Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Antinous


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ANTINOUS, mignon de l’empereur Hadrien, était natif de Bithyne [a], dans la Bithynie. On ne trouve rien touchant sa famille. Sa beauté embrasa de telle sorte le cœur d’Hadrien, qu’on n’a jamais vu de passion plus effrénée, ni plus extravagante, que celle de cet empereur pour ce jeune homme. Cette passion ne se montra jamais plus furieuse qu’après la mort d’Antinoüs, car il n’y eut point d’honneurs divins (A) qu’Hadrien trouvât trop sublimes pour cet objet de son amour. Quelques-uns disent qu’Antinoüs lui avait donné la plus grande marque d’affection qu’on puisse donner ; c’est-à-dire, qu’il était mort pour lui (B). D’autres assurent qu’il se noya dans le Nil, pendant le séjour qu’Hadrien fit en Égypte ; environ l’an 132 de l’ère chrétienne. Quoi qu’il en soit, cet empereur le pleura à chaudes larmes [b], et voulut qu’on lui bâtît des temples et des autels ; ce qui fut exécuté avec tout l’empressement qu’on pouvait attendre d’une nation accoutumée depuis long-temps aux plus honteuses flatteries (C). Il voulut même que l’on fût persuadé qu’Antinoüs rendait des oracles. Il en courut quelques-uns sur ce pied-là ; mais on ne laissait pas de croire qu’Hadrien les avait forgés [c]. Il fit rebâtir la ville où son mignon était mort, et il ordonna qu’elle portât le nom de ce favori (D). Il était bien aise qu’on lui vînt dire qu’on voyait au ciel un nouvel astre, qui était l’âme d’Antinoüs (E), et il disait lui-même qu’il voyait l’étoile d’Antinoüs [d]. Ce qu’il y a de plus étrange là-dedans n’est pas la complaisance profane que l’on avait pour la faiblesse de ce prince, dont on se moquait d’ailleurs [e] ; mais c’est de voir que, long-temps après sa mort, on ait persévéré dans le culte de cette nouvelle divinité. Ce culte était encore en vogue sous l’empire de Valentinien [f], lorsqu’il ne s’agissait plus de flatter un prince, ni de craindre l’édit exprès qui avait ordonné cette religion [g]. C’était donc par le sot attachement qu’ont les peuples à tout ce qu’ils trouvent établi, que l’on continuait d’adorer Antinoüs. Les pères de l’Église se servirent avantageusement de cette folle superstition, pour faire sentir la vanité de la religion païenne. Il était aisé de remonter jusqu’à la source, à l’égard de cette nouvelle divinité, et puis de rendre suspecte l’origine de toutes les autres. Ils parlèrent diversement d’Antinoüs, selon les temps : ils n’eurent pas l’imprudence de marquer la cause infâme de son apothéose, en s’adressant à Antonin Pius, fils adoptif et successeur d’Hadrien, ou à Marc-Aurèle, adopté par Antonin Pius, selon l’intention d’Hadrien. Ils touchèrent alors délicatement à cette plaie [h] ; mais Tertullien, plus éloigné de ce temps-là, et sous des empereurs qui n’avaient pas le même intérêt à l’affaire, ne garda plus de mesures. Prudence a finement observé, que le mignon d’Hadrien était monté à une condition plus relevée que celle du mignon de Jupiter (F), puisqu’Antinoüs était à table, pendant que Ganymède versait à boire. Il pouvait dire :

....Mediis videor discumbere in astris
Cum Jove, et Iliacâ porrectum sumere dextrâ
Immortale merum [i] ..............


De tout temps les hommes du monde ont fait plus exactement leur cour aux dieux de la terre, qu’aux dieux du ciel. Je ne sais pourquoi M. Moréri débite qu’Hadrien crut Antinoüs changé en fleur et en temple [j], et même qu’il lui fit bâtir un autel. N’est-ce pas dire qu’il ne lui fit point bâtir des temples ? et cela est-il plus vrai que le changement d’Antinoüs en fleur ?

  1. On nommait aussi cette ville Claudiopolis. Xiphilin., in Adriano.
  2. Muliebriter flevit. Spartian., pag. 135.
  3. Voyez la remarque (D), à la fin.
  4. Xiphil. in Adriano.
  5. Idem, ibid.
  6. Tristan, Comment. Historiq., pag. 543.
  7. Saint Athanase contre les Gentils, et Théodoret, au VIIe. Discours sacré, cité par Tristan, Comment. Historiq., pag. 543, disent qu’il y eut un édit exprès d’Adrien pour le culte d’Antinoüs.
  8. Justin., Martyr, Apolog. ad Antoninum Pium ; Athenagoras, ad Marcum Imperat.
  9. Statius, Silv. II, lib. IV, vs. 10.
  10. Voyez la remarque (C).

(A) L’empereur Hadrien lui rendit toutes sortes d’honneurs divins. ] Je ne m’arrête point à ce grand nombre de statues ou de simulacres qu’il lui fit faire presque par tout le monde. [1]. Je dis qu’il lui fit bâtir des temples, qu’il lui ordonna des prêtres et des jeux sacrés [2], et qu’il lui consacra des mystères [3]. Pausanias dit que la religion d’Antinoüs fut établie à Mantinée, avec un soin tout particulier de cet empereur, à cause que la patrie d’Antinoüs était une colonie de Mantinée [4]. On y célébrait des jeux, tous les cinq ans, en l’honneur de ce favori ; mais pour les mystères qui lui étaient consacrés, on les célébrait tous les ans. Ceux qui appuient sur ce qu’il y a eu des prêtres d’Antinoüs qui prenaient la qualité de prophètes, ceux, dis-je, qui appuient sur cela, et qui en tirent la raison de ce qu’il avait un oracle, cherchent des mystères où il n’y en a point [5]. Ces prophètes étaient les prêtres qu’Antinoüs avait en Égypte dans la ville qui portait son nom [6] ; ville qui était église mère, et chef d’ordre, dans cette nouvelle religion [7]. Or, dans les colléges des prêtres d’Égypte, on nommait prophètes ceux qui étaient comme les doyens et les chefs. Voyez les preuves que le docte Henri de Valois en apporte dans ses notes sur Eusèbe [8] On a une inscription, dans laquelle Antinoüs est placé sur le même trône que les dieux d’Égypte : σύνθρονος τῶν ἐν Αἰγύπτῳ Θεῶν [9]. La dignité d’assesseur des dieux était de beaucoup inférieure à celle-là. Je ne dissimulerai point que le philosophe Celsus avance que les Égyptiens ne souffriraient pas que l’on égalât Antinoüs à Jupiter et à Apollon [10]. Origène soutient le contraire ; mais j’avoue qu’il le dit sans preuve, et que je n’entends point son raisonnement.

(B) Quelques-uns disent qu’il mourut pour Hadrien. ] Hadrien ne disait point cela ; mais Dion n’a nul égard à l’histoire de cet empereur, où il avait lu qu’Antinoüs était tombé dans le Nil et s’y était noyé. Il donne pour un fait constant, qu’une opération magique à laquelle Hadrien faisait travailler, demanda que quelqu’un livrât son âme volontairement et qu’Antinoüs accepta cette condition. L’abréviateur Xiphilin nous a dérobé apparemment quelques circonstances qui éclaircissaient un peu ce mystère ; car il n’est point vraisemblable que Dion Cassius ait rapporté une telle chose d’une manière si coupée, ou plutôt si étranglée. Quoi qu’il en soit, on ne peut conclure de la narration de Xiphilin, qu’Antinoüs ait donné sa vie pour sauver ou pour prolonger celle d’Hadrien. On en doit plutôt conclure qu’il la donna, afin que, par l’inspection de ses entrailles, les devins pussent connaître l’avenir que cet empereur cherchait. Et qu’on ne me dise pas, avec un de nos antiquaires [11], que si ce n’eust esté que la seule curiosité de voir des entrailles d’un garçon pour un effet de devination, il n’estoit pas nécessaire d’exposer à cette espreuve celui qu’il aimoit le plus de tous les humains ; il y avoit assez d’autres enfans d’exquise beauté en tout ce grand empire (si la beauté y servoit [12]) qui eussent peu estre employez à cet infâme mystère : qu’on ne me fasse point, dis-je, cette objection ; car cet écrivain en a reconnu lui-même la nullité, en ajoutant tout aussitôt ces paroles : il se pouvoit faire néanmoins que le secret de cet art nécromantique requeroit que fust lui, comme son mieux aimé, qui fust sacrifié pour rendre le sacrifice plus efficace. Il devait ajouter ce que Dion dit nommément, qu’il fallait une victime volontaire : or, les autres jeunes enfans que l’empereur eût destinés à ce sacrifice, ne s’y fussent pas soumis de bon gré. Croyez-vous qu’il ne fallût pas faire une horrible violence à ces beaux enfans qu’Héliogabale livrait à ses magiciens ? Cœdit et humanas hostias, lectis ad hoc pueris nobilibus et decoris per omnem Italiam patrimis et matrimis, credo ut major esset utrique parenti dolor. Omne deniquè magorum genus aderat illi operabaturque quotidiè hortante illo, et gratias diis agente quòd amicos eorum invenisset, quùm inspiceret exta puerilia et excuteret hostias ad ritum gentilem suum [13]. La magie de ces siècles-là demandait de ces sortes de victimes, et saint Justin remarque qu’elle choisissait des enfans dont la pudicité fût immaculée. Νεκυομαντεῖαι μὲν γὰρ καὶ αἱ ἀδιαϕθόρων παίδων ἐποπτεύσεις [14]. Necyomantiæ ipsæ et incorruptorurn puerorum speculariæ inspectiones. Sur ce pied-là, Antinoüs eût été un sujet fort mal propre. Revenant à Hadrien, je dis qu’on doit, ce me semble, supposer 1°. qu’il ne consentit à immoler son mignon, que pour le besoin le plus pressant ; 2°. que le désir d’éviter la mort était pour lui une chose plus pressante, que l’envie de pénétrer dans l’avenir : j’aimerais mieux donc suivre Aurélius Victor que Xiphilin. Voici ce que dit Aurélius Victor : Quæ quidem alii pia volunt religiosaque, quippè Hadriano cupiente fatum producere, cùm voluntarium ad vicem magi poposcissent, cunctis retractantibus, Antinoum objecisse se referunt [15]. Joignez à cela, si vous voulez, ces paroles de Spartien : De quo (Antinoo) varia fama est, aliis eum devotum pro Hadriano asserentibus [16].

(C) On lui bâtit des temples et des autels..… avec l’empressement d’une nation accoutumée aux plus honteuses flatteries. ] Casaubon met entre les basses complaisances que l’on eut pour la passion d’Hadrien ce que fit le poëte Pancrates [17]. Or voici ce qu’il fit. Il montra comme un miracle à Hadrien, une fleur de lotos, qui était semblable à une rose, et lui dit qu’il fallait la nommer Antinoïenne ; et qu’elle était née dans le lieu qui avait été arrosé du sang du lion que lui Hadrien avait tué à la chasse. L’empereur prit tant de plaisir à ce discours, qu’il ordonna une pension à Pancrates dans le musée d’Alexandrie [18]. Athénée n’explique point pourquoi ce poëte voulait que le nom d’Antinoüs fût donné à cette fleur ; mais on devine aisément que l’intention de Pancrates était d’honorer la mémoire de ce favori. J’ai cru pendant quelque temps que ce passage d’Athénée avait donné lieu au mensonge du sieur Moréri, que j’ai rapporté sur la fin de cet article ; mais j’ai changé d’opinion, après avoir lu ces paroles d’un auteur moderne : Hadrian... donna le nom de ce misérable (Antinoüs) à une ville d’Égypte... comme aussi il le conféra à un astre, à une fleur, à des temples, à des sacrifices, à des oracles et à des jeux de prix, bref en fit un dieu [19]. Ceux qui compareront ce passage avec l’Antinoüs de Moréri, pourront juger si cet écrivain se savait servir des livres qu’il consultait.

(D) Hadrien fit rebâtir la ville où Antinoüs était mort, et il ordonna qu’elle portât le nom de ce favori. ] J’ai suivi le traducteur de Xiphilin, qui ne parle que d’une ville réparée, quoique Xiphilin se soit servi du mot συνοικίσαι. D’autres, n’y regardant pas de si près, disent qu’Hadrien bâtit une ville, qui porta le même nom qu’Antinoüs : Πόλιν ἔκτισεν ἐπώνυμον Ἀντινόου [20]. Urbem condidit Antinoo cognominem. Elle était dans la Thébaïde et se nommait anciennement Besa, qui était aussi le nom du dieu particulier qu’on y adorait. Casaubon l’assure [21], et remarque que les Égyptiens, laissant aux Grecs le nouveau nom, continuèrent de l’appeler Besa ; mais il se trouva des gens qui, par l’union de l’ancien et du nouveau nom, la nommèrent Besantinoüs. C’est ce que fit Helladius, qui y était né [22]. N’oublions pas que le tombeau d’Antinoüs y était. Nous l’apprenons de ces paroles de saint Épiphane : Ὡς ὁ Ἀντίνοος ὁ ἐν Ἀντινόου κεκηδευμένος καὶ σὺν λουσορίῳ πλοίῳ κείμενος ὑπὸ Ἀδριανοῦ κατετάγη [23]. Ad hunc modum Antinoüs in urbe sui nominis cum lusorio navigio sepultus ab Adriano in Deorum numerum relatus est. Nous apprenons d’Origène, qu’on disait qu’il se faisait des miracles dans ce temple d’Antinoüs [24]. C’est là où Saumaise pose le prétendu oracle de cette fausse et ridicule divinité. Licet in multis, dit-il [25], Græciæ urbibus templa et sacerdotes habuerit Antinoüs, præcipuè tamen eum coluisse videntur Ægyptii in eâ urbe quæ ab ipso nomen accepit ; nam ibi sepultus est, ibi oracula per eum reddi credebantur, ibi et prophetas habuit.

Ce qui concerne l’oracle est attesté par Origène [26], si on lit le passage comme Saumaise l’a cité : Πνεῖν θεήλατον ἀπὸ τοῦ Ἀντινόου πνοὴν [27]. Voyez aussi Scaliger sur Eusèbe, num. 2145, où il ne cite pas comme Saumaise, quoique Spencer l’assure à la page 44 de ses notes sur Origène contre Celsus. Voici ce qui m’a fait dire que c’était un oracle prétendu. Je me souvenais de ces paroles de Spartien : Et Græci quidem volente Adriano eum consecraverunt, oracula per eum dari asserentes quæ Adrianus ipse composuisse jactatur [28].

(E) Hadrien était bien aise qu’on lui dit qu’un nouvel astre était l’âme d’Antinoüs. ] On s’était déjà servi d’une semblable flatterie à l’égard de Jules César : Ludis quos primo consecratos ei hæres Augustus edebat, stella crinita per septem dies continuos fulsit, exoriens circa undecimam horam, creditumque est animam esse Cæsaris in cœlum recepti, et hâc de caussâ simulacro ejus in vertice additur stella [29]. Ovide a fini ses métamorphoses par celle de l’âme de César en astre :

Vix ea fatus erat, mediâ cùm sede senatûs
Constitit alma Venus nulli cernenda, suique
Cæsaris eripuit membris, nec in aera solvi
Passa recentem animam, cœlestibus intulit astris.
Dumque tulit, lumen capere atque ignescere sensit,
Emisitque sinu. Lunâ volat altiùs illa,
Flammiferumque trahens spatioso limite crinem
Stella micat.
Ovid., lib. XV., Metam., vs. 843.


Avant cela, les poëtes grecs avaient mis en usage cette invention pour les cheveux de Bérénice. L’empereur Hadrien était trop savant, pour ne savoir pas tout cela ; et néanmoins il se paya d’une flatterie qui ne pouvait plus avoir la grâce de la nouveauté. À quoi songèrent ceux qui ne mirent ce mignon qu’au plus bas étage du ciel ? Il y en eut qui ne le placèrent que dans le globe de la lune : Πῶς ὁ τεθνεὼς Ἀντίνοος μειράκιον ἐν τῇ σελήνῃ ὡραῖον καθίδρυται [30] ; Quomodò Antinoüs speciosus adolescens qui obiit collocatus est in lunâ ?

(F) Prudence a finement observé qu’Antinoüs était monté à une condition plus relevée que celle du mignon de Jupiter. ] Ses vers méritent d’être rapportés plus correctement que ne les rapportent les sieurs Tristan dans ses Commentaires historiques sur les médailles des empereurs romains [31], et Moréri dans son Dictionnaire historique. Les voici donc, selon l’édition de Nicolas Heinsius :

Quid loquar Antinoum cœlesti in sede locatum ?
Illum delicias nunc divi Principis : illum
Purpureo in gremio spoliatum sorte virili
Hadrianique dei Ganymedem, non cyathos Dîs
Porgere, sed medio recubantem cum Jove fulcro
Nectaris ambrosii sacrum potare lyæum,
Cumque suo in templis vota exaudire marito [32] ?


  1. Xiphil., in Adriano.
  2. Hegesippus, apud Eusebium, Histor. Ecclesiasticæ lib. IV, cap. VIII.
  3. Pausan., lib. VIII, pag. 244.
  4. Id., ibid.
  5. Voyez Casaubon, et Saumaise, sur Spart. Vit. Adrian., pag. 137, 143.
  6. Heges., apud Euseb. Hist. Eccl., lib. IV, cap. VIII.
  7. Voyez la remarque (D).
  8. Ad cap. VIII, lib. IV.
  9. Vide Spanh., de Numism., pag. 657.
  10. Apud Origen., lib. II, pag. 133.
  11. Tristan, Commentaires historiq., tom. I, pag. 541.
  12. Il ne fallait point parler de cela en doutant. Voyez l’Apologie d’Apulée, pag. 301.
  13. Lampridius, in Vitâ Heliogab., cap. VIII.
  14. Justin., in Apologiâ, pag. 65. Voyez Saumaise sur Spartien in Adriano, pag. 136, et Apulée, in Apologiâ, pag. 301.
  15. Aurel. Victor, in Cæsaribus.
  16. Spartian., pag. 135.
  17. Casaub., in Spart. Vit. Adriani, pag. 137.
  18. Athen., lib. XV, cap. VI, pag. 677.
  19. Tristan, Comment. hist., tom. I, pag. 541.
  20. Hegesippus, apud Euseb., Hist. Ecclesiast., lib. IV, cap. VIII. Voyez aussi Ammien Marcellin, liv. XXII, chap. XVI.
  21. Casaubon., in Spart. Vit. Adriani, pag. 138.
  22. Vide Photium, Biblioth., pag. 1596.
  23. Epiph., in Ancorato, num. 108.
  24. Origen., adversùs Celsum, lib. III, pag. 132.
  25. Salm., in Spart. Vit. Adriani, pag. 143.
  26. Origen., contra Celsum, lib. III, pag. 232.
  27. Salmasius, in Spartani Vit. Adriani, pag. 143.
  28. Spartianus, in Adriano, pag. 137.
  29. Sueton., in Cæsare, cap. LXXXVIII. Voyez les Pensées diverses sur les comètes, pag. 219.
  30. Tatian., Orat. contra Græcos, pag. 149.
  31. Tristan, Comment. Hist., pag. 542.
  32. Prudent., contra Symmach., lib. I, vs. 271.

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