Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Marie 1


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MARIE, sœur d’Aaron et de Moïse, paraît d’une façon assez notable dans l’Écriture, deux ou trois fois pour le moins. Elle fut cause que sa mère fut choisie par la fille de Pharao pour nourrir Moïse (A). Elle se mit à la tête de toutes les femmes d’Israël après le passage de la mer Rouge, afin de chanter le même cantique que les hommes avaient chanté (B). Elle se joignit à son frère Aaron pour murmurer contre Moïse (C), et fut sévèrement châtiée de cette action : car elle devint ladre, et demeura en sequestre pendant sept jours hors du camp [a]. Elle n’aurait pas été délivrée de cette affliction, si Moïse n’eût imploré la miséricorde de Dieu. Elle mourut avant ses deux frères [b], et la même année qu’eux, et fut enterrée avec pompe, et aux frais du public, sur la montagne de Sein [c]. On croit qu’elle vécut cent trente ans ou environ. Les rabbins font une remarque ridicule sur ce que le texte sacré ne contient pas la même clause touchant la mort de Marie que touchant celle de ses deux frères (D). Qui voudra savoir les rapports qui se rencontrent entre cette sœur de Moïse et les déesses des païens, n’aura qu’à lire la démonstration de M. Huet [d].

  1. Nombres, chap. XII.
  2. Là même, chap. XX.
  3. Joseph., Antiquit., lib. IV, cap. IV, pag. m. 109.
  4. Huetius, Demonstrat. Evangel., proposit. IV, cap. X, pag. m. 252 et seq., et in præfat.. folio C 2 verso.

(A) Elle fut cause que sa mère fut choisie.... pour nourrir Moïse. ] L’Écriture raconte qu’après qu’il eut été exposé, sa sœur se tint de loin pour savoir [1] ce qu’il deviendrait, et qu’elle dit à la fille de Pharao qui s’était fait porter cet enfant, irai-je t’appeler une femme d’entre les Hébreux qui allaite, et elle t’allaitera cet enfant [2] ? et qu’ensuite de sa réponse, elle fit venir sa mère qui reçut ordre de le nourrir. Josephe, ne trouvant point que ce récit fût assez circonstancié suppose que la fille de Pharao employa d’abord des nourrices égyptiennes, mais que l’enfant n’en voulut téter aucune ; et que Marie, faisant semblant de n’être là que par curiosité, représenta à la princesse qu’il était inutile de faire venir des nourrices qui ne fussent pas Hébreux, et qu’il serait bon d’essayer s’il deviendrait plus traitable auprès d’une femme de celle nation. La jeune fille reçut ordre d’en chercher quelqu’une, et ce fut sa mère qu’elle fit venir ; et comme l’enfant téta de bon cœur celle-ci, on le lui donna pour nourrisson [3]. Ce supplément de circonstances n’est point mal imaginé, quoiqu’il multiplie un peu les miracles. Notez qu’il y a des commentateurs qui trouvent que même selon le récit de l’Écriture il y eut quelque menterie dans les paroles de la sœur de cet enfant ; car elle feignit d’aller chercher une autre femme que sa mère. Là-dessus ils nous rapportent tous les exemples de fraudes officieuses ou pieuses, qui se lisent dans les écrivains sacrés, celui de Rebecca, celui de Rachel, celui de Michol, etc., et concluent qu’il y a des ruses louables, et que la tromperie est d’une utilité nécessaire, non-seulement dans la profession des armes, et dans l’administration de la politique, mais aussi dans les affaires domestiques [4]. C’est ce que vous trouverez dans le Commentaire du cordelier Jean Nodin, sur le deuxième chapitre de l’Exode ; et il se fonde sur l’autorité de saint Basile, et de saint Jean Damascène. Que cela est hors de propos ! Notre Marie ne faisait rien contre la sincérité, elle ne niait point que la femme qu’elle voulait faire venir ne fût sa mère ; elle se contentait de ne le point avouer, n’étant point questionnée là-dessus, ni obligée par aucune raison à dire ce qu’elle savait. Les protecteurs des équivoques ne peuvent trouver ici quoi que ce soit qui les favorise.

(B) Elle se mit à la tête des femmes d’Israël... afin de chanter le même cantique que les hommes avaient chanté. ] Quand je parle ainsi, je m’arrête à l’ordre de la narration de l’Écriture. Vous voyez dans le XVe. chapitre de l’Exode tout le cantique que Moïse et les enfans d’Israël chantèrent après la ruine de armée de Pharao, et puis vous lisez ceci : et Marie la prophétesse, sœur d’Aaron, prit un tambour en sa main, et toutes les femmes sortirent après elle avec tambours et flûtes. Et Marie leur repondait, chantez à l’Éternel, etc. [5] Le mot præcinebat de la Vulgate me paraît meilleur que le répondait de la version de Genève ; car il y a beaucoup d’apparence que ce fut Marie qui entonna le cantique, et qui conduisit le chant, et mena la danse des femmes. Consultez Philon, qui suppose que Moïse ayant composé deux chœurs, l’un d’hommes et l’autre de femmes, prit la direction de la musique dans celui-là, et la donna à sa sœur dans celui-ci, et que ces deux chœurs se répondaient l’un à l’autre. Il y en a qui croient que Moïse, ou seul, ou avec les hommes, chantait le cantique, et que les autres en chantaient seulement l’exorde, qu’ils répétaient de temps en temps comme un vers intercalaire. Oleaster hæc scribit : Crediderim equidem, Mosen et viros hebræos canticum hoc incœpisse, fœminas verò respondisse : ita quòd Moses aut solus, aut simul cum viris canticum prosequebatur, fœminæ verò respondebant seu repetebant illud exordium cantici : Cantemus Domino, ut constat ex fine hujus cantici, ubi talia verba repetuntur à Mariâ. Hoc enim solebat in aliis etiam canticis fieri, ut patet in psal. 135, ubi unus aut duo dicebant : Confitemini Domino, quoniàm bonus, quoniàm in œternum misericordia ejus. Et deinceps prosequebantur alios versus : cœtus autem aliorum repetebat semper illud : Quoniàm in æternum misericordia ejus. Idem quoque observare licet in primo libro Samuelis, capite decimo octavo. Solebant enim prophetæ choros canentium ducere, dùm laudes Dei celebrarent. Sic Oleaster. Philo tamen, in libro tertio de vitâ Mosis, ait, Mosen distribuisse omnem populum in duos choros, unum virorum, in quo ipse viris præibat carmen : alterum, in quo soror ejus Maria præcinebat fœminis. Ergò Moses prior quemlibet versum hujus cantici canebat, et deindè populus eundem versum cantabat. Sed enim idem Philo in libro de agriculturâ, scribit, factos esse duos choros ; unum mulierum ; alterum virorum, è diverso stantes, et alternis carminibus sibi invicem respondentes [6]. Un poëte moderne [7] s’imagine que ce prophète se mit au milieu des deux chœurs, et distribua les parties du chant, et battit la mesure avec sa verge. Vous verrez la description qu’il a faite des habits et des gestes de Marie ; vous la verrez dis-je, dans ce passage du pire Ménétrier « [8]. Après le passage de la mer Rouge, Moïse et Marie sa sœur, pour remercier Dieu de la conservation de son peuple, et de la défaite des Égyptiens qui se noyèrent en le poursuivant, firent deux grands chœurs de musique séparés, l’un d’hommes et l’autre de femmes, et dansèrent sur l’air d’un cantique qui fait le chapitre XVe. de l’Exode, un ballet d’action de grâces. Un poëte moderne a décrit élégamment cette danse au livre VI de son poëme du Voyage de Moïse. »

« Nunc [* 1] igitur memores animos ad carmina mecum
« Adjicite ; alternis subsultent castra choreis ;
« Littora divinas referant ad sidera laudes.
« Sic fatus jubet in partes discedere turmas,
« Adversisque choris medius, gestumque, modosque
« Dividit, et virgâ modulans præit Enthea verba.
« Hæc postquàm saltata viris, modulataque Vate
« Chironomo, paribus stimulis agit impetus idem
« Hebræas cantare nurus, Diamque Pronæam
« Tinnula concussis ad tympana psallere sistris.
« Prosiluit sancto Mosis soror excita Phæbo,
« Prætextâ lambente pedes, cinctuque modesto
« Castigante sinus : volat alto à vertice Sindon,
« Carbasina et Zephiros Zonâ relinente coèrcet,
« Subtilesque tument telæ pellentibus auris,
« Cœrula jam niveos compescit tænia crines,
« Saltibus extremæ volitant per tempora vittæ.
« Assultant digitisque pedes, pulsuque moventur
« Ora, pedes, digitique pari, non mollia cessant
« Brachia, non humeri, aut cervix, à corpore toto
« Vox sonat, et cunctis loquitur Symphonia membris.
« Exiliunt paribus studiis examina matrum,
« Virgineique greges, hæ sistra sonantia pulsant,
« Hæ citharas et plectra movent, hæ nablia carpunt ;
« Nec vultus torsisse pudor, casta omnia casti
« Obsequii decorat pietas. Jocabethia virgo
« Inchoat, et gestu cantum comitante figurat.


Voici un autre passage du même écrivain : il enferme bien des choses qui ne se rapportent pas à Marie ; mais comme tout y est curieux, je n’ai point voulu séparer ce qui concerne le cantique où elle eut part, d’avec le reste. « C’est le plus ancien cantique [9] que nous ayons, et la plupart des interprètes de ce cantique veulent que ce soit la première composition en musique qui ait paru plus de trois cents ans devant la naissance de Linus et d’Orphée, que les Grecs font pères de leur poésie [10]. Ce cantique est purement narratif ; mais celui que nous avons au XXXIIe. chapitre du Deutéronome, a toutes les beautés de la poésie et de la grande éloquence. Dieu commanda à Moïse d’écrire ce cantique un jour avant sa mort, pour servir de condamnation au peuple juif dont l’ingratitude était allée jusqu’aux derniers excès. Ce fidèle ministre des volontés de Dieu ne se contenta pas de l’écrire, mais il le chanta ; et si l’auteur du livre des Merveilles de l’Écriture, inséré parmi les ouvrages de saint Augustin, a cru que Dieu avait fait un miracle à l’égard du premier de ces cantiques, ayant inspiré tout le peuple à le chanter avec une juste harmonie, et un concert réglé de tant de voix sans aucune confusion, quelques interprètes sont persuadés que Dieu fit un autre miracle à l’égard du second, donnant à Moïse une voix assez forte et assez étendue pour se faire entendre de tout le peuple, quelque éloignée que fût de lui une grande partie de cette prodigieuse multitude [11]. »

Notez qu’il y a quelque apparence que M. Hersant n’est pas tout-à-fait du goût du jésuite Ménétrier. Il a fait imprimer un petit livre qui a pour titre : Cantique de Moïse au chapitre XV de l’Exode, expliqué selon les règles de la rhétorique. Il prétend que cette pièce, qui a été composée en vers hébreux, surpasse tout ce que les auteurs profanes ont de plus beau en ce genre, et que Virgile et Horace, les plus parfaits modèles de l’élégance poétique, n’ont rien qui en approche. C’est ce que nous lisons dans Les Nouvelles de la République des Lettres, au mois de mars 1700, pag. 353 ; avec cette circonstance, que M. Hersant est présentement auprès de M. l’abbé de Louvois, et qu’il a été ci-devant professeur en rhétorique au collége du Plessis. On a lieu de croire qu’il regarde le cantique du chapitre XV de l’Exode comme plus beau que celui du chapitre XXXII du Deutéronome, et ce n’est point le sentiment du jésuite Ménétrier. Finissons par censurer une méprise de M. Simon. Il dit que le cantique du chapitre XV de l’Exode fut composé par Marie [12].

(C) Elle se joignit à son frère Aaron pour murmurer contre Moïse. ] L’Écriture rapporte cela en ces termes : Or Marie et Aaron parlèrent contre Moïse à l’occasion de la femme éthiopienne qu’il avait prise, de ce qu’il avait pris une femme éthiopienne, et dirent, voire, l’Éternel a-t-il parlé tant seulement par Moïse ? n’a-t-il point aussi parlé par nous [13] ? Notre siècle est plein de lecteurs qui se plaignent éternellement que l’on n’écrit pas d’une manière assez concise, et qui accusent de prolixité tout auteur qui ne donne pas à deviner le meilleur de ses pensées. Avec un tel goût, ils trouveraient admirables ces deux versets de Moïse, quand même ils ne les croiraient pas inspirés de Dieu ; car les choses y sont exprimées à demi mot, et séparées par un grand vide. Il y manque plusieurs liaisons : c’est à eux à les suppléer ; et puisqu’ils aiment cet exercice, ils ont là de quoi s’occuper agréablement. Les paroles de l’auteur sacré que j’ai rapportées sont équivalentes à celles-ci, Marie et Aaron parlèrent mal de Moïse à cause de son mariage avec une Éthiopienne, et leur médisance fut exprimée de cette façon : N’y a-t-il que lui qui prophétise ? S’il est prophète, nous le sommes aussi. On ne voit pas du premier coup comment la femme de Moïse a été la cause de ces interrogations. Le saut est un peu trop grand du principe à la conséquence : l’esprit se partage en diverses conjectures pour attraper les liaisons ou les rapports de ces choses. Il me semble que le fameux Tostat n’a pas mal conjecturé. Il suppose que Séphora, femme de Moïse s’enorgueillit de la gloire et de l’autorité prophétique de son époux, et en prit sujet de traiter de haut en bas sa belle-sœur, et affecta de relever le mérite de son mari au-dessus de celui d’Aaron. La belle-sœur et le beau-frère ne trouvant point de meilleur moyen de rabattre sa fierté, critiquèrent le mariage de Moïse avec une femme d’une autre nation, et se vantèrent d’avoir part à la prophétie aussi bien que lui. Verisimile est, quod ait Abulens. Sephoram more muliebri (hic enim sexus, cùm sit imbecillis ingenii et judicii, ambitiosus est, et sui honoris studiosus) voluisset se præferre Mariæ, eò quòd uxor esset Mosis, Mosenque, suum, quasi populi ducem, verbis extulisse, ac præposuisse Mariæ et Aaroni : quâ re primùm concitata Maria, deindè Aaron, se erigere cœperunt, volentes se non tantùm Sephoræ, sed et Mosi æquare, jactitando se tam nobiles esse prophetas, quàm erat Moses. Id ita esse, colligitur tum ex v. seq. tum ex v. 6, ubi Deus hanc murmuris causam indicat, et præscindit, docetque eos in ambitione suâ falli ; eò quòd Moses præstantissimus, fidelissimus, Deoque familiarissimus sit propheta, cui nec quis alius comparari possit [14]. Cette supposition de Tostat rejoint les pièces décousues, et dissipe les obscurités du raisonnement de l’historien sacré. Notez qu’il y a des commentateurs qui soutiennent que Séphora pouvait fort bien être appelée Éthiopienne, quoiqu’elle fût d’Arabie [15]. Mais d’autres prétendent [16] que les LXX interprètes et l’auteur de la Vulgate n’ont point compris le vrai sens du mot hébreu qu’ils ont traduit par Éthiopienne. Notez aussi que ce chapitre du livre des Nombres est propre à prouver que la qualité de prophétesse qui est donnée à Marie dans le chapitre XV de l’Exode, lui convenait proprement, et selon la signification la plus relevée ; c’est-à-dire qu’elle avait part aux inspirations d’en haut [17].

(D) La même clause touchant la mort de Marie que touchant celle de ses deux frères. ] Cette clause, dans la version de Genève, signifie qu’Aaron et Moïse moururent selon le mandement de Dieu ; mais les juifs prétendent qu’elle signifie à la bouche de Dieu, comme si le souffle de Dieu avait doucement attiré leur âme. Ils ajoutent que Marie ne mourut pas de cette façon, et que cela n’est pas convenable au sexe féminin, et que le ver n’a point de puissance sur ceux qui meurent de la sorte. Que d’impertinences ! De Mose quidem, Deut. cap. xxxiv. v. 5 ; de Aarone autem, Num. cap. xxxiii, v. 38, dicitur, quod mortui sint על פי יהוה ad os, i. in osculo, Domini, quasi anima eorum ipsius Dei halitu suavissimè rapta fuerit. De eorum sorore Mirjam dicunt, eam mortuam quidem בכשיקה sed non על פי יהוה ad os Domini, quasi hæc locutio sequiori sexui non conveniat. In hos verò vermem non habuisse potestatem, in libro Jolkut legitur [18]. On sait la superstition païenne qui faisait que les parens appliquaient leur bouche à celle des mourans. Voyez les commentateurs de Virgile sur ces paroles de la sœur de Didon :

.... Et extremus si quis super halitus errat,
Ore legam [19].


Tous ceux qui traitent de Funeribus [20], parlent de cette coutume.

  1. (*) Anton. Milliæus, l. 6. Mosis viatoris.
  1. Exode, chap. II, vs. 4.
  2. Là même, vs. 7.
  3. Joseph. Antiq., lib. II, cap. V.
  4. Ex Johanne Nodino, Comment. in priora XV capita Exodi, pag. 67, edit. Lugd., 1611.
  5. Exode, chap. XV, vs. 20, 21.
  6. Pererius, in cap. XV Exodi, disput. I, pag. m. 484.
  7. C’est un jésuite lyonnais, nommé Antonius Milliæus. Voyez Alegambe, pag. 40.
  8. Ménétrier, des Ballets anciens et modernes, pag. 9 et suiv.
  9. Il parle de celui qui fut chanté après le passage de la mer Rouge.
  10. Voyez ce qu’a dit Pererius, in cap. XV Exodi. disput. I, pag. 485, 486 : Inter alias poriò huius Cantici excellentias, illa profectò perinsignis est, quod est primum omnium Canticorum, quæ fuisse unquàm facta vel cantata, sive in sacris, sive in profanis litterarum monumentis proditum sit, nam Lini, Musæi et Orphei, qui antè bellum Trojanum fuerunt, hymnos, carmina, et cantus plus trecentis annis post canticum Mosis esse factos, certâ temporum observatione compertum est.
  11. Ménétrier, Représentat. en musique, pag. 9, 10.
  12. Simon, Dictionnaire de la Bible, p. 514. Notez que ce M. Simon est différent de celui qui a fait l’Histoire critique de la Bible.
  13. Nombres, chap. XII, vs. 1 et 2.
  14. Cornel. à Lapide in Exod., cap. XII, vs. 1, pag. m. 856.
  15. Voyez Cornelius à Lapide, ibidem.
  16. Voyez M. Leclerc sur cet endroit du livre des Nombres.
  17. Voyez Rivet, in Exod., cap. XV, vs. 20, Oper., tom. I, pag. 963.
  18. Lomeierus, Genialium Dierum, decad. I, pag. 337, 338. J’ai corrigé deux fois les chiffres ; il y a dans l’original xxxii au lieu de xxxiv, et xxiii au lieu de xxxiii.
  19. Virgil., Æneid., lib. IV, vs. 684.
  20. Voyez entre autres Kirchmannus de Funeribus Romanorum, lib. I, cap. V.

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