopsus comme l’agresseur, et ils ne devaient pas le faire, puisqu’il ne paraît comme tel dans aucune des différentes relations que Strabon a rapportées. 2°. Ils ne devaient point citer Hésiode, sans ajouter que c’est dans Strabon que l’on trouve ce qu’il a dit là-dessus. Cette addition est nécessaire toutes les fois qu’on cite un auteur dont l’ouvrage ne se trouve plus, et n’est connu que parce que d’autres le citent. 3°. Ils ne devaient point citer Hésiode en aucune façon, puisqu’ils ne rapportent pas comme lui la chose. Ils disent que Mopsus demanda à Cachas le nombre des figues ; mais Hésiode dit que ce fut Calchas qui le demanda à Mopsus. Ils ont sans doute été trompés par Charles Étienne [16], après MM. Lloyd et Hofman. 4°. Ils ne devaient point citer le premier livre de l’Iliade ; car il ne contient rien de ce qu’ils disent. Je suis moins surpris de tout cela que de l’étrange méprise de Meursius. Ce savant homme [17] a prétendu que Mopsus eut du dessous dans cette dispute, si l’on s’en rapporte à Sénèque le tragique. Seneca Mopsum inferiorem factum vult in Medeâ :

Omnibus verax, sibi falsus uni
Concidit Mopsus, caruitque Thebis
Ille qui verè cecinit futura.


Premièrement il ne s’agit point ici du Mopsus qui disputa contre Calchas, mais de Mopsus l’Argonaute. En second lieu, Sénèque n’a voulu dire sinon que Mopsus, avec toute son habileté prophétique, n’avait pas laissé de mourir dans l’expédition. Je rapportera tout le passage, puisque d’ailleurs il n’est pas exempt de fausseté.

Ite nunc, fortes, perarate Pontum
Sorte timendâ,
Idmonem, quamvis benè fata nôsset,
Condidit serpens Libycis arenis.

Omnibus verax, sibi falsus uni
Concidit Mopsus, caruitque Thebis
Ille qui verè cecinit futura.


Il y a là trois exemples de la triste destinée des plus grands devins. Le dernier est celui de Tirésias, qui mourut fugitif de Thèbes : le premier est celui d’Idmon, qui fut tué en Afrique par un serpent ; l’autre est celui de Mopsus, dont Sénèque se contente de dire d’une façon vague qu’il périt. En cela il prend l’un pour l’autre : il attribue à Idmon ce qui ne lui convient pas ; car c’est Mopsus qui fut tué en Afrique par un serpent. Outre Apollonius que j’ai cité, voici comme Hygin en parle [18]. Mopsus Ampyci filius ab serpentis morsu in Africâ obiit. Je n’ignore pas les contorsions que l’on donne à ce passage, et les différentes manières de le ponctuer que les critiques ont imaginées. Rhodiginus [19] se félicita sans doute beaucoup d’avoir mis un point après condidit, et d’avoir pris serpens pour un participe. Mais je ne crois pas qu’aujourd’hui aucun homme de bon goût trouve cela plus vraisemblable, que de dire que le poëte latin s’est trompé. Ne voyons-nous pas les plus habiles historiens confondre des faits peu éloignés de leur temps, et aussi illustres que le pouvait être dans l’imagination d’un poëte tragique la mort d’un devin d’armée ? Grutérus [20] qui rapporte à Mopsus le caruit Thebis, songeait-il bien que Mopsus était Lapithe ? Il change je ne sais combien de prétérits en futurs : il veut que Sénèque ait pêché contre l’histoire ; mais non pas que la tentation d’entasser plusieurs grands exemples de moralité dans un chorus, l’ait fait recourir à l’asile de la prolepse, ou ait confondu sa chronologie. Je puis bien dire présentement que les paroles de Sénèque ne prouvent point ce à quoi M. de Valois les emploie, je veux dire la mort de Mopsus en Afrique. Les passages qu’il rapporte de Tertullien et d’Apulée, prouvent seulement que Mopsus était honoré comme un Dieu en ce pays-là ; mais il faudrait trouver dans un auteur quelque chose de plus précis, pour pouvoir le prendre à témoin du décès d’un homme en tel ou tel lieu.

(F) Une autre espèce de contestation fit périr Mopsus. ] Ceci ne regardant point Calchas, je puis dire que le traducteur de Strabon n’a pas bien rendu ces paroles, οὐ μόνον δὲ τὴν περὶ τῆς μαντικῆς ἔριν μεμυθεύκασιν, ἀλλὰ καὶ τῆς ἀρχῆς, neque de divinatione duntaxat eos contendisse fabulantur, sed etiam de imperio [21]. Cet eos se rapporte nécessairement à Calchas et à Mopsus ; il faut donc s’attendre à les voir disputer du commandement : néanmoins on ne trouve point cela dans la suite ; c’est Mopsus et Amphilochus qui se querellent. Strabon s’est exprimé d’une manière à n’avoir aucune part à cette petite censure.

  1. Henric. Valesius in Marcell., pag. 41.
  2. Voyez Mela, libr. I, cap. VII.
  3. Quod si ita est malè hic Africæ litus, et cespitem punicum posuit Marcellinus. Vales. in Marcellin., pag. 41.
  4. Voyez la rem. (F).
  5. Apul. de Deo Socratis.
  6. Dans le corps de cet article.
  7. In Statium, tom. II, pag. 818.
  8. In Eclog. VI, vs. 72.
  9. Lloyd, qui allègue contre ceux qui confondent les deux Mopsus, quod Argonautica expeditio generatione integrâ bellum Trojanum antecessit ; et Barthius in Statium, tom. II, pag. 818, qui tranche net que ille Argonautarum vates attingere minimè potuit tempora à reditu Trojæ. Calvisius soutient le contraire, ad ann. mundi 2727.
  10. In Tertull. de Animâ, cap. XLVI.
  11. In Ammian. Marcellin., lib. XIV, pag. 40 et 41.
  12. C’est l’épithète que Strabon lui donne.
  13. Voyez Apollodore, Biblioth., lib. III, pag. m. 200.
  14. Cicero de Divinat., lib. I, cap. XL.
  15. Voyez son Commentaire sur les Épîtres d’Ovide, pag. 911.
  16. Dolore contabuit, quòd propositâ sibi à Mopso caprifico (ut refert Hesiodus) aut (ut Pherecydes mavult) sue gravidâ, conjicere non potuisset, quot in illâ ficus essent, quotve hæc utero suculas gereret : quos tamen Mopsus sine ullo errore divinavit. Car. Steph. in voce Calchas, pag. m. 546.
  17. Comment. in Lycophron., pag. 205.
  18. Fabulâ XIV, pag. m. 46, 47.
  19. Antiq. Lect., lib. XXIX, cap. XV.
  20. Apud Senecam Scriverii, pag. 237.
  21. Strabo, lib. XIV, pag. 464.

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