Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Minutoli


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MINUTOLI [a]. Les personnes les plus distinguées de la maison Minutoli de Lucques, qui s’y transféra de Florence, environ l’an 1300, après avoir joui de toutes les dignités de la république Florentine, sont les suivantes, sans parler de l’antianat et du grade de gonfalonier qui leur a été commun.

Jacques Minutoli, qui naquit l’an 1434, de François Minutoli, sénateur, et de Marguerite Balbani, de famille aussi très-noble, devint très-savant dans l’étude du droit, tant civil que canonique, etc. Étant allé à Rome, le pape Pie II le fit abréviateur des lettres apostoliques, l’an 1460 ; et le pape Paul II, l’ayant fait un des commissaires de l’armée papale, dans la guerre du saint siége contre Robert Malatesta, seigneur de Rimini, il se conduisit si prudemment et avec tant de courage dans cet emploi, qu’il réduisit à l’obéissance toute l’Ombrie, et surtout Spolète et Città di Castello : ce qui donna lieu au savant Antonins Campanus d’en parler ainsi dans ses lettres à Gentil d’Urbino, Audio Minutulum nostrum cooptatum esse collegio tuorum : id si est, pugnacem collegam accepisti, et qui jampridem didicit tueri communem dignitatem, nam Picena illa fuga non pugna fuit, et ipse inter primipilos dimicans eâ die virum se præbuit.

Sed quò post pugnam victricia moverit arma !
Quâ victis pacem conditione dedit ?
Anne Faventinis etiam nunce finibus instat ?
Aut fractis illis altera bella parat ?


Après la guerre de Rimini, il fut fait secrétaire de la pénitencerie apostolique et comte du sacré palais de Saint-Jean-de-Latran, par Paul II.

L’empereur Frédéric III lui fit bien des caresses, et l’honora du titre de comte palatin, qui était alors une dignité considérable.

Sous le pontificat de Sixte IV, il eut le gouvernement de Spoléto, et ayant fait diverses choses favorables au saint siége, le pape Sixte crut de l’en devoir récompenser en lui donnant l’évêché de Nocéra dans l’Ombrie, et peu de temps après il l’envoya avec le cardinal légat, Jean la Balne, vers Louis XI, roi de France, qui l’eut en une telle considération, qu’il le fit son agent auprès des papes, et obtint, qu’il fût transféré de l’évêché de Nocéra à celui d’Agde en Languedoc : et en la même année 1481, il fut envoyé avec les ambassadeurs du roi, pour persuader le sénat de Venise de se joindre à la pacification de l’Italie qui venait d’être résolue à Rome. Le roi l’en récompensa encore par une riche abbaye dans Poitiers, et en le laissant jouir de l’archevêché de Cambrai. Il mourut en France fort regretté. On voit plusieurs de ses lettres latines dans le recueil de celles du cardinal de Pavie, Jacques Amannati Picolomini, à qui il rendait compte en manière de journal, des succès de la guerre de Rimini, parce que ce cardinal souhaitait des mémoires pour l’histoire de son temps qu’il avait commencé d’écrire. Messieurs de Sainte-Marthe le nomment dans leur Gallia Christiana ; mais ils n’ont pas bien marqué son nom au catalogue des évêques d’Agde, où il est appellé Jacobus de Munitolis Lucensis, pour de Minutolis.

François Minutoli, neveu de cet évêque, rendit de si importans services à la république de Pise, qu’elle l’agrégea au nombre de ses familles nobles, l’an 1496.

Jean Baptiste Minutoli, fils de ce François et d’Angéla Michéli, a écrit diverses lettres latines, que l’on voit dans un recueil fait par Jean Michel Brutus, sous le nom de Epistolæ clarorum Virorum. Il y en a de Denis Lambin, d’Angélus Bargæus, et de quelques autres, et une en particulier de Jean Michel Brutus, qui est un éloge et une apologie du commerce en grand, pour tâcher de persuader audit Jean Baptiste, qu’il ne ferait point de tort à sa noblesse, quand il vaincrait la répugnance qu’il avait pour le négoce à quoi on voulait l’engager, à l’exemple des Bonvisi, des Arnolfini, des Michéli, et de divers autres qui ne passaient pas moins pour gentilhommes, quoiqu’ils exerçassent un grand commerce : et cette savante lettre, mériterait bien d’être mise dans le code des marchands comme propre à leur faire beaucoup d’honneur.

Paulin Minutoli, fils de Paul et d’Angéla Poggi, s’étant mis en religion parmi les chanoines de Saint-Jean-de-Latran, obtint par degrés toutes les prélatures de son ordre, dont le pape Alexandre VII le fit enfin abbé général. C’est lui qui a laissé cette belle bibliothéque, qu’on voit à Lucques au monastère de Saint-Frédian, et où sa mémoire a été honorée d’un buste de marbre avec cette inscription qui lui donne le nom de Jérôme, qu’il prit quand il entra dans l’ordre.

Domino HIERONYMO MINUTOLO
Nobili Lucensi.
Ob eximias dotes ad cuncta Lateranensis
Congregationis munera evecto
Iisdemque strenuè perfuncto, denique
Alexandri VII pontif. max.
Providentiâ abbati generali,
Quòd domûs hujus splendori
Alumnorum utilitati consulens
Ipse universalis litteraturæ
Vivens promptuarium,
Bibliothecam erexerit annuisque
Reditibus communierit,
Domino Johanne Santino præside,
P. P. P. P.
Vixit annos 63. Obiit totius
Urbis mærore 1667.

Nicolas Minutoli, frère du précédent, embrassa aussi la vie religieuse dans la congrégation des olivetains de l’ordre de Saint-Benoît, où il prit le nom de Dominique. Il devint abbé de Saint-Pontien de Lucques, et puis général de son ordre, dans la visite duquel il reçut divers honneurs par toute l’Italie, et principalement à Naples, où les seigneurs titrés qui portent le nom de Minutoli en ce royaume-là, le reconnaissant pour parent, furent cause que les élus de la noblesse et du peuple lui allèrent en corps au devant. L’éloge de son administration pendant son généralat se voit tout du long au IVe. tome de l’Italia regnante du sieur Léti, avec ce titre :

Reverendissimi patris D. Dominici Minutoli
Lucensis congregationis Olivetanæ Abbatis
generalis illustris in benedictione Memoria.


On y rapporte un trait assez remarquable au sujet de ses ouvrages : c’est qu’avant son généralat, un de ses prédécesseurs l’ayant chargé de faire quelque chose sur la bulle in Cœna Domini, le commentaire qu’il composa là-dessus remplit un gros in-fol. qui fut imprimé, non pas sous le nom de l’auteur, mais sous celui de l’abbé qui lui avait commandé d’écrire : ce qui fit que quand l’auteur voulut faire présent d’un des exemplaires à son frère, pour le mettre en sa bibliothéque de Saint-Frédian, le frère refusa de le recevoir, que le véritable auteur ne se fît connaître ; ce qu’il ne fit qu’en écrivant ce sixain par impromptu au dos de la première page :

Hunc ego conscripsi librum, tulit alter honores,
Feste mihi tantùm et nomine consimilis :
Nam mihi est patria, frater sum illius à quo
Nobilis erecta hæc bibliotheca fuit.
Ipse dedi librum, retulit pro munere frater
Quod placuit libris adnumerare suis.


Il n’a paru sous son nom que deux volumes imprimés à Venise sous le nom d’Affetti di devotione che devono sentir li sacerdoti avanti e doppo la celebratione ; cavati dalli evangelii correnti : mais il a laissé divers manuscrits qui mériteraient de voir le jour.

Jean Philippe Minutoli, frère des deux précédens, ayant suivi les armes, fut fait général des milices de Ranuce II, duc de Parme, qui lui confia sa forteresse de Plaisance, où, après avoir commandé plusieurs années, il mourut, l’an 1675, fort regretté du duc, qui ne lui donna qu’un prince de Parme pour successeur.

François Minutoli, fils de ce Jean Baptiste dont nous avons parlé, épousa Anne Antelminelli, dernière héritière de la fameuse maison des Antelminelli, de laquelle était Castruce Castracani, qui se rendit chef des Gibelins et prince de Lucques.

Antoine III Minutoli, fut un médecin de réputation, auquel Réinérus Solénander, qui était médecin des ducs de Clèves, a écrit quelques lettres que l’on voit dans ses œuvres intitulées Consilia medica.

Jaques V Minutoli, après avoir excellé dans la médecine, se fit jésuite et devint confesseur du pape Grégoire XV, qui avait une entière confiance en lui, et qui à sa considération, fit un riche legs à la Compagnie.

Bonaventure II Minutoli, fils de Marc Antoine II et de Catherine del Portico, fut trésorier général de Ranuce Ier. duc de Parme.

Bernardin IV Minutoli, fils de François IV et de Marie Bottini, étant protonotaire apostolique et prieur de Saint-Paulin et de Saint-Donat de Lucques, est mort il y a une vingtaine d’années en odeur de sainteté, ayant contracté la maladie dont il mourut, en même temps qu’un sien cousin-germain, de la maison Spada, chevalier de Malte, de la puanteur des malades qu’ils visitaient et servaient tous les jours dans les hôpitaux et dans les prisons, employant tout leur revenu à les secourir.

Charles Minutoli, frère dudit Bernardin, et qui a déjà été quelquefois gonfalonier, vit encore, père de dix fils dont quelques-uns sont déjà en religion.

Vincent II Minutoli, fils de Paulin III et de Laura Cénami, s’étant arrêté à Genève, l’an 1594, et y ayant embrassé la religion réformée, s’y maria peu de temps après avec Suzanne, fille de Michel Burlamachi et de Claire Calandrini, ce qui a donné lieu à la branche des Minutoli aujourd’hui établie à Genève, et de laquelle est

Vincent III Minutoli, fils de Paulin II et de Madeleine des Perrot de Paris.

Les Minutoli de Lucques ont aussi fait depuis trois cents ans une branche à Messine, qui a pour chef aujourd’hui don Jean Minutoli, baron de Calari. Elle a eu divers prélats et fait plusieurs chevaliers de Malte. Elle porte les mêmes armes que ceux de Lucques, qui sont parti, au 1 d’or, chargé d’une demi-aigle de sable couronnée, armée et becquée d’or, et au 2 d’argent chargé de trois paux de gueules, et pour cimier une licorne naissante patée et membrée d’or : au lieu que les Minutoli de Naples portent de gueules au lion d’or rampant, vairé d’azur et d’argent et chargé d’une couronne ducale.

Leur origine est si ancienne, qu’elle n’est pas connue. Quelques-uns la tirent de la maison Capèce, qui, ayant encouru la disgrâce de la maison d’Anjou à cause de la fidélité qu’elle témoigna pour les rois de la branche de Souabe, et en particulier pour Conradin, fut obligée de sortir du royaume après la défaite de celui-ci, pour éviter la colère du roi Charles Ier. qui avait juré qu’il les exterminerait tous : ce qui fit qu’ils se répandirent en divers endroits de l’Italie où on prétend qu’ils changèrent de nom et d’armes, se faisant nommer les uns Aprami, les autres Sconditi, les autres Guindazzi, les autres Zurli, les autres Piscicelli, les autres Galeoti, les autres Minutoli, etc. ; après quoi le pape, ne pouvant pas souffrir la dispersion et la désolation d’une semblable famille, la réconcilia avec la maison d’Anjou. Mais plusieurs tiennent que ces noms-là existaient à Naples, non-seulement avant la venue des Angevins, mais encore du temps des Souabes, des Normands et même des empereurs grecs, et surtout le nom des Minutoli, comme on le vérifie par des actes authentiques qui sont et dans les archives et en plusieurs monastères de Naples. Or, soit que ce ne fussent que des surnoms de la maison Capèce, soit que ce fussent des familles qui en étaient indépendantes, il est sûr que les Minutoli ont tellement fleuri sous le règne de Charles Ier. d’Anjou, qu’on trouve qu’il ceignit chevaliers vingt-huit seigneurs de ce nom-là et qu’il chérit particulièrement Constantin et Roger Minutoli, faisant celui-là général de ses arbalétriers, et lui donnant la baronnie d’Ursimarso en Calabre, et accordant à celui-ci de mettre la couronne d’or sur l’écusson de ses armes.

Pour voir combien cette famille a été féconde en personnages distingués et dans l’église et dans les armes, on n’a qu’à voir leur chapelle, appellée de Sainte-Anastasie, qui est dans la cathédrale à la droite en entrant, où l’on voit des peintures à fresque, des statues et des reliefs d’une quarantaine de personnes remarquables, avec les marques de leurs grands emplois ecclésiastiques et militaires, depuis l’an 1062 jusqu’à l’an 1466 : les autres de la famille, qui sont morts après, n’ayant pu y être placés, mais ayant été mis dans d’autres chapelles et églises fondées par leurs ancêtres et dont ils avaient le juspatronat.

Les ecclésiastiques sont :

Joannes Minutulus, cardinalis Stæ.-Mariæ Transtiberinæ, anno 1062.

Philippus Minutulus, archiepiscopus salernitanus 1273. Il mourut l’an 1303, et on lui fit cette épitaphe :

Magnanimus, sapiens, prudens, famâque serenus
Philippus præsul morum dulcedine plenus
Minutulus, patriæ decus et flos, alta propago,
Hic silet, hic tegitur, jacet hic probitatis imago.

Ursus Minutulus, archiepiscopus salernitanus, qui mourut l’an 1327, avec cette inscription sur son tombeau :

Hoc jacet in tumulo Dominus Minutulus Ursus,
Pontificalis apex, quem profert linea rursùs
Virtutum vilis, Philippi vera propago,
Pontificum gemma et cunctæ probitatis imago,
Parthenope natum ; Salernum pontificatum
Flent quæ tale datum, moritur super omnia gratum.
Parthenopeque tibi Salernum Præsulis hujus
Commendatur corpus ; animam Deum accipe cujus.

Henricus Minutulus, archiepiscopus tranensis, dein neapolitanus, ac posteà cardinalis episcopus tusculanus et posteà sabinus. Il mourut à Bologne, le 17 de juin 1412, et son corps fut transféré à Naples. Ce fut lui qui fit bâtir le beau portail de la cathédrale, orné de tant de beaux reliefs, et où l’on admire tant que les deux colonnes maîtresses et l’architrave de porphyre ne soient que trois seules pièces. C’est à la face de ce beau portail qu’on voit ce cardinal en marbre à genoux, et dans l’architrave on a gravé cette inscription :

Nullius in longum et sinè schemate tempus honoris
Porta fui rutilans, nunc janua plena decoris,
Me meus et sacræ quondàm Minutulus aulæ
Excoluit propriis Henricus sumptibus hujus
Præsul, apostolicæ nunc constans cardo columnæ.
Cui precor incolumem vitam post fata perennem.
Hoc opus exactum mille currentibus annis
Quò quater et centum septem Verbum caro factum est.


Ce qui marque qu’il fut fait l’an 1407.

Petrus Minutulus, episcopus rapollensis, anno 1470.

Petrus Minutulus, episcopus aprutinus, et princeps Terami, 1478.

Outre cela, il y a un grand nombre de laïques très-distingués à la cour et dans les armées. Le Campanile en nomme jusqu’à treize qui ont été vice-rois ou gouverneurs de provinces.

À côté de la chapelle dont on a parlé on voit un tombeau de marbre, de Jean-Baptiste Minutoli, avec sa statue et cette épitaphe :

Joanni Baptistæ Capyccio Minutolo, equiti pietate et magnanimitate insigni, qui quòd in se videret Henrici Capyccii Minutuli cardinalis amplissimi lineam desinere, legatis raro charitatis exemplo vicies mille ducatis ad reliquæ familiæ perpetuam utilitatem et decus institutoque suorum bonorum hærede hospitali D. Mariæ Annuntiatæ, in crucis tandem se humili sacello, condi voluit. Beatrix Torella mater infelix superstes, Julia Caracciola viro incomparabili amoris monumentum P. Obiit anno Domini 1586 ætatis suæ LV.

Dans l’église de Saint-Démétrius de laquelle la maison Minutoli a le patronat, on voit cette inscription :

Ædicula nobilissimæ Gentis Minutulæ ante annos CD extructa, dotata, Divisque Simeoni et Demetrio dicata, Demùm cùm in anno M. et D. ad successores Scipionis Andreæ filii pervenisset ad prolatandum Templum hoc arcamque diruta P. P. congregationis oratorii grati animi ergò sacellum intrà Templum eidem familiæ concesserunt. Horatius Minutulus Hierosolymitani ordinis jus vetustate exoletum, ac fere amissum restituit et monumentum hoc gentilitiæ pietatis P. C. Anno MDCXIV.

Ils ont toujours été avec leurs rois dans les conseils et dans les expéditions. Ils ont possédé et ils possèdent de grands biens et de grands fiefs. Ils se sont alliés à toutes les meilleures familles du royaume, comme entre autres à celles de Sansévérino, d’Aquino, Castriote, Brancace de Capoue, Loffrédo, Filanghiéri, Filomarini, Pignatelli, Rota, Révertéra, del Tufo, Caraffo, Caraccioli, Y ayant passé vingt mariages réciproques de ces deux dernières avec la maison Minutoli.

Livie Minutoli, fille d’André et de Lucrèce de Vulcano, fut mariée à don Louis de Silva des ducs de Pastrano, chevalier de l’Habit de Saint-Jacques et commandant du château de Capouane. Étant devenue veuve, l’estime qu’on faisait de sa vertu et de son esprit porta l’empereur Charles V à la choisir pour l’éducation de madame Marguerite d’Autriche sa fille ; et sa sage conduite lui fit avoir toute sorte de crédit auprès de S. M. I. On lit son épitaphe à Naples dans la chapelle de la famille de Silva, qu’elle avait fait agréger au siége de Capouane, dont est celle des Minutoli.

Livia Minutula, conjux Loysii Alphonsi Silvæ Lusitani et Christi equitis, arcisque. Capuanæ præfecti, hanc sibi et suis elegit sepulturam ; anno salutis 1536.

Dans la cathédrale, derrière le grand autel, il y a un marbre où l’on voit le monument de Marielle Minutoli, mariée à Gilles Safiréra, vice-roi de Naples pour le roi Alphonse :

Hic jacet corpus Mariellæ Minutulæ uxoris Domini Ægidii Safireræ viceregis serenissimi Domini Alphonsi Dei gratiâ Aragonum et Siciliæ Regis, etc. in regno Neapolitano, quæ obiit die mensis novembris anno Domini 1430.

Ceux qui souhaiteraient un plus grand détail des emplois et des actions des personnes de cette famille, dont il y a encore à Naples trois branches, à savoir celle de don Antoine Minutoli, celle de François-Marie Minutoli, duc de Valentino, mari de Diane Caraffe, et celle des princes de Ruodi, n’ont qu’à lire ce qu’en a écrit depuis peu le comte Biagio Aldimari dans son histoire des familles nobles de Naples, où il a suivi, digéré, et augmenté ce qu’en avait écrit Philibert Campanilé.

  1. Mémoire touchant la maison Minutoli. Voyez les avertissemens sur la seconde édition, [où Bayle dit avoir reçu trop tard ces mémoires pour avoir pu les employer. ]

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