Dictionnaire général de la langue française de François Raymond/Grammaire

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PRINCIPES ÉLÉMENTAIRES


DE LA GRAMMAIRE FRANÇAISE.


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La grammaire est l’art de parler et d’écrire correctement. Pour parler et pour écrire, on emploie des mots : les mots sont composés de lettres, et sont des signes de nos idées.

Il y a deux sortes de lettres : les voyelles et les consonnes.

Les voyelles sont au nombre de six : a, e, i, o, u et y. On les appelle voyelles, parce que, seules, elles forment une voix, un son.

Il y a trois sortes d’e : e muet, é fermé, è ouvert.

L’e muet, comme à la fin de ces mots, homme, monde : on l’appelle, muet, parce que le son en est sourd et peu sensible.

L’é fermé, comme à la fin de ces mots, bonté, café : cet é se prononce la bouche presque fermée.

L’è ouvert, comme à la fin de ces mots, procès, accès, succès : pour bien prononcer cet è, il faut appuyer dessus, et desserrer les dents.

L’y grec s’emploie le plus souvent pour deux ii, comme dans pays, moyen, joyeux : prononcez pai-is, moi-ien, joi-ieux.

Il y a dix-neuf consonnes ; savoir : b, c, d, f, g, h, j, k, l, m, n, p, q, r, s, t, v, x, z. Ces lettres s’appellent consonnes, parce qu’elles ne forment un son qu’avec le secours des voyelles, comme ba, be, bi, bo, bu ; ca, ce, ci, co, cu ; da, de, di, do, du, etc.

La lettre h ne se prononce pas dans certains mots : l’homme, l’honneur, l’histoire, etc., qu’on prononce comme s’il y avait l’omme, l’onneur, l’istoire ; alors on l’appelle h muet : quoiqu’elle ne se prononce pas, elle figure également au nombre des consonnes.

Mais dans les mots suivants : la haine, le hameau, le héros, la lettre h fait prononcer du gosier la voyelle qui suit ; alors on l’appelle h aspiré : ainsi l’on écrit, et l’on prononce séparément les deux mots : la haine, et non pas l’haine ; les héros, et non pas les zhéros.

Des Voyelles longues et brèves.

Les voyelles longues sont celles sur lesquelles on appuie plus long-temps que sur les autres en les prononçant.

Les voyelles brèves sont celles sur lesquelles on appuie moins long-temps.

Par exemple, a est long dans pâte pour faire du pain ; il est bref dans pate d’animal.

e est long dans tempête, et il est bref dans trompette.

i est long dans gîte, et bref dans petite.

o est long dans apôtre, et bref dans dévote.

u est long dans flûte, et bref dans butte.

Pour marquer les différentes sortes d’e, et les voyelles longues, on emploie trois petits signes, que l’on appelle accents ; savoir : l’accent aigu (’), qui se met sur les é fermés, bonté ; l’accent grave ( ῾ ), qui se met sur les è ouverts, accès ; et l’accent circonflexe (^), qui se met sur la plupart des voyelles longues, apôtre.

Il y a en français dix sortes de mots, qu’on appelle les parties du discours, savoir :

Le Nom, l’Article, l’Adjectif, le Pronom, le Verbe, le Participe, la Préposition, l’Adverbe, la Conjonction, l’Interjection.


CHAPITRE PREMIER.Première espèce de mots.


Le Nom.


Le Nom ou Substantif est un mot qui sert à nommer une personne ou une chose, comme Lucien, Jean, livre, chapeau.

Il y a trois sortes de noms : nom commun, nom propre, et nom collectif.

Le nom commun est celui qui convient à plusieurs personnes, ou à plusieurs choses semblables : homme, cheval, maison, sont des noms communs ; car le nom homme convient à Lucien, à Jean, etc.

Le nom propre est celui qui ne convient qu’à une seule personne ou à une seule chose, comme Adam, Ève ; Lyon, la Seine.

Le nom collectif est celui qui exprime, la collection ou réunion de plusieurs objets ; Troupeau, forêt, etc., sont des noms collectifs.

Dans les noms il faut considérer le genre et le nombre.

Il y a en français deux genres  : le masculin et le féminin. Les noms d’hommes ou de mâles sont du genre masculin, comme un roi, un lion ; les noms de femmes ou de femelles sont du genre féminin, comme une reine, une lionne. Ensuite, par imitation, l’on a donné le genre masculin et le genre féminin à des choses qui ne sont ni mâles ni femelles, comme un livre, une table, le soleil, la lune.

Il y a deux nombres : le singulier et le pluriel. Le singulier, quand on parle d’une seule personne ou d’une seule chose, comme un homme, un livre ; le pluriel, quand on parle de plusieurs personnes ou de plusieurs choses, comme les hommes, les livres.

Comment se forme le pluriel dans les noms ? Règle générale.

Pour former le pluriel, ajoutez s à la fin du nom : le roi, les rois ; la reine, les reines ; le livre, les livres ; la table, les tables.

Première remarque. — Les noms terminés au sing. par s, z, x, n’ajoutent rien au plur. : le fils, les fils ; le nez, les nez ; la voix, les voix.

Deuxième remarque. — Les noms terminés au sing. par au, eu, ou, prennent x au pl. : le bateau, les bateaux ; le feu, les feux, le caillou, les cailloux.

Troisième remarque. — La plupart des noms terminés au singulier par al, ail, font leur pluriel en aux : le mal, les maux ; le cheval, les chevaux ; le travail, les travaux (excepté détails, éventails, portails, gouvernails, camails, épouvantails) ; aïeul, ciel, œil, font au pluriel aïeux, cieux, yeux. Ail (sorte d’ognon) fait aulx au pluriel ; mais les mots qui suivent : le régal, le bal, prennent le s au pluriel. Les régals, les bals. Travail fait aussi travails au plur., lorsqu’il indique une machine de bois dans laquelle les maréchaux attachent les chevaux fougueux pour les ferrer, ainsi que lorsqu’il signifie le compte qu’un ministre rend au souverain, ou le rapport qu’un commis présente au ministre. Le ministre a eu plusieurs travails avec le roi depuis huit jours. Ce commis a deux travails par semaine avec le ministre.

Quatrième remarque. — On supprime communément le t dans le pluriel des mots terminés en ant ou ent, les enfans, les monumens ; et, par exception, on conserve le t dans les monosyllabes, les gants, les vents ; mais il vaudrait mieux ne jamais supprimer le t, comme faisaient les anciens auteurs, et comme beaucoup le font encore aujourd’hui ; car le pluriel ne doit se marquer que par une lettre de plus, le s, sans en ôter. Ainsi, il faut écrire, amitié, amitiés ; événement, événements.

Cinquième remarque. — En général, les noms de métaux ne prennent point le pluriel ; on ne dit point les ors, les argents, etc. ; on dit les fers, les cuivres, lorsque ces métaux sont comme mis en œuvre, et divisés par parties.

Sixième remarque. — Plusieurs adjectifs s’emploient quelquefois substantivement, comme le long, le bon, le vrai, l’utile, etc., et alors ils ne sont pas susceptibles de pluriel. Il en est de même de certains verbes qui s’emploient substantivement, comme le boire, le manger, etc.

Il y a quelques substantifs qui n’ont point de singulier, tels que les ancêtres, les funérailles, les pleurs, les ténèbres, les vêpres ; etc.

Septième remarque. — Plusieurs mots pris du latin, et employés substantivement, ne changent point, c’est-à-dire, s’écrivent au singulier comme au pluriel ; tels sont les accessit, les alibi, les duo, les errata ; cependant il en est quelques-uns qui aujourd’hui prennent le s, comme les alinéas, les cœcums, les numéros, les opéras, les quiproquos, les zéros, etc.

Huitième remarque. — Quand les noms propres ne font que distinguer les personnes par leur nom, ils ne prennent pas de s au pluriel : ainsi l’on écrira, Les deux Corneille se sont illustrés dans les lettres ; les Scipion, les Turenne, se sont rendus célèbres dans l’art militaire : mais lorsqu’on comprend dans ces noms propres les personnes qui ont une ressemblance avec ceux qui les ont portés primitivement, alors ils prennent le pluriel, parce qu’ils deviennent des noms communs. Ainsi, Ces deux princes furent considérés comme les Alexandres de leur siècle ; on ne voit pas toujours des Homères, des Virgiles, etc.

CHAPITRE II.Seconde espèce de mots.


L’Article le, la, les.

L’article est un petit mot que l’on met devant les noms communs, et qui en fait connaître le genre et le nombre.

Nous n’avons qu’un article le, la, au singulier ; les, au pluriel : le se met devant un nom masculin singulier, le père ; la se met devant un nom singulier féminin, la mère ; les se met devant tous les noms pluriels, soit masculins, soit féminins : les pères, les mères. Ainsi l’on connaît qu’un nom est du genre masculin, quand on peut mettre le devant ce mot : on connaît qu’un nom est du genre féminin, quand on peut mettre la.

Il y a deux remarques à faire sur l’article.

Première remarque. — On retranche e dans le mot le ; on retranche a dans la, quand le mot suivant commence par une voyelle ou un h muet.

Ainsi l’on dit l’argent pour le argent, l’histoire pour la histoire ; mais alors on met à la place de la lettre retranchée cette petite figure (’) qu’on appelle apostrophe.

Deuxième remarque. — Pour joindre un nom à un mot précédent, on met de ou à devant ce nom : fruit de l’arbre ; utile à l’homme.

Alors, au lieu de mettre de le devant un nom masculin singulier qui commence par une consonne, on met du.

Au lieu de à le, on met au.

Devant un nom pluriel, de les se change en des ; à les se change en aux.

Exemples : singulier masculin. — Le roi. Palais du roi, pour de le roi. Je plais au roi, pour à le roi.

Pluriel masculin. — Les rois. Palais des rois, pour de les rois. Je plais aux rois, pour à les rois.

Singulier féminin. — La reine, de la reine, à la reine.

Pluriel féminin. — Les reines. Des reines, pour de les reines. Aux reines, pour à les reines.

Au contraire, de et à devant la ne se changent jamais.

Lorsque le mot suivant commence par une voyelle ou par un h muet, on retranche e dans l’article le et a dans l’article la, et l’on met à la place une petite figure, ou apostrophe (’), comme il est dit ci-dessus à la première remarque. Ainsi on dit l’ami pour le ami, l’horloge pour la horloge, etc.

CHAPITRE III.Troisième espèce de mots.
L’Adjectif.

L’adjectif est un mot que l’on ajoute au nom pour marquer la qualité d’une personne ou d’une chose, comme bon père, bonne mère, beau livre, belle image : ces mots bon, bonne, beau, belle, sont des adjectifs joints aux noms père, mère, etc.

On connaît qu’un mot est adjectif, quand on peut y joindre le mot personne ou chose : ainsi, habile, agréable, sont des adjectifs, parce qu’on peut dire personne habile, chose agréable.

Les adjectifs ont les deux genres masculin et féminin. Cette différence de genres se marque ordinairement par la dernière lettre.

Comment se forme le féminin dans les Adjectifs français ? Règle générale.

Quand un adjectif ne finit point par un e muet, on y ajoute un e muet pour former le féminin : prudent, prudente ; saint, sainte ; méchant, méchante ; petit, petite ; grand, grande ; poli, polie ; vrai, vraie.

Première exception. — Les adjectifs suivants, cruel, pareil, fol, mol, ancien, bon, gras, gros, nul, net, sot, épais, etc., doublent au féminin leur dernière consonne avec l’e muet : ainsi, cruelle, pareille, folle, molle, ancienne, bonne, grasse, grosse, nulle, nette, sotte, épaisse.

Beau et nouveau font au féminin belle, nouvelle, parce qu’au masculin on dit aussi bel, nouvel, devant une voyelle ou un h muet ; bel oiseau, bel homme, nouvel appartement.

Deuxième exception. — Blanc, franc, sec, frais, font au féminin blanche, franche, sèche, fraîche.

Public, caduc, font au féminin publique, caduque.

Troisième exception. — Les adjectifs bref, naïf, font au féminin brève, naïve, en changeant f en v ; long fait longue.

Quatrième exception. — Malin, bénin, font maligne, bénigne.

Cinquième exception. — Les adjectifs en eur font ordinairement leur féminin en euse : trompeur, trompeuse ; parleur, parleuse ; chanteur, chanteuse ; cependant pécheur fait pécheresse ; acteur fait actrice ; protecteur, protectrice.

Sixième exception. — Les adjectifs terminés en x se changent en se : dangereux, dangereuse ; honteux, honteuse ; jaloux, jalouse, etc. ; cependant doux fait douce ; roux fait rousse.

Comment se forme le pluriel ?

Le pluriel dans les adjectifs se forme comme dans les noms, en ajoutant s à la fin : bon, bonne ; au pluriel bons, bonnes, etc.

Mais la plupart des adjectifs qui finissent en al, n’ont pas de pluriel masculin, comme filial, fatal, frugal, pascal, pastoral, naval, trivial, vénal, littéral, conjugal, austral, boréal, final. Ainsi, l’on ne peut pas mettre au pluriel les phrases suivantes : Un combat naval, un cœur vénal (cependant on trouve, dans le dictionnaire de l’académie, offices vénaux), l’amour filial, etc., parce que les adjectifs naval, vénal, filial, etc., ne peuvent pas être joints à des substantifs masc. plur. Il faut alors substituer à ces substantifs masc. des substantifs féminins qui leur soient synonymes, comme batailles navales, âmes vénales, tendresses filiales, etc.

Accord des Adjectifs avec les Noms.

Règle. — Tout adjectif doit être du même genre et du même nombre que le nom auquel il se rapporte.

Exemples. — Le bon père, la bonne mère : bon est du masculin et du singulier, parce que père est du masculin et du singulier : bonne est du féminin et du singulier, parce que mère est du féminin et du singulier.

De beaux jardins, de belles fleurs : beaux est du masculin et au pluriel, parce que jardins est du masculin et au pluriel, etc.

Quand un adjectif se rapporte à deux noms singuliers, on met cet adjectif au pluriel, parce que deux singuliers valent un pluriel.

Exemple. — Le roi et le berger sont égaux après la mort (et non pas égal).

Si les deux noms sont de différents genres, on met toujours l’adjectif au masculin.

Exemple. — Mon père et ma mère sont contents (et non pas contentes).

Quant à la place des adjectifs, il y en a qui se mettent devant le nom, comme beau jardin, grand arbre, etc. D’autres se mettent après le nom, comme habit rouge, table ronde, etc. L’usage est le seul guide à cet égard.

Régime des Adjectifs.

Règle. — Pour joindre un nom à un adjectif précédent, on met de ou à entre cet adjectif et le nom : alors on appelle ce nom le régime de l’adjectif.

Exemple. — Digne de récompense, content de son sort, utile à l’homme, semblable à son père, propre à la guerre. Récompense est le régime de l’adjectif digne, parce qu’il est joint à cet adjectif par le mot de. L’homme est le régime de l’adjectif utile, parce qu’il est joint à cet adjectif par le mot à, etc.

Degré de signification dans les Adjectifs.

On distingue dans les adjectifs trois degrés de signification : le positif, le comparatif, et le superlatif.

Le positif n’est autre chose que l’adjectif même, comme beau, belle, agréable.

Le comparatif, c’est l’adjectif avec comparaison : quand on compare deux choses, on trouve que l’une est ou supérieure à l’autre, ou inférieure à l’autre, ou égale à l’autre.

Pour marquer un comparatif de supériorité, on met plus devant l’adjectif, comme la rose est plus belle que la violette.

Pour marquer un comparatif d’infériorité, l’on met moins devant l’adjectif, comme la violette est moins belle que la rose.

Pour marquer un comparatif d’égalité, on met aussi devant l’adjectif, comme la rose est aussi belle que la tulipe.

Le mot que sert à joindre les deux choses que l’on compare.

Nous avons trois adjectifs qui expriment seuls une comparaison : meilleur, au lieu de plus bon, qui ne se dit pas ; moindre, au lieu de plus petit ; pire, au lieu de plus mauvais : comme la vertu est meilleure que la science ; le mensonge est pire que l’indocilité.

L’adjectif est au superlatif, quand il exprime la qualité dans un très-haut degré, ou dans le plus haut degré. Pour former le superlatif, on met très, ou le plus devant l’adjectif, comme Lyon est une très-belle ville, et alors le superlatif s’appelle absolu ; ou Lyon est la plus belle des villes, et ce superlatif s’appelle relatif, parce qu’il marque un rapport aux autres villes.

Noms et Adjectifs de nombre.

Les noms de nombre sont ceux dont on se sert pour compter.

Il y en a de deux sortes : les noms de nombre cardinaux, et les noms de nombre ordinaux.

Les noms de nombre cardinaux sont un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, trente, quarante, cinquante, soixante, quatre-vingts, cent, mille, etc.

Les noms de nombre ordinaux se forment des cardinaux : ces noms sont premier, second, troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième, huitième, neuvième, dixième, etc.

Il y a encore des noms de nombre qui servent à marquer une certaine quantité, comme une dizaine, une douzaine, etc.

Il y en a encore d’autres qui marquent les parties d’un tout, comme la moitié, le tiers, le quart, etc.

Enfin, il y en a qui servent à multiplier, comme le double le triple, etc.

CHAP. IV.Quatrième espèce de mots.
Du Pronom.

Le pronom est un mot qui tient la place du nom.

Pronoms personnels.

Les pronoms personnels sont ceux qui désignent les personnes.

Il y a trois personnes : la première personne est celle qui parle ; la seconde personne est celle à qui l’on parle ; la troisième personne est celle de qui l’on parle.

Pronom de la première personne.

Ce pronom est des deux genres : masculin, si c’est un homme qui parle ; féminin, si c’est une femme.

Exemples. — Singulier. Je ou moi.

Me pour à moi, moi. Le maître me donne un livre, c’est-à-dire, donne à moi. Le maître me regarde, c’est-à-dire, regarde moi.

Pluriel. Nous.

Pronom de la seconde personne.

Il est des deux genres : masculin, si c’est à un homme qu’on parle ; féminin, si c’est à une femme.

Exemples. Singulier. Te ou toi.

Te pour à toi, toi. Le maître te donnera un livre, c’est-à-dire, donnera à toi. Le maître te regarde, c’est-à-dire, regarde toi.

Pluriel. Vous.

Remarque. — Par politesse on dit vous au lieu de tu au singulier ; par exemple, en parlant à un enfant : vous êtes bien aimable.

Pronom de la troisième personne.

Exemples. — Singulier. Masculin, il. Féminin, elle.

Lui pour à lui, à elle. Je lui dois le respect, c’est-à-dire, je dois à lui, à elle.

Masculin, le. Je le connais, c’est-à-dire, je connais lui.

Féminin, la. Je la connais, c’est-à-dire, je connais elle.

Pluriel. Masculin, ils ou eux. Féminin, elles.

Leur pour à eux, à elles. Je leur dois le respect, c’est-à-dire, je dois à eux, à elles.

Les pour elles. Je les connais, c’est-à-dire, je connais eux, elles.

Il y a encore un pronom de la troisième personne, soi, se ; il est des deux genres et des deux nombres : on l’appelle pronom réfléchi, parce qu’il marque le rapport d’une personne à elle-même.

Exemples. — De soi.

Se pour à soi, soi. Il se donne des louanges, c’est-à-dire, il donne à soi. Il se flatte, c’est-à-dire, il flatte soi.

Il y a deux mots qui servent de pronoms ; savoir :

1o. En, qui signifie de lui, d’elle, d’eux, d’elles : ainsi, quand on dit, j’en parle, on peut entendre, je parle de lui, d’elle, etc., etc., selon la personne ou la chose dont le nom a été exprimé auparavant.

2o. Y, qui signifie à cette chose, à ces choses, comme quand on dit : je m’y applique, c’est-à-dire, je m’applique à cette chose, à ces choses.

Règle des Pronoms.

Les pronoms il, elle, ils, elles, doivent toujours être du même genre et du même nombre que le nom dont ils tiennent la place : ainsi, en parlant de la tête, dites : elle me fait mal ; elle, parce que ce pronom se rapporte à tête qui est du féminin, et au singulier ; et, en parlant de plusieurs jardins, dites : ils sont beaux ; ils, parce que ce pronom se rapporte à jardins, qui est du masculin et au pluriel.

Pronoms adjectifs.

1o. Il y a des pronoms adjectifs qui marquent la possession d’une chose, comme mon livre, votre cheval, son chapeau ; c’est-à-dire, le livre qui est à moi, le cheval qui est à vous, le chapeau qui est à lui.

SINGULIER.

Masculin. Féminin. Mon, Ma. Ton, Ta. Son, Sa. Notre, Notre. Votre, Votre. Leur. Leur.

PLURIEL.

Des deux genres.

Mes. Tes. Ses. Nos. Vos. Leurs.

Première remarque. — Ces pronoms sont toujours joints à un nom : mon livre, ton chapeau.

Deuxième remarque. — Mon, ton, son, s’emploient au féminin devant une voyelle ou un h muet : on dit mon âme pour ma âme, ton humeur pour ta humeur, son épée pour sa épée.

Troisième remarque. — Cependant il est à observer que dans nôtre, vôtre, l’ô devient long lorsque ces mots sont seuls employés, comme, le nôtre, la vôtre, ainsi que l’indique le pronom suivant ; mais l’o est bref, lorsque l’objet que l’on veut désigner suit ces pronoms ; ainsi, l’on écrit, notre livre, votre maison.

Autres Pronoms.

SINGULIER.

Masculin. Féminin. Le mien, La mienne. Le tien, La tienne. Le sien, La sienne.

Le nôtre, La nôtre. Le vôtre, La vôtre. Le leur, La leur.

PLURIEL.

Masculin. Féminin.

Les miens, Les miennes. Les tiens, Les tiennes. Les siens, Les siennes.

Des deux genres.

Les nôtres. Les vôtres. Les leurs.

2o. Il y a des pronoms adjectifs qui servent à montrer la chose dont on parle, comme quand je dis : ce livre, cette table, je montre un livre, une table. Ils s’appellent proprement Pronoms démonstratifs.

SINGULIER.

Masculin. Féminin. Ce, cet, Cette. Celui, Celle. Celui-ci, Celle-ci. Celui-là, Celle là. Ceci. Cela.

PLURIEL.

Masculin. Féminin.

Ces, Ces. Ceux, Celles. Ceux-ci, Celles-ci. Ceux-là, Celles-là.

Remarque. — On met ce devant les noms qui commencent par une consonne ou un h aspiré : ce village, ce hameau : on met cet devant une voyelle ou un h muet : cet oiseau, cet homme.

Celui-ci, celle-ci, s’emploient pour montrer des choses qui sont proches : celui-là, celle-là, pour montrer des choses éloignées.

3o. Il y a des pronoms relatifs, c’est-à-dire, qui ont rapport à un nom qui est devant, comme quand je dis : Dieu qui a créé le monde ; qui se rapporte à Dieu ; le livre que je lis ; que se rapporte à livre : le mot auquel qui ou que se rapporte, s’appelle antécédent. Dans les deux exemples ci-dessus, Dieu est l’antécédent du pronom relatif qui ; livre est l’antécédent du pronom relatif que.

Pronom relatif.

Qui, dont ou de qui, que, sont des deux genres et des deux nombres.

Règle du qui ou que relatif.

Qui, que relatif, s’accorde avec son antécédent en genre, en nombre et en personne : ainsi, dans cet exemple : l’enfant qui joue, qui est du singulier et de la troisième personne, parce que l’enfant est du singulier et de la troisième personne ; il est du masculin, si c’est un petit garçon qui joue ; il est du féminin, si c’est une petite fille.

4o. Il y a des pronoms interrogatifs : qui ? quel ? quelle ? comme quand on dit : qui a fait cela ? que vous dirai-je ? Qui ou que est interrogatif, quand il n’a point d’antécédent, et qu’on peut le tourner par quelle personne ? ou quelle chose ? Dans les deux exemples ci-dessus on peut dire quelle personne a fait cela ? quelle chose vous dirai-je ?

Pronoms indéfinis, c’est-à-dire, qui signifient d’une manière générale.

Il y a quatre sortes de pronoms indéfinis :

1o. Ceux qui ne se joignent jamais à un nom, comme on, quelqu’un, quelqu’une, quiconque, chacun, chacune, autrui, personne, rien. Quand je dis : on frappe à la porte, quelqu’un vous appelle, je parle d’une personne, mais je ne désigne pas quelle elle est.

2o. Ceux qui sont toujours joints à un nom, comme quelque, chaque, quelconque, certain, certaine ; exemple : quelque nouvelle, certain auteur.

3o. Ceux qui sont tantôt joints à un nom et tantôt seuls, comme nul, nulle ; aucun, aucune ; l’un, l’autre ; même ; tel, telle ; plusieurs ; tout, toute.

4o. Ceux qui sont suivis de que, comme qui que ce soit, quoi que ce soit, quel, quelle que ; par exemple quel que soit votre mérite, quelle que soit votre fortune. Quoi que ; par exemple : quoi que vous fassiez. Quelque… que ; par exemple : quelques richesses que vous ayez. Tout…que, toute… que ; par exemple : tout savant que vous êtes, la campagne toute belle qu’elle est.

Pronom absolu.

Le pronom absolu est celui qui ne peut être remplacé par aucun nom, comme le pronom de la troisième personne, masculin singulier, il, devant les verbes personnels ; exemples : il faut, il importe, etc.

CHAP. V. CINQUIÈME ESPÈCE DE MOTS.

Le Verbe.

Le verbe est un mot dont on se sert pour exprimer que l’on est, ou que l’on fait quelque chose : ainsi le mot être, je suis, est un verbe ; le mot lire, je lis, est un verbe.

On connaît un verbe en français, quand on peut y ajouter ces pronoms, je, tu, il, nous, vous, ils ; comme je lis, tu lis, il lit ; nous lisons, vous lisez, ils lisent.

Les pronoms le, nous, marquent la première personne, c’est-à-dire, celle qui parle ; tu, vous, marquent la seconde personne, c’est-à-dire, celle à qui l’on parle ; il, elle ; ils, elles, et tout nom placé devant un verbe, marquent la troisième personne, celle de qui l’on parle.

Il y a dans les verbes deux nombres : le singulier, quand on parle d’une seule personne, comme je lis, l’enfant dort ; le pluriel, quand on parle de plusieurs personnes, comme nous lisons, les enfants dorment.

Il y a trois temps : le présent, qui marque que la chose est ou se fait actuellement, comme je lis ; le passé ou prétérit, qui marque que la chose a été faite, comme j’ai lu ; le futur, qui marque que la chose sera ou se fera, comme je lirai.

On distingue plusieurs sortes de prétérits ou passés, savoir : un imparfait, je lisais ; trois parfaits, je lus, j’ai lu, j’eus lu ; et un plus-que-parfait, j’avais lu.

On distingue aussi deux futurs : le simple, je lirai ; et le passé, j’aurai lu. Il y a cinq modes ou manières de signifier dans les verbes français :

1o. L’indicatif, quand on affirme que la chose est, ou qu’elle a été, ou qu’elle sera.

2o. Le conditionnel, quand on dit qu’une chose serait, ou qu’elle aurait été, moyennant une condition.

3o. L’impératif, quand on commande de la faire.

4o. Le subjonctif, quand on souhaite, ou qu’on doute qu’elle se fasse.

5o. L’infinitif, qui exprime l’action ou l’état en général, sans nombres, ni personnes, comme lire, être.

Réciter de suite les différents modes d’un verbe avec tous leurs temps, leurs nombres et leurs personnes, cela s’appelle conjuguer.

Il y a en français quatre conjugaisons différentes, que l’on distingue par la terminaison de l’infinitif.

La première conjugaison a l’infinitif terminé en er, comme aimer.

La seconde a l’infinitif terminé en ir, comme finir.

La troisième a l’infinitif terminé en oir, comme recevoir.

La quatrième a l’infinitif terminé en re, comme rendre.

Il y a deux verbes que l’on nomme auxiliaires, parce qu’ils aident à conjuguer tous les autres : nous commencerons par ces deux verbes.

VERBE AUXILIAIRE AVOIR.

INDICATIF.

Présent. Sing. J’ai.

Tu as.

Il ou elle a.

Plur. Nous avons.

Vous avez.

Ils ou elles ont.

Imparfait. J’avais.

Tu avais.

Il avait.

Nous avions.

Vous aviez.

Ils ou elles avaient.

Prétérit défini. J’eus.

Tu eus.

Il eut.

Nous eûmes.

Vous eûtes.

Ils eurent.

Prétérit indéfini. J’ai eu.

Tu as eu.

Il a eu.

Nous avons eu.

Vous avez eu.

Ils ont eu.

Prétérit antérieur. J’eus eu.

Tu eus eu.

Il eut eu.

Nous eûmes eu.

Vous eûtes eu.

Ils eurent eu.

Plusque-Parfait. J’avais eu.

Tu avais eu.

Il avait eu.

Nous avions eu.

Vous aviez eu.

Ils avaient eu.

Futur.

J’aurai.

Tu auras.

Il aura.

Nous aurons.

Vous aurez.

Ils auront.

Futur passé.

J’aurai eu.

Tu auras eu.

Il aura eu.

Nous aurons eu.

Vous aurez eu.

Ils auront eu.

CONDITIONNELS.

Présent.

J’aurais.

Tu aurais.

Il aurait.

Nous aurions.

Vous auriez.

Ils auraient.

Passé.

J’aurais eu.

Tu aurais eu.

Il aurait eu.

Nous aurions eu.

Vous auriez eu.

Ils auraient eu.

On dit aussi : J’eusse eu, tu eusses eu, il eût eu, nous eussions eu, vous eussiez eu, ils eussent eu.

IMPÉRATIF.

Point de première personne.

Aie.

Qu’il ait.

Ayons.

Ayez.

Qu’ils aient.

SUBJONCTIF.

Présent ou Futur.

Que j’aie.

Que tu aies.

Qu’il ait.

Que nous ayons.

Que vous ayez.

Qu’ils aient.

Imparfait.

Que j’eusse.

Que tu eusses.

Qu’il eût.

Que nous eussions.

Que vous eussiez.

Qu’ils eussent.

Prétérit.

Que j’aie eu.

Que tu aies eu.

Qu’il ait eu.

Que nous ayons eu.

Que vous ayez eu.

Qu’ils aient eu.

Plusque-Parfait.

Que j’eusse eu.

Que tu eusses eu.

Qu’il eût eu.

Que nous eussions eu.

Que vous eussiez eu.

Qu’ils eussent eu.

INFINITIF.

Présent.

Avoir.

Prétérit.

Avoir eu.

PARTICIPES

Présent.

Ayant.

Passé.

Eu, eue, ayant eu.

Futur.

Devant avoir.

VERBE AUXILIAIRE ÊTRE.

INDICATIF.

Présent.

Je suis.

Tu es.

Il ou elle est.

Nous sommes.

Vous êtes.

Ils ou elles sont.

Imparfait.

J’étais.

Tu étais.

Il ou elle était.

Nous étions.

Vous étiez.

Ils ou elles étaient.

Prétérit défini.

Je fus.

Tu fus.

Il fut.

Nous fûmes.

Vous fûtes.

Ils furent.

Prétérit indéfini.

J’ai été.

Tu as été.

Il a été.

Nous avons été.

Vous avez été.

Ils ont été.

Prétérit antérieur.

J’eus été.

Tu eus été.

Il eut été.

Nous eûmes été.

Vous eûtes été.

Ils eurent été.

Plusque-Parfait.

J’avais été.

Tu avais été.

Il avait été.

Nous avions été.

Vous aviez été.

Ils avaient été.

Futur.

Je serai.

Tu seras.

Il sera.

Nous serons.

Vous serez.

Ils seront.

Futur passé.

J’aurai été.

Tu auras été.

Il aura été.

Nous aurons été.

Vous aurez été.

Ils auront été.

CONDITIONNELS.

Présent.

Je serais.

Tu serais.

Il serait.

Nous serions.

Vous seriez.

Ils seraient.

Passé.

J’aurais été.

Tu aurais été.

Il aurait été.

Nous aurions été.

Vous auriez été.

Ils auraient été.

On dit aussi J’eusse été, tu eusses été, il eût été ; nous eussions été. Vous eussiez été, ils eussent été.

IMPÉRATIF.

Point de première personne.

Sois.

Qu’il soit.

Soyons.

Soyez.

Qu’ils soient.

SUBJONCTIF.

Présent.

Que je sois.

Qne tu sois.

Qu’il soit.

Que nous soyons.

Que vous soyez.

Qu’ils soient.

Imparfait.

Que je fusse.

Que tu fusses.

Qu’il fût.

Que nous fussions. Que vous fussiez.

Qu’ils fussent.

Prétérit.

Que j’aie été.

Que tu aies été.

Qu’il ait été.

Que nous ayons été.

Que vous ayez été.

Qu’ils aient été.

Plusque-Parfait.

Que j’eusse été.

Que tu ensses été. Qu’il eût été.

Que nous enssions été.

Que vous eussiez été.

Qu’ils eussent été.

INFINITIF.

Présent.

Être.


Prétérit.

Avoir été

PARTICIPES.

Prisent.

Étant.

Passé.

Été, ayant été.

Futur

Devant être.

PREMIÈRE CONJUGAISON. EN ER.

INDICATIF.

Présent.

J’aime.

Tu aimes.

Il ou elle aime.

Nous aimons.

Vous aimez.

Ils ou elles aiment.

Imparfait.

J’aimais.

Ta aimais.

Il aimait.

Nous aimions. Vous aimiez.

Ils ou elles aimaient.

Présent défini.

J’aimai

Tu aimas.

Il aima.

Nous aimâmes.

vous aimâtes.

Ils aimèrent.

Prétérit indéfini.

J’ai aimé.

Tu as aimé.

Il a aimé.

Nous avons aimé.

Vous avez aimé.

Ils ont aimé.

Prétérit antérieur.

J’eus aime.

Tu eus aimé.

Il eut aimé.

Nous eûmes aimé.

Vous eûtes aimé.

Ils eurent aimé.

Quatrième prétérit dont on se sert rarement.

J’ai eu aimé.

Tu as eu aimé.

Il a eu aimé.

Nous avons eu aimé.

Vous avez eu aimé. ~ ont eu aimé.

Plusque-Parfait.

J’avais aimé.

Tu avais aimé.

Il avait aimé.

Nous avions aimé.

Nous aviez aimé.

Ils avaient aimé.

Futur.

J’aimerai,

Tu aimeras

Il aimera.

Nous aimerons.

Vous aimerez.

Ils aimeront.

Futur passé.

J’aurai aime.

Tu auras aimé.

Il aura aimé.

Nous aurons aimé.

Vous aurez aimé.

Ils auront aimé.

CONDITIONNELS.

Présent.

J’aimerais.

Tu aimerais.

Il aimerait.

Nous aimerions.

Vous aimeriez.

Ils aimeraient.

Passé.

J’aurais aimé.

Tu aurais aimé.

Il aurait aimé.

Nous aurions aimé.

Vous auriez aimé.

Ils auraient aimé.

On dit aussi :

J’eusse aimé,

tu eusses aimé,

il eût aimé ;

nous eussions aimé,

vous eussiez aimé ;

ils eussent aimé.

IMPÉRATIF.

Point de première personne.

Aime.

Qu’il aime.

Aimons.

Aimez.

Qu’ils aiment.

SUBJONCTIF.

Présent ou Futur.

Que j’aime.

Que tu aimes.

Qu’il aime.

Que nous aimions.

Que vous aimiez.

Qu’ils aiment.

Imparfait.

Que j’aimasse.

Que tu aimasses. Qu’il aimât.

Que nous aimassions.

Que vous aimassiez. Qu’ils aimassent.

Prétérit.

Que j’aie aimé.

Que tu aies aimé.

Qu’il ait aimé.

Que nous ayons aimé.

Que vous ayez aimé.

Qu’ils aient aimé.

Plusque-Palfait.

Que j’eusse aimé.

Que tu eusses aimé.

Qu’il eût aimé.

Que nous eussions aimé.

Que vous eussiez aimé.

Qu’ils eussent aimé.

INFINITIF.

Présent.

Aimer.

Passé.

Avoir aimé.

PARTICIPES.

Présent.

Aimant.

Passé.

Aimé,

aimée,

ayant aimé.

Futur.

Devant aimer.

Ainsi se conjuguent les verbes chanter, danser, manger, appeler, et tons ceux dont l’infinitif se termine en er.

SECONDE CONJUGAISON. — EN IR.

INDICATIF.

Présent.

Je finis.

Tu finis.

Il finit.

Nous finissons.

Vous finissez

Ils finissent.

Imparfait.

Je finissais.

Tu finissais.

Il finissait.

Nous finissions.

Vous finissiez.

Ils finissaient.

Prétérit défini.

Je finis.

Tu finis.

Il finit.

Nous finîmes.

Vous finîtes.

Ils finirent.

Prétérit indéfini.

J’ai fini.

Tu as fini.

Il a fini.

Nous avons fini.

Vous avez fini.

Ils ont fini.

Prétérit antérieur.

J’ens fini.

Tu eus fini.

Il eut fini.

Nous eûmes fini.

Vous eûtes fini.

Ils eurent fini.

Prétérit dont on se sert rarement.

J’ai eu fini.

Tu as eu fini.

Il a eu fini.

Nous avons en fini.

Vous avez eu fini.

Ils ont eu fini.

plusque-Parfait.

J’avais fini.

Tu avais fini.

Il avait fini.

Nous avions fini.

Vous aviez fini.

Ils avaient fini.

Futur.

Je finirai.

Tu finiràs.

Il finira.

Nous finirons.

Vous finirez.

Ils finiront.

Futur passé.

J’aurai fini.

Tu auras fini.

Il aura fini.

Nous aurons fini.

Vous aurez fini.

Ils auront fini.

CONDITIO N N’ELS.

Présent.

Je finirais.

Tu finirais.

Il finirait.

Nous finitions.

Vous finiriez.

Ils finiraient.

Passé.

J’aurais fini.

Tu aurais fini.

Il aurait fini.

Nous aurions fini.

Vous auriez fini.

Ils auraient fini.

On dit aussi :

j’eusse fini,

tu eusses fini,

il eût fini ;

nous eussions fini,

vous eussiez fini,

ils eussent fini.

IMPÉRATIF.

Point de première personne.

Finis.

Qu’il finisse.

Finissons.

Finissez.

Qu’ils finissent.

SUBJONCTIF.

Présent ou Futur.

Que Je finisse.

Que tu finisses.

Qu’il finisse.

Que nous finissions.

Que vous finissiez.

Qu’ils finissent.

Imparfait.

Que je finisse.

Que tu finisses.

Qu’il finit.

Que nous finissions.

Que vous finissiez.

Qu’ils finissent.

Prétérit.

Que j’aie fini.

Que tu aies fini.

Qu’il ait fini.

Que nous ayons fini.

Que vous ayez fini.

Qu’ils aient fini.

Plusque-Parfait.

Que j’eusse fini.

Que ta eusses fini.

Qu’il eût fini.

Que nous eussions fini.

Que vous eussiez fini.

Qu’ils eussent fini.

INFINITIF.

Présent, Finir.

Prétérit.

Avoir fini.

PARTICIPES.

Présent.

Finissant.

Passé.

Fini, finie, ayant fini.

Futur.

Devant finir.

Ainsi se conjuguent avertir, guérir, ensevelir, bénir ; mais ce dernier a deux. participes, bénit, bénite, pour les choses consacrées par les prières des prêtres : béni, bénie partout ailleurs. Haïr ; mais ce verbe fait au présent de l’indicatif je hais, tu hais, il hait ; on prononce je hès, tu liés, il hèt. XVIII PRiNCTPES ÈLÉ,lEX’fAIRES TROIS1È~IE CO~JUGA ISON. -EN OIR. QUATRI È ;,E CONJUGAIS0.1 . -EN RE. L’iDICATll-’. Je reçois, J’u rc< ;ois. Il reçoit. P1’tfsc111. ’fous L"eCC’OOS. Vous recevez. lb 1·ecoiveut. · Imparfait. Je l’Ccevais Tu recefais. li recevait. ~- ous rcce,·ion :;. Vou :; rccc..· iez. lb rcce•aicot, Pn !liri( cléfini. Je reçus. Tu reçus. 11 t·ecut. ~fou.s reçûmes. Voeu fCÇlÎlCS. li~ reçurent. Prétiril i11dtffoi. J’ai reçu. Tu a"t reçu. Jl :1 reçu. ~o as nvon, reçu. Yow avc :i l’CÇUlb out reco. J>~-JI.Jrit autùiew·. J’eus rcçl1. 1" !’1 eus reçu. Il eut reçu. ~OU$ eûmes l’CÇU-Yous eûtes reçu lis curent tcçu. Prére’rit dc11J 011 se sert rarement. J•ai eu l"eçu. To as en l’eçu. Il a co reçu. Nous 3vons eu 1·eçu. Vons 3vcz. eu reçu. IJs out eu reçu. Plusque-Parfait. J’a·ais reçu. Tu avai.s reçu. [l 3’3Ît reçu.

'{ou.s avion.s reçu.

Vous :.viez reçu. lis av :i.ient teçu. F111tu· . Je rccc,·rai. Ta 1.·ec evcas. Jl rccena. ~ou.s recevrons. rous t·ece,·rez. lis recevronc. Futur jMJ.Jd. .T’aurai reçu. ru .1u1·as •·e~n. 1l aura reçu. Nous :mron, reçu.. Vou-5 amc~ reçu. Jl5 auront reçu. CO :"DITIOèŒELS. Présent. Je recenai.5. lu recel"r3i.5 . Il recevrait. Sous rece"rions. ’ous rcccH.iez. Il$ n :ce,•1·aicnt. Passé. J1

cur3is reçu.

Tu aurais reçu. ll ao1~iL t·eçn. J ;ou :; aurions reçu. ’î'ou :; auriez reçu. Ils auuicot reçu. On dit :tll$$Π: J’etiSJe ’"'f", tu eus~ .s e s recu, il eût rectt ; nous cussio,u • • re, :11, 1, !Qus eussiez rccu, ils crustfll • • rec :u. • IlllPÉMTIF. Point de première personne. Reçois. Qu’il reçoive. Recevons. JlccCCZ. Qu’ils reçoi’°ent. Sr :BJONCTIF. Présent ou. Futur. Qae je re< ;oive. Que m rcçoi’es. Oo’il l’ecohe. - . Que nous i-ccevious. Que vous receviez. Qu'il'> reçol·ent. Imparfait. Que je reçus.se. Que ln rcçu..sses . Qu’il reç1°1t. Que nous reçu.s ~ions. Que votu reçussiez. Qu’il :i 1 eçus.scnt. PJ"éte !ril. Qne j’oie ••çu. Que tu ales reçu. Qu’il ait l’eçu. Qae nous ayon~ reçu. Que vous ayez. reçu. Qu’ils a_jent reçu. Pl11s911e-Parfai1. Que j’eus.se reçu. Que tn tttsse.s reçu. Qu’il eût recu. Que nou.s enssion. :s recu. Que vou.s cossiez recu· . Qa’ils euS$eut reçu. l :’Fl- :S-11-11’. Présent. Recevoir. Prfttdrit. A.voir reçu. PARTIClPES. Présent. Recevant. Passé. Reçu 1 rt(iUC, ayanl rct ;u. F111w· . Devant recevoir. Afosi se conjagueot aperccYoir, conce ;,oi.t, <kP<Jir,p~1 ·cer,•oir, etc. 1 l®ICATIF. Présen !. Je rends. 1’u rend,. Il rend. Nous 1·endon,. Yous rendez :. lis .- cndent. Je rendais. lmparfa,t. Tu renclai. :s . li rendait. Nous rendious. Vous remlte,z :. Jb rendaient. Pritirit difini. J e rendis. ’l'u rendis. Il rendit. Nous l’eodime.,, Vous rendltes. Ils renclirena. Prr :’térit inddjini. J’ai rendu. Tu 3$ rendu . li a rendu. Nous avon.s rendu. Vou.s a,·c :r. rendu. lis ont rendu. PréÎéril a111éritllt’, J’eus rendo. Tu eus 1·endu. Il eut l’enJu. Nous eûmes reoda. Vou, ctite.s rendu. lb eureut rendu. Prità·it doul Oil se sert l’ttrcmeut. J’ai en rentlu. Tu as eu rendu. Ila en rcncln.

'ous avons eu reu<lu.

Vou~ :wc :t eu l’euJn. Ils ont eu l’cndu. Plusque-Parfait. J’a :>i.s t·cnclu. 1’u avais reoJa. li avait rendu. . :’fous :ivion :. rendu. Yous :1,·iet rendu. lis avaient reudn. Fulul". Je l’cndrai. Tu rendras. li reuclra. Nou.., remh-ons " ou.s 1·eodrez. Ils rentlront. }i1tur passe. J’3urai ren<lo. 1-’u auras rendu. 11 3.U :’3 l’eoJa. ,ous :l.t>l’Ons rendu. Vous aurez ..endu. Ils ;iuront rendu. CO~Dl’J 10’i~ELS. Pris,nt. Je rendni,. Tu rendui.s . Il rendt·ait. Nous reudrioni. Vous 1·endr in. lb reodl’Jient. Passé. J’aur :iis renJu. Tu nurais rendu. li aurait 1eudu. Nous aurions rendu, Vow a1u- iez 1·enclu. Ils au.raieut l’enclu. On dit nossi : J’eus,e rt11d11 , Ill eu)ses rendu, il eût rt !n1lu ; nous eussions rendu, t·ous eussiez rendu, ils eusse11l rendu. l~I PÉllAT !F. Point de premièr.e personne. Reod$. Qu’il rende. li.codon,. Rendez. Qu’ils reodcnr. SUBJO~Cl’l l’. Prt !stnt ou F11t111", Que je rende. Que tu rendes. Qu’il rende. Que n ous 1·entlions. Que voos rendie :c. Qu ’ils rendent. Imparfait . Que je rendisse. Que tu .- e od.isses. Qu’il rendh. Que nous rendissions. Que vous rea1dissiez. Qu"ils rendissent. Prc !tlrit. Que j’aie renJo. Que tu aiu renJu. Qu’il ait reutlu. Que nous oyons renda. Que ,•ou.s aye1. renJo. Qu’ils aienl rentlu. Plusque-Parfc,it. Que j’eosse rendu. Que l u eusses reu<lo. Qu’il eùt rendu Qae oous eu~sions n1.u l11. Que ,·ou.s cussin rendu. Qu’ils eu.sscnt ttn.do. Rendre. E :ITl f’. 1’1°’ :Sellt. Pn. :1c·rit. A,·oir rendu• l’,llTICJPES. Prùe11t. Rendant. Passe. Rendu, reodue, ayant rendu. Futur. Devant ttndre. Ainsi se conjuguent allcmlre, trllentlreJ suspemlre, 1~ndre, tlç. DE LA GRAlI~lAIRE FRANÇAISE. XIX Drs Tnttps primitif~ . On appelle tempi pl’imitifs <l’~m v_crbe ceux qul sern :nt à aalres temps dans les quatre conJuga15om. former les J>auui.11.1 co..n ;c.t.t Q’f. TAllLUU DES Tl !JPS PRl1JJTIFS.

Pl’l.•se,il d, I’ l1ifi11itif. f 11n1r. Sentir. ( Ou,rir. T..- nir. 1 Partict"pe p/Tse11l. jAinnot. 1’ 0 1tll’,11it1l, Sent ;mt. Omr.int. Tcn•mt. Pttrtic’i"’ de tfe 1 1 Présellt Prétérit pnsSe. l’ f 11dicnlif. I’fodicntfl. JAimC. } J’aime. t J’•imai, Senti. Je scm. Je sentis. 1 Fmi. 1Je finis. Je finis. Ouve1’l. 1J’om rt. J’ou, r-i.s. ’fcnu. Je tiens. Je ti1l<.. d IRtt 1cndu. Je rend~. J.,, ; l’t :nda,. . i~j ;;,.~_c. ()~~ ::i~~- · 1lu. Je : phiJ_. Je plu, . Ql :u.iinu Pin.aitre. P :u-aiuant. Pant. Je p~r .ai., .lu [’~ru~ . . Co,,m :G,UOl’f, Réduire. Rèdui.unl, Réduit. Je : 1·1•Jut$. .Te rcdtus !s. rbi.ndre. P !Jigoanl. Pltllll. Je pl.uni.. Je 11h1gnL.,, 1, Du prl !sent de l’in~i~a1if s_e fo~mc_ l’im_Pérati~, eu _ôta~t s~~eru~n ~ ~e piunom je ; exe~pl ~• : 1’trtme ~ 1mperal1f, aune ; jtJ f,ms, iwpet. f,ms, JC ruois, frop. rtçou ; 1e rt11ds, uop. rends.. ·• . . . . . . • •Exçepté quau·e ,·el·bc.s : je suis, itop. sors ; J a,, uup, tue ; JC wu, unpC’r. 1,a ;1e sais, imp• .saclu :. . . . li. Ou ruêtêrit de l’indicatif_~c form~ l’ir~parfa1~ . ~ u s~1~onc1ü ’. en cbangtti’nt ai en asse pour la 1uennerc co11Juga1son : J mmm 1 , ·n11p~rrau do subjonr : tif ’l"t j’aimasse ; et en ajou1 :11l seulemenl se po_ur es/ro1~ autre ;. conjug, iiM>ns :je fi,,is, jt finisse ; je refus I je 1·tt ;us.se ; Je renc. 1s, Je rem tsse. 111. nu pre~eol de nnfinitif on foruie : •. . 1o. Le fu1t1r de J’indica1if, en change~1at r ou re en ra, ; exemples : mmcr, /aimt’mi ,·finir, je finirai ; rendre I je rendrai. . EX(F.JITlOffS. Preruiêre conjugaison. Al~t,·, [utor,j’i~ai ; c11_,•t>J·er,_j"c~11•c1 :rai. . . Seconde couju,,.aii,on. Tt·iw·, futur,pr lte11d1·a, ; 1 :e11tr1 1,. ; Nrmb·a., ; c :ounr, j, c :ourrai ; tutilli~, je cutilh·rai ,·. mo urir, fe mourra~ ; ac·q _ue’r !~·, j’a~1’1errn_i . lroi.sit·me conjll’•ai~on. Reu,•otr, fnlur, ;e ,·ecevrm ; m10tr, J aur."11 ; echo1r, 0 • • • • • • •

•• • julu•rrai ; pmwoir, j~ P°.urrat ; sa.Mir I J~ sa !1rat ; s a.s !t..’Olr, ~e "~ as .swrat ; ,roir, i· rt’l'l’ai ; rôuWtr, p ; 1 :out !ra1 ; t•a/011·, 1e 1·autlrat ; fallo,r, tl fmulra ; pleuroir, il plrrn•ra. . . . ~.. Quat1 i1•111c conjugai~on. Fawe, folur, /C .f ~r ~, ; elrr. 1 !c scrvu. ".1°. Ou Cu1ur de l’imlic :uif on Conne le conchtaonael pre...eut, eu cb ;mgea11t nri t :Jl 1·aÎs sans exceplion : f aimerai , COnÙitiom1eJ , j’<linwrais i jefinirai, je ji11i1·ais ; je rc, :urai, jr r4"cti•1·ais ; je rendrai, je rtmlrais. JV. l)u pau 1jcipe prf~cnt on forme : , 0 • L’imp :tf.ih de l’ ;ndicatif, en chaage :mt a111 en ais :nima11t, imparf3it, j’aimais,· Jiuissant, je Jiuissais ; rrceva11t, Jt ! rece1·ais ; 1-c11da111, jt : rendais. llC.EPTIOSS. li n’y a qoe deux exccptjons : a.,rn11t, j’ariais ; snchn111 1 je sm·nis. ’l11 • Du ml :1nc p :11·ticipc ou forme I, 11temil’1-C personne plurielle du pré~ RUl dt l’indicatif, en ch :mgeant alll "n ons : nima,u, nous nimons ;finisJanl, nous Jîuissous ; rtct :~·11111, 11ous 1·,·u,•011s ; rendant 1 nous rtnd,ms. V,1,ç(•ptj : tin/Il, IIOUS JOIJlm(’S ; ayaut J IIOllS (B’(lllJ ; saclurnt. IIOUJ sm·ons. On fol me ttu !~Î la btconde per :soone plurielle en cz : t·ous aimtz, 1,0111 littisst :, 1·- 0us rcce,•e :,, ·t’Qtts rend«• :;. J :xccptè : faisant, 1.•ou.s fnilt :S ; distmt, -,-ous ditts. Et la trohlèmc personoc en ell/ : ils aiment, il.s finissent 1 tic. 3°, J}u n1~mc participe : pré :,ent on forme le Ill’é5ent du bobjonc1i(, (’U changeant m,1. en e muet : aimmu, que j’,timc ; Jinissant, que je finis.se ; rrud,mt, ’JUC Je rende. F.XCtflTIO !( !i. Première conjugaison. Allant, 9ue j’aille. Seconde conjugaison. 1·e11aut, ’l"~ je tienne ; 1·c11an1, 91u : je 11ie11nc ; a,9uùant, que j’atquii :r,. Troi :!.iê :me conjugaison. Rum•anl, qttt je reçoive ; pom•ant, 9ue je pttissc ; i,almrt, 9ua 1e ·taille ; ’t !t.JUl1ml, que je 1..1cuille, que tu 1,•tuillcs, qu’il ,1tuillr. ; tptt nous 1.’<l1tlio11s, 7ue 1.-o us "t’Ottlù :;, ’l"’ils ·t•cuillc11t ; mou,,a111, que je mcm·r ;fdla11t t 911’i faille. Qu.tu ième rouju :;aison. Dm·anl 1 que je loi~e ; faisant, que je fasse ; rlnnt, qur jr S.t>Î$. ’. l)u participe passé on forme tous 1~ temp5 composés (de deux mots)t en y joignant le :s temps des --rerbei. auxiliaires aroir, ùre, coin1nc j’<Û aimé, j’ai f,11i I j’ai reçu, j’ai rendu j j’(11’ttis aimé,j’ac•ai.f fini 1 j’m•ais rrr11, j’a~•ais rtndu ; j’aurai aimé, j’aurai fini, j’aurai l’tfU, j’a,wai rc,idu ; 9111• j’eusse aimé, 9tt, /n,sse fini, qur frusse rtflt, que j’eusse rt11du, etc. VERilES IRRÉGULIERS. On appelle irrégufie,.s les verbes qui ne suivent pas tonjoars la rlgle gênéralc des coojug :, ;isons. 1>tusieurs de ces verbes ne sont pas usitC :s à cer1 :i.ins temps et à ce1·taioe.s personnes TE.lll’S PRIMITIFS DES TIRJES IRRÉGULIERS. Présent d• l’Injinirif Aller. Pue1·. Courir. Cueillir. Fuir. lIourir. Faillil’. Acquêrir, S•illir. Tress :tillir. ,·t ;tir. le•ê1ir. Choir. llêchuir. Échoir. Fallofr.

lOU’OÎr.

Pfouvoir. Potn•oir. Savoir. S’asseoir. Surseofr. Yaloir. Voir. Pour,•oir. Vouloir. Bathe. l)oirc. Braire. Rruire. Wrcoucire. Clore, clorre. Conclure. Confire. Coudtc. Croire. Dir<’, ilau<lit-e. Écrire. Exclul’e. Fail’< :, Preodl’e. Lint. L1 ;ire. lleure. ~Iou<hc :. ~uire. Jlire. Rornpre. Absoud•·• · R.i’-Joucke. Sonire. Soi’re. l’i-aire. ,·aiucre. inc. Participe prisent. Pal’ficipt. pass4. 1 Prisent de l’Indicalif Prétérit de /"Indicatif PREM.IÈJŒ CONJUGAISON. 1 Allant. Puant. 1 Allé. l•oé. 1 Je vais. Je pus. 1 J’.Ulli. Je ru•i. SECONDE CONJUGAISON’. Coorant. Cueillant. F11yant, ,llonraa1. Acqnêl’.tnt. Saillant. T1cssaillan1. , ~èwot. Rtvêrnnt. Couru. Cueilli. Foi. Mort. Failli. .Acqnis. S ·11·

u. 1,

Ttc~sailli. ’Vètu. Ren~to. 1Je conrs. Je cueille. Jc- fuis. .1’e meurs. J’acquiers. Il s :iille. Je tressaille. Je vêts. Je rc’êts Je courD.5. Je cueillis. Je fuis. Je 1TIOUl’US, Jc foillis. J’acquis. Il saillit. Je tressaillis. JC têti.$. Je rC·èt.is. TROISil !ME CO :Jl"GAISO~ . 1 :ichéant. Mouvant. l’lcu ,·an1. Pouvaut. 1Sacbaut. 1 S’asseyant. Val.ml. 1 ’Voyant. Ponr’oyant. l Voubnt. Déchu. Échu. Fallu. Jllu. PJn. Pu. Su. Assis. Sursis. 11 alu. Vu. Pour,•u Voulu. Je déchoi~ . Il échet. Il îaut. Je dccLus. J 1écbus. Il fallut. Jc meu.s. Jc mus. Il pleut. Il plut. Je puis. Je pus. Je .ais. 1Je sus. Je m’assieds. Je m 1 assis. Je sut~co ;s. Je sursis. Je ,• :.uix. I Je vains. Je ,·ois. Je ·is. Je pou1·vo :s. 1Je pounus. Je ,·eux. Je ’Oulns. QU.A .’l'RIÈ.lE CONJüGAISON, Ba uant. Buvaut. Bn1v :mt. . Concluant. Coosant. Croyant. Dis :mt. Maudi~s,1nt. Écrηant. Ext :lmmt. Faisant. Prenant. Li$ :lnt. Loi.s .a111 . llettant. llouJau1. ~ai~srmt. Nui :sant. ni.,,~,. Rompant. Absol,·ant. Ré~Ol’aOt. Snflhant. Sui"’ml. Trayant. Valuqu :mt. Yhant. Battu. Bn. Ch-concis. Clos. Conclu. Confit. Cousu. Cru. Dit. ~laudit. Éetit. Exdus. },’ait. P.1•j1, Lu. Lui. )li :.. Moula. Né. ~ ui. JU. Rompu. Absous. Résous, rêsolu. Suffi. Suivi. 1’rait. Y..1incu. V C :cn. Je hats. Jt• bois. Il hl’ait. Je çi1·concis. Je clos. Je çonclus. Je confis. Je couds. Je crois. Je dis. Je maudis. J’écris. .rexcla.s . Je fais. Je p1·ends. Je lis. Je luis. Je 01et.’i. Je mouds. Je nais. Je nuis. Je 1·is. Je 1·omps. J►absoos. Je ré.sous. Je sums. Je suis. Je trais. Je "aines. Je üs. Je battis. Je : bu.s . Jc cil-concis. Je C’onclus. Je confis. Je com,is. Je crU !i, Je dis. Je ruaudh. J’êe1’ivj5. J’cx :clo.s . Je lis. Je pri~. iJe lu,. Je mi~. .Je moulus. Je na<Jnis. Je nnhh. Je r-is. Je rompis. J’1 e 1-e.w.as. Je suffis . Je suivü. Jè · :1inqui1. Je Yécus . • 1 • ’),. X PRtNCI’PES ÉLÊ :-IENT.AI R"ES ~o 1s ne inarciuoos pos les 1’Crbu composés, parce ;: qu’ils suivent ln. cou- l’i Pri1érit antérieur. • · • l d lcnni .tinmle.s • par exemple lts composés permettre, a<im~t.. . J’eus Ctô nimé, ou aimée. Jog :uson e , , 1 ’ 1 1 . •·· • · · ,,. ~, etc., se conjuguent comme le verbe simple mettre. . n c :us, ~te _a,~e, ou aimee. . • . • Au moyen do cette table, et des têgle~ que noos .1. vous <lonnt :~s sut la Il_ eut e !c :um.t :, o~, e~le eut e_te ~•mee. f -•tion des teo1ps il n’y a point de ve1·be ctu’on ne pni~sc conJoguer. ~O lh cuule :, etc :111nc.i, ou aLmccs. 01... , , • ,, . . . . . . .

ons eutes ete auues, ou :umces. 

Âf.'Cord des Yerbes nvec leur m>nwurtif ou su ;et. li ••• · 0 elle e rent . . s eurent t :te a1111c,, u .>u Oa appelle sujet on nominatif d1 un verbe ce <1ui est, ou ce qtn_f .,1t la étCaimëes. chose q11•e1pl’iiue le verbe. On trouve le nominatif l’ll nictt~~ul 1m nt-ce Plusque-. Par/ait. 9ui devant le vtrbe. L ::1 rêpo ?sc à ccu~ question in~i,1nc le u~mmatif ; <J~~ncl J’avai~ êtê ;1imé, 011. aimée. je dis : l’enfant est Jaçe ; 9m est-ce qm est sace.’ llcpo_u~ : / e,if~,tt,· vo.ilJ. l_e Tu 3’3ÎS été aimé, ou aimée. nominatif ott sujet du verbe eJt. J ..i : liitvrc court ; gm 1 :Jt-cc qui court·’ Re- Il av ;iit été aimé, 011, elle avait êtê pon.se : le li~vrc ; voilà le nonùuntif du verhc court. aimée. Rt ;Gu :.• -Tont ftl’be doit être do ruèwe nombre et <le la même per,onue Nous 3vions étt : aimés, ott 31mCes. que son noinin~tir ou &ujet. . . ·Yoo, a•jez étt ! aimt !.5, ou aimée,. E :t&Ml"LU. - Je parle : parle est d~ nombl’e SJ_oguli_er tl cle t, pre•o~~re JI :, ; avnicot étê ai1ués, 011 elles .t•aic a t pet’soune, p. :.rce que je, son noo1inatif, eal du smgulicr el de ~a prcmu. :rc été aimées. per :,onne. Jl’ous parle :. tous deux : parle : est du nom~re pluriel et de la

ct"ondc persoouc, p3rce <1ue 1)0US est au nombre plnnd et de la !Ccondt

persouoe. . Pr~mière remarque. Quanti un verbe a tlenx SUJets sinsoliers, on met ce ,·erbe au p1u ,·iel. E.xuJrLE, - ,lionfrère et ma sœm· lisent. Dtu.rh1me remarque. Quand les <leux sujets sont d ?.dlfférentes per. ;onnes, ou met le verbe à fa plus noble pe1-sonne ; la prem1crc cat plus noble que J., :ieCOlclt, la secouJ.e est plu.s uoble c1ue la ttoi.sième. ExKMJ’l'Lts, -Pous ttl moi nOD$ lisons- . l’"otts et 1.YJh·e fl•èrt vous lisez. (La polittsse !tançai.se ,•eut c1u 1 on uomrne d’abord la pel’soune à c1oi 1’011 parle, et qu’on se nomme le ùt-tnier.) Ricuu t>& !I ’tluK~ .1 .crurs. -Ou appelle verbe ac :tif celui.. ~ près lequel ou peut mettte quelqu’u,,, quefquc chose. Aimer c~t _un ,·c ~ ·be actif, parc~ CJU.Oil pent dire czimer ’l'"l’l" ""·. ~,a.1 · e :te1npJe, Jamie Dttu ; c,c mot, 401 suit le Yerbc acllf s’appelle le rt"tme <le ce mème verbe. On connait le ,• E 1 ~ .•. ’ rêgime e1t faisant la (lUCali.On t/ll est-cc que., ~e,np c : qu tst..cc qur. J aune. Réponse : Dieu. Dittt e :.t le régime ùu verbe j’aime. J Bct11t. -Le r1⁄4ime d’un verbe actif se place or<linairement aprè, le ,•erbe ( quand ce n’est pas un pronom). E.x1»rLB, le chat ma11ge la Jouris : la souris est !e 1·êgiwe ùu verbe manGe. )bis qoaotl le régiinc est un pronom, il .se met dev3nt le ,·erbe. Exu1P1.u . -Je vous aime, pour j’aime VOQ.Sj ii m’aime, pour il aime moi. Remarque. Onlro ce pt’CnÎe1· régime, qu’on appelle t !iuct, certains , :erbc11 actifs pt :nvent .11voir un :,,tcoml n}gime, qu’on appellu indiru_t : cc ~ econd rfuimu ~e ma1·que par les mots <i. ou de, coinutc tlo,mer ,me 11na3l !

i l’e11fa11t ; cuseicner la çrammairc .l l’~llfant : écrire une frttrc à sou ami :

à l’e,ifant, ~~t le réçiroe indirect des ’erLc. ! ,lomur, tflJ6iom•r : à son ami, est le ~gimc indirect du verha écrire. Accuse,. quel9u’u11 d1 · mt11so11ge ; <h•trlir quelqu’un d’1111e foute ; dtilll’rer qui !lqu’u,i, c.lu dan3er : di : me11so11s-e ~ C$t le ré~i010 indil’ect sin ,•erLe accuser, etc. 1.~ out verbr actif a an passif ; ce passif se forme eu prenant le rêoimc direct de l’actif poor en faire le noruinatir du ve,·be passif, et en .ajoutant aprt-’ le verbe le mot pa,• on de. Ainsi, pour toontèl" par le passif cett~ phrase : le chat man ;e la sourls, di te :; : la souris tJt ma11gt !e par le clui_t ; f’âime mou pJre te11Jremetll, dite.s : mon père CJl tc11dreme11t aimé <le moi. CO :NJUGA ISON DES VERBES PASSIFS. Futur. J. ; serai 1.1itné, ou aimée. ru sera :s aimê, ou a i mée. Il sera aimé, ott elle sera aimée,

'lion, ~erons ;,iluês, ou aimêe :s.

1’OUS iCl’Ct 3Îri1é.s, OU 3iméC !;, lt, ,1 ;,erout aimés, ou eJles strout 3iruécs. Fufltr pnssé. J’aurai été aimê, ou aimée. ’l'u aaraj êtè ttimé, ou aimée. Il aura été aimé,ou elleaara êté nimée.

!oos am·on :, : été aimés, ou 3imées. 

Vou :, aurez été aimés, ou Aimées. lis auron ( ;té aimês, ou elle :. auront t1té aimée.i, CO.’IDITIONNELS. Prisent. Jè serai., :iitné, ou aiuu~e . Tu se.rais aimé, ou ai1née. Il serait aimé, ou elle serait aimée. Nous sel’ions aimé :., ou aimées. Vous : ;niez aimê.s, ou aimét.s. Ils seraient aimè ;, 011 el !es sel"aicn t aimêc :a. Passé. ,ranr3i. :s ê té a i md, ou aimée. Tu aurais êtê aimé, ou aimée. 11 aurait èté ~•irué, ou elle aurait été ~imée. ~ous :aurions été aimés, Olt aimées. ~ Yo1t-, auriez l·té aimC~, ou aimée, !’ ;. lis auraient été aimés, ou elle~ anr.1itnt êtê aUnC :es. On dit ;tl1$ !-Î .. : j’eusse itt.i aimd, on aimie, tu eusse.s itJ aimdt :, ou aimii !, il eût , :te ! aimé, ou ~lie eût éti aùn. !e ; nous eussions c :IC aimis, ou aimées, t’OUS t !UJ.JÎt :z dé aimis, ou aime’es, i{,5 cussrnt e’tJ aimés" ou elles eussent été a ;mies. l)IPl’ lAT !I’. Poi,u cle première per.so11ne, Sob aimé t ou :1imée. Qu’il bOtl aimé, ou qu’e !lt.t soit aimèe. Soyons aimé. -. , ou almt :c :> . Soyez aimés :, ou ;1imèes. Qu’il~ .- ;oient aimés, ou q1i•e11cs soient

'limtes.

SUf,JOXCrlf. Pr, :sent ou f111ur. Que je sois ni mê, 011 aimée. Que tu 5ois nimê, ou aitnét’. Qu’il soit aimè, ou qu’t.’llc soit ai mée. Que nous soyoru aUuC :,,, ou aimées. Que vou~ soyt’z aimêes, ou aimées. Qu’il.. ; ,oient aiulë.,, ou ’(n’cllc :s ~oi e nt aimêe.s . Impmfatt. Que je fus.se ai rué, ou aimée. Qnc hl fusses nimé, ou ai11>ée. Qu’il fût aimé, 011 qu’elle fùt aimée. Que nous fussioos aimés, ou airuêe :1. Qnc vous fussiez :t imês, Ott aim,es. Qu’i), fussent aitué"", ou <1u 1 elle :. fussent ai,uées. Pr. !tàit. Que j’aie étû aimè, ou aim Cc. Que tù nie.s étt aimé, ou aimée. Qu’il ait Ctê aimé, ou qu’eJle ait êté aimée. Que notb ayou, t !tt : ai.nés, nu aimée,. Qnc vouci nyez tilê :,.imê. !I I ou a iméts. Qu’ils aient étë 3 imès, ou qu’elle, aient é1é aimées. Plus1uc-Par/ail. Que j’t•uue été aimé, ou airuê :e. Que 10 euci...1es étê aimé, ou aimée. Qu’il t·Ùt étC :,irué, ou 11n cllt, eùt été aimêr. Qoe non, cu~,ioas é1ê :timé, , ou aimCe.,, Que vou, e1u !ie~ c1ê 11iuu !1, ou airu~t :1. Qn’its cassent été a.imès, ou qu’ellts coS !lellt été 3Îmces... 1"t1 ;ITJI· . Prùn,t. ou aimèt. Pnitr. :’rit. . .,·oir êté :iinaé, ou 3ÎmC’r. PAR1 tCIPES. Prùcnt. Étant aimé, ,m ai,uCe. Passe !. Ayant êtë nimê 1 ou :.i1néL•. Futur. ,. . . . . . Dc·3nt ctre aime, ou auncc. Il n’y a qu’une seule, conjugaison pour tous les l’erhes p :v, :,i(, ;; elle se f :iit

wcc l’au :s :iliaire /1re dans tous !).c, temps :, et le participe pJ :ts~ du ,·crbe

qu’ou ’tut conjuguer. I.’I DICATIF. Pritait d~Ji11i. Ainsi se conjasoent ;tre fini. élt’r Nf, /Ire rendu, etc., etc., ctr, Re"gimts des ru6cs passifs. Présent. Je suis .ii1nè, ott ai111te. Tu e., airu~, ou aimée. 1l est al.lut :, ou elle est aimf !e. N’Ott’i sommc"i aimi !h ou aiméc ?S. Yoo... ~ tes 3imê,, ou 3it.nê~. lh ... ont :ûmts, ou elle, sont a.iruèts. Imparfait. J’t :tais aimè. oc, airnêr. Tu e1ab airné, ou aimée. 11 Ct :ait aiwé, ou elle êtait aimêe. )tous étions aimés, ou :iimêes :. Ynn, elit :T. aime :. ou :simée.’j. lb f !tatent :ii111t’I. Oft tilts tt :ient aimef"• • Je fu.."i aimé, ott :iirnê~ . 1 u fos aimC, <m aimée. li fut aillc, ou die fur aimt’.c . Nom, ftimes :1 :imé, ; t ou .Îml•c~ Yota rl,te :. aime,, ou aimées. 1)$ fo.rent aimé,, or, c :llt !-< furent aimées. Prc :téril indtji11i. J’ai ête 3imê, ou aimée. Tu. a ~ ctt ; aimé, 011 :iimée. l l a e,c 3Îrnê, Olt ellt : a êtc aimec. Nous a~oo .s étè :aimê,, ou aitnêt.s . .,,on.s . nez é1é :timês, ou aimêes. u~ ·ool été .1imé !I , ()(l elle ! Ont étc ~•imtl !S. Règl~. On met de on par clevant le noi :.i on pronom qui Mill le vc1 he pa1- ;ir. t’t.S’.'ll’LI.S : f.a souris tst ma11 ;ù p :ir le chnt. (.,’11 e11ftwl .sngc t’li aime :" de- sn pn.rtn/S. . . Rt·marque. N’employt·i j,11u :1.i~ par ;1,·ec le ooro Du·u, cl,tc~ .~

!.es marc :hand.s srro,11 punis de JJi,·a, et non p :1s ~crD11t pums par Diru. 

YERflES ~EUTRES. On appelle neutr~s le, vc- ~bes ap1·è ~ 1esquds on oc peut pu mettre ’ju,•l~ qu’un, ui quc !.1ur. cl,m,·. Lrmguir" ,Wrmir, sont ,tes ,·crbes neutrr,, par<’c 11u•on ne pent p.1i dire : langui,. qucl’/u’u.1," dom,ir 9uel111r chose" th.’, 1 t On les appelle ncwro, parce qu’ils ne wnt ni nctifs, ni pauifs.) 1 La pinpart de-. vc-rht• :;, neu trci ~e conjuguent comrnc lts verbes , ctirs , DE LA GRAl-1 :fAIRE FRANÇAISE. lffC Paoxiliairo avoir : jo dor1, j’ai clormi, j’avais dormi, j’aurais do,. _ ., ;, etc. Mais il y a de.s verbes ueotres qui. se _conjuc :uent dam leurs tewps comp oté ! avec J’a.nxil i.1fre être, eomme 1.•tmr, nrnfler, tomber, etc. Conjugai.son des Yt’1·bn mmtre.s. IN OICA1’1}’. J e 1owbe. Tu tombes. l’rbeut. Il ou elle torube. Nous tvmboo.s . ,.ou.s tombtz. Il, ou eJJes fQml,eot. J e torobais. T a 1ombab. Imparfait. lJ ou elle 1ombait. Nou.s tombions. Voll.S tombiu. lb ou elles to :nhrnent. J e turuÙ3i. 1 ·u lomhas. Prétiril dt’jiui. JI oi, elle torobo. Noo.s tumb.imc~. Vous tombâtes. l b ou elles towbèrcut. - p,.itéril ind’fini. J e suis tombé, ou toutb~e . T u es 1omhé, ou tombèe. Il est tombé, ou elle est tombée. Nous somme~ tomLê.s, ou t ou1bêes. You., ~tt :s towbés, ou tombée~. Ds sont tombés, ou elles sont tom-Lt : c.1. Prt. :t,/ril antén’~ur. J o f1t1 tombe, ou tombée. Ta rus tombé’ Oil toutbée. Il fut tombé, ou elle fut tombée. Nous fûmes tombés, ou tornbte,. Vous ftitcs tombés, ou tombêes. JI , furent tomLés, or, elfes furcot toml.>ée :1. rl,u9ttc-P,1rfair. J ’étais tombC, ûU tombée. T u èt.iis roml,é, ou tombêti. 11 êtait tomhé, ou cUe é1,1it toml,ée. Noth étions tombés, 011 tombées. Vous Ctîn to1nhé.s, ou tOIJlbées. Jla l•1aitnt tombês, ou elles ét :iient tombéts. Je tomberai. ·ra tombtl’U. Futur. Il ou tUn toml>ea.a . Nons tumberous. Vous towbe,ez. Il. !, ou dles tomberont. Futur passé. J.e .s.trai tombé , ou tombée. l’u -'>eras towbé, ou tombée. li sera t ombt, ou eUe sC1’3 tomb,e. Nuu... ’.tron.s tomLéi, ou 1on,bée11. ’ou, sert-z tombés, ou tombées. Ils ’lt’tout towbés, ou die., strODt torubCe !t. ( ;0 :SDmo :-. :-.llLS. Prlsertl, Je f)mbl’rai,. 1’n to10Lcrais. U ou die h,m~r :ût . ~ous tombcrion$, You~ tomhctin 11 :s 011 elle• tow~r.airnt , Passé. Je $erais 1onrnê, "" Lombée. ’l'o serais tombé, ou torul>Ce Jj serait tombê,ou elle scroüt tombée. 1on.s .sei ions towhé. :., ou 1ombêcs. Yoth ...eriez tombê~, ou towbêc.s, Il :; : ~c1aieot toiubCs, ou elles seraient tombées. Oo dit au :.~ .i : Je fusse tombé I ou 1tJmlu :c :., tu Jus.ses tombé, ou tombJc, il fût tombti, ou t·/ü fût tombée ; nous /ussio11.1 tomb,is, ou tombées, •tous ftusit- : lomhù, ou tombées, ils /ussclll tombés, ou. dies fussent t11m6ù :s. J)IPt :llAlït’. PQilll de prt’mière personne. ’fornbc. Qu’il ou qn’eJle tombe. ’l'ombon.s. Towbez. Qu’ils ou <1u 1 clles tombent. SlillJO :CTIF. Ptt !St :llt ou futur, Qne JC tombe. Que tu tombes. Qu’il cm qu•lle tombe. (. !ue nou. ~ tombiou :s. Que vou., ; tombiez. Qu’il :. 011 qu’elles tombent. Imparfait. Qae je tomb ::issc. Que tu tombasi.e.s . Qu’il ou qu’elle to111b.it Qn.c uous tombaSt-ions. Que !OU1’ tomb.1,sict. Qu.il :; ou <tn’dl<"s tornbnssent. Pr.ùirit. Que je sois tombê, ou tombée. Que tu sois tombe, ou toml,êe. Qu’il soit tombé, ou <Jn’elle :soit tombée. Que aous soyons tor.1bé~, Qlt tombt-es . Qnc vous SOJC ?. tombé.s, ou tombêt·s . Qu’ils soient tombéc :j, ou qo’eJles soient tombée :;. Plus911c-Pa1fa,=1. Que je fu. :ise tombê, ou tomhée. Que tn fasses tombé, ou tombée. Qu’il fût tombé, Oil qu 1 cllc flÎl tombée. Que DOU. :J russiuu :, tombés, Olt luruhécs. Qne ’OU..’f fussiez : tombês, <Jll tombées. Qu’ils fussent ,ombés , ou qu’elh :s fos~cnt tombées. HiFI :l1’1F. JJriseut. Tomber. Prtite’rit. ÈtJ·e tombe, Ott tombée. PARTICIPES. Prbtnt. Tombant. Pas.sé. Tombé, tombée, ét.iot tombé. Futtu·. ùe1’ :int tomber. Conjagaez : de m~me l es verbe. :1 aller , m·rivrr, dé, ;l,oir, déce’dtr I cnlrer, I. • sortir, mourir, nailre, partir, 1·cste1·, descendre, monter 1 pauer, t•enir ; et ses composés, devenir, survenir, rc,,,·11ir, parvenir, etc. , etc. Il y a. de$ verbes neutres ’tui ont on 1·égime. Rticimcs de.s Perbcs neutres. Ricle. Oa met a ou de clevo.nt le noru ou pronom qui su.it le verbe neutre, EXE~PJ,E$ : A. Nuire à la santé. Plaire au Sci3,uur. Corwcnir à quelqu’un. DE. l>It !tlirc de quelqu’rm. Profiter des lepms. Jouir de kz lihcrtJ. VERBES RÉFLÉCil l S. On appelle verbes rt !flécl,is ceux dont le nominatif et le i :é-gime sont la même personne, comme je me jlatlc, tu te loues, il se blessl !, etc. Les verbes réfléchis se conjuguent com1ilc Je vel’be tomber, c’est-à•dirc qu’ils pl’eauent l’ ;iuiiliaire t !trc aux temps compos !s. Nou.s ne mettrons id que les premières personnes. Conjugaiso,i des Ycrbes réjllch~s.

!:SDICATIF. 

nlPÉRA1’ !F. Je me npens. Tn te repens. Présent. IL ou elle se repent

-ious uoos repeutons.

Vou~ vous repent~z. , Ils ou elles se repentent. Imparfait. Je me repen.tais, et<•-Prétt ! rit d,fini. Je me Tepentis, etc. Prt !1érit inulijiui. Je me suis repenti, Olt tep<’ntie. Prétrlril muédcur. Jo me fus repcntj, ou repentie. Pltu911,-Parfait. Je m’étai$ repenti, ou repentie. Futur. Je me repenlil’ :ii. Futur passt :. Je me ser.tl l’cp,·nti, <Jtt 1·epenlie. CONUHION.NELS. Poiflt de premiirc personne. Repens-toi. Qu’il ou qu’.. ?lle se repentE’. Repentons--nous. 1epeott-z..vf’lu. Qu’ils ou cpt’clle.s se repentent SO !IJO~G’T !F. J>rùerll ou Fulllr. Que jt me repente, Imparfait. Que je wc rt :pcutisse. Pritciril. Que je rue soi.s 1·epcnti, ou repentie Pl1,s7i,e-Parfait. Que je me fusse repenti, ou repentie INFINI’l'IF. Présent. Se rcpcntff. Prétérit. S’être repenti, ou l’cpeutie. p_RTICll’l !S. Priseur. Pr,.. :sent. Je me repe-ntir :1is. Se l’epeutant. l’assé. Passé. Je me i.er :~is repenti, Oil repentie. l.epenti, s’étant repenti, ou repentie. On d.i.t aus.Π: Je me fusse rt11enti, 1 Jlull,r. on ,·rp,mtic. Devant se repentir. Jicmarqut. -J. .Yc, te, se, nous, vous, q11i sont le 1·égtme <les verbes réOé• chis, sont quel<1nefoi :, régime direct> commv Jans je JDC jlalle, c’eit• :l-tlii·e, je Jlalle moi ; tu te hh·sseras, c’est-la-dire, lu Ucsseras toi : et <Jt1elrtuefois ils ~ont 1·tgirne indirect, comme d ;i :us cet exemple , je me fais wu : loi, c’cst~à -Jire, je fais . : tnoi une {Qi ; li s’e~ ;t /ail homtcm· 1 c 1 est•à-dfre, il a/ait l,onncur à :.oi, etc. VERBES I ~IPEI{SO~NELS. On appelle ,•erhe impersonnel celui <JUi oc s’emploie daos tous Jt !’ ; temps qu’i1 lita trobième personne rlu .singulier, comme il faut, il importt>, il pl,·ra, elc. Jl .s e çoojugue à cette u·oi$ièrue pe..so,111c comme le~ autres verbe>. Co11jugaiso11 des Yer/Jes impersonnels. l'>'DICATIF. Futur. Prclseut. Il fauJro. Il fout. Tl falloit. Il fallut. ll a fallu lmpacfail. Pre’térit défiui Pr<ftérit iudif,11i, Prétérit antérieur. Il eut fal !n. Pusq110-Pa1fait 11 •••lt fallu. Futur ra,ué. Il aura fallu. CO :’,'DITIO~ELS. Pl’r--stnt li faudrait. Pnssi. JI 3111- :,it fallu. StJ.8.JONC.TIF. Prisent o :.i Futur. Qn’il fajll•. C , • XXII

PRJNClPES ÉLÉ :IF..1.~T AIRES

Qu’il falhît.

lmpa,fait.

Prt.lc !rit.

Falloir.

INFINITIF.

Prisent.

Qu’il 3it fallu.

Pl11sq11e•Pa1fai1.

Qù’il eûl fallu.

PARTICIPE.

Passé.

Ayant fallu.

ftt’1urrquc.

— Le mot il .ne marque uu vtrbe irnper.so,mel que lor., ;qu’on ne peut pas mettt’e nn nom. à .sa place ; car, lorsqu’en p :uJant d’un enfant on dit, il joue, ce n’est pas 1.10 impersonnel, parce qu’à la place du wot il o n peut mettre l’er,fttnl, et dire : t’enfant•jout. CH.A.P. VI. -

$1 :ubtE E.Sl’èCE Dg ilO’f.5,

Le Participe.

Le parhctpe C)t nn inot t1ni tient du verbe et de l’adjectif, comme aima1ll’, aimé ; il tient du "erbe, eu ce qu’il era a la signification et le rC~ime : aimn,tt /)it :u ; aimé de Dieu. ; il tient au5 :,Î dt l’acljectif, en cc qu’il <1ualitle une personne ou uoc chose, c’e :;t•à•Jire qu’il en marque la qualité. Sur les Parti~ipcs déclinables.

Ln plas grJnùe dirficoltê de l’orthographe française existe clans les par• 1ici pes. Dao~ les premiers te1nps, la plupart de oos grands écrivain~ et gr :unmairleos n’ont traité et adopté cette déclinaison que d’une m :’tnièae impalfailt :. Plusieurs ten :1ient à leur système ; quelqucs•uns à aes règles grnmmati< :ale..,, et d’autres la supprimaient tontes les fois qu’elle pouvait

imener quelque con.sonna :oce traiu3ute dan~ Ja p1’ononcfo1ion, .s ..ins twoir

eg.ir(l au régime. l’out le inonde connait cette phrase citée pa1· lI. 1esl3ul : L<1 jwlice que i·os juge.s 1 ;ous 011t rendue ; et la justice ’JU~ vou.s ont rendu 1 :•os )uce.s . On s’autorhe, dans çt :ttc <lemière constl’Ul"tion , à . ! .Upprimer la t.lt’.c ~inaison • sur ce 1.1ne le nomioMif est mis après le verbe, et que Ja p1-<>• uouciation de·icnJrait vicieuse. Cette rai~on, qui n paru 5p~eieu3c, n’est pas consch1uente nvec le principe reconnu. Nos grammairien< ; modernes n"ont point balaucê à 1a proscrire, pnrce que b c.louceur cle la prononcialion ne doit pa< ; noo5 cngage1· à commettre une faote. Si vous di.tes en latin, jus ill°a ’l"a : reddita fuit jttdidbus, pourquoi ne pas accorder ce participe dans une phi-ase française ? N’est..il pas évjdent que. c’est toujouu jmtice 1·cnd-tie ., Il faut dtclincr le$ participes, soit que Je nominatif du verbe prtl :cède le ·erbc, soit qu’il mai-cbe après le verbe, ou que le participe soit sui’Î ou 000 d’on nom qui tienoe du régime précédent : aojourd’bu.i ç’est aoe dêci :;ioo g1-ammaticalemcut adoptée. Ce qui soit donnero. une explication de :J parti.cipes qui sont susceptibles d’être cléclinês ou de 5’accorder avec leur rt’gi.me direct. Le5 exemple~ cités . seront sao< ; c.loutc su((i~aots pou.r en foire l’application à tous le$ 11 :nticipes pas.$is soumh l 13 l’ègle générale.

Participe pre’serlt.

Participe pl’êseot, aimant, finissant, re. :e11a11t, rendant. Règle. - Le 1,articipc prêseot ne varie jaruai.s, c’est•il•dirc qu’.iJ ne prcnJ ni genre ni uo1nbrc,

F.u~rLE1, -

Utt homme lis.a nt ; des homme, lisant. llne femme lis :iut ; des fenw1t1 lUaut.

1’,lai.s lorst1ue ces par-Ùcipes donnent 1. _dée d•unc qualité particulière, et c.p2’ils se pnbenltnt dan.s un : ;en.) adjeclir, c’est•à-di.- e qu’ ils n’ont point de complcmeut, Hs prennent le genre et Je nombre. Ex.D .f’LES. -

Des /tommes obligeants , des persomiu prêvenru1tes ; il fait ,me cl,ale,w tumf]ànte 1 etc. Ces mot., obligeants, pni,•enantes, étouffante, ne sont poiot des participe-> p1·êsents, mais simplcmcut des adjectifs ver• baox, c’est••’t•clire c1u’il~ êm :me,u cles ,.e..bes (H)fiçtr, prùtuir, itotif~r, r.t alor :; ils .sont du ge1we et do noulÙre des soh :;tnnti(s auxquels ib se rapp ◊rt~nt.

Pour faire connaitre la différence qui ~ :i.i ~tc cnt1·c le participe pi-é :;ent et l’adjectif <1ui ,·ieut da ’<n·he, voici deux exemple !; <JOÎ snrüroot. Celle femme est douce, affable, prévenant totll le moud< : ( tout le mo,ide, corn• plëmcùl qui fixe pré,,ena, :t au _participe prêscu1 ; p :.u- conséc1uent il est indCcliuable ). llahi, .si l’ou <lit, Cette /tmme t.U douce, affahlt, pré,·enante (prévctMnlc n’étant suivi tl’aucun complèmcm, et J.è :s~o :mt une (1ualilê paniculiêre au ~llh :;t :wtif, n ::,tt it l’ ;1djcc1if) : préve11a11t, indécli• uaùlc, prè.stnte une actiou, uue c-hose que l’on fait ; prévrmmtt, adjectir, cxprUne la qll :llit ; qai exi< ;tc l1abitucllemcut dan.s le cœut· de fa pen ;onne, qui n’est qu’une suite, une continuité de l’action, !h1flJ aucune autrt" action positjve ni iostantnnt,i, ;.

Rcmar9ru. -Ct qu’on -’ppelle gérondif n’est :autre chose que le participe pr6cnt devant lequel on met le mot eu 1 comme : les jeunes 3e111 se forment l’esprit en lisant de bous lù•rts. Participe passi.

Les participes p :i.ssês, aimé, hù,i, trptrpt, répandu, etc., .s’accordent eYec les substantifs :.us.quels ils sont joiut.s, qnapcl aucun temps des vea-bes cwoir ou itre ne leJ accompagne, parce qu’alol’s ib deviennent adjectif, . E..’tE)IJlLl !.5 ; - Il pe,,t IC .flatter d’être un homme aimé. U11c r~mmt aimée. Un tJtnirage achevé ; une maiso,i acbt•êe, des maison, acbevêe,. Du 1·in rép.indu, w1e li’[utur répandue, des t’aux répandues, etc. : et pour cette raison on )es nomme des Parlicipts nd_jectifs. Accord du panicipe passé m•tc le nomincllij. PrtmiJre 1·ê&lt :. -

Le participe passé, quand il en accompasnê du verbe auxiliaic-< itre, s’accorde. en geore et en nombre avec son nominatif ou sujet, c’est.f1•dire oue l’on njoutee, si le snjet est féminin, et,, .si le sujet est plurjcl.

lb..&>JPLU : ,lion frère a étd pum’.

/Jin saur a ité punie.

fties fn)r~s ont été punis.

itles sœurs onl ét.i puuies.

1.Uon frère est torubé.

JUa .saur esl tombêe.

/Jlu f,·~rts sont tombts.

!,Je.s sœurs so11t tombées. 

.Exception uni911e. Dans les temps coo1poae ;s des verbes rijlécl,is, le participe ne s’accoL·tle pa.s :l.VdC son nominatif ; on dit cl’une femme : elle s’est ruis cela dmlS l" téte ( et non pas mÎ.# ! ), ’lueUJues Pa{dns se solll donné la mort (et. non pas se sont donnù). û ..-t te femme .s’est pruposée peur modtl• à ses cnfa,us. Celle. femmd s’csl propustl de leur apprendre la musi’lue. -Voici l’e :splicatiou de ces deux derniers exemple,, qul peut s’••ppliquer à beaucoup d’autres du mème gem·e . Dans Celle femme s*est proposet., ~tr., on 1uet le verbe aw,i,• à la pl3ce du verbe être, et l’on dit, en retounmnt la pbmse on la pensée, ceue femme a l)roposé soi, elle, poor modèle à ses enfarus. On voit que le p ..onom rèfiécbi est rêgime dir, :ct ; et, puü,<1u’il précède le participe, <est. le cas tl’.ippliquer la règle du par1icipc• passé joint au ,•e1·be avoir, et pn !cétlé de son l’~gime direct ; il faut donc f :c1 i1 e proposée, llais• J :,ns le second exemple, C,ctte femme s’est propo.sé ,l’e.11ui-C "er, etc., en meuaut de même le ’Crbe a~·oir à Ja place do verbe étr~. on doit dire, cette feinme a proposé à soi I à elle., d’en.seigner la mu.’liqot à ses en(ants. Ici le pronom ,-éBéchi se :. n’est que régime indirut ; et par conséquent, puisque le pa1•titipc passé n’est point précéJé de son rêgime dirt’ct, il oc v3ric point ; il f :.ut donc écrire proposé. Par Ja même raison, il fout dire ! ù1crtce s’est du1111i ( A donné à f !!le) ln ,mn·t ; cetU : frmme s’ut n,is (a rnis dans soi) des chimè :resdans la tétr. lbi.s si l’oo sohslitne, d :ms ces phrases, le verbe avoir, au lieu do ,·el’l,e éire, on dira la mort que Lucrèce a do,mie à elle, les chimères que ccuc (erome a mises ,lani ; fo tète â tlk. Pur l’ini·er.c ;lon que l’on fait. tle ce.s deu pensêes, on voit clans l’nne que c’est la mort qoi :,1 f :tê do,mù, et dau.s l’autre que ce sont les chimêres qui ont l :té mi.ses ; au. üeu que dao$ le.s pren1ières pbrase.5 l’ou don.ne Ja mort, et l’on met daos fa tète ; ici il y a action ; daus l’antre l’acùon e~t terminée. D’apl’t's ces mc1mes pri1Cipes, il fout écrire

. Nous 11ous somme..s rendus ma/Ires de la t·illc. üs homme, se som bâti des t·illu.

rotre. saur s’est achetê de belles ,-o/,n. les lois que s’étaient prescrites lu Romai11.s . On dcrnnnde s’il {.1ut dire :// s’est r :useU1blé ou rassemblée une foule d,1 gcn1 au nutrclté ?

JI fout dire rtusemUe·, parce que ce participe rarait J.evoir s’accortl~, avec le pronom il. Alai.s si nu 1.leu d’employer l’impersouncl il ~st, on ,Ionnait : m verbe t !tre mt nom pom· sujet, alou ce participe rentrerait dan, Ja ri :glc gêoérale, et l’on tlir :it 1 l/ne foui• de ,gens s~ sont ru..semblës a" marclté.

Deu.ri ;me règle.

-1faii qnanJ le palticipe p :u.s ~ est accompaené dn verbe ~uxiliafre cwoir, il ne i’accorde jouuais : :"·ec son nomina1if. b.r .».rLts : ,lion,père a écrit ,me lettre. . lia m~rtJ a écrit une li :ttu.

Jl/es /Nres out écrit uuc /cure.

,Uc.s s~urs 0111 ëcrit une /eUrt>.

( Le p :1rticipe e’crit ne chao ;e point, quoJqoe le nomioatif soit masci :ulin ou réoûni.n, masculin ou pluriel.)

Attires exemples sur l’acr :onl du Pa,·ticipc passé aptç le rigim,. Nous ,·N1ow de ,Jfre ,,ue le participe pn5Sé sccorJait tonjonr~ avec .1on régime direct, qu3uc.l (’c l’egimt est <levallt le participe. E. :u :.»1•1.u :

La lettre que 1 :ous a~•e. : . écrit ;:, JI ! l’ai lue ( Leure écrite ln~ . J Us li11rcs 11uc j aPais prêtés, 011 lu a r,ndus. ( Liue~ p1 êtès nmtln, ) Quelle. affaire avc. ::-1 -ous entreprise ? ( Affaire en1rep1 ise. ) Comlût11 d’ennemis u’a•t-il pas ·uinCU$. (Enn~ntis · ;,incus.) Quruul la race de Cam se-fut multiplié~. ( Race mult,pliée.) On voit que Je . -ë gime mis devant le panicipc. e,t onl.in.tirtmcot pro~ nom : que, me, te, sr 1 lt, la, le.s 1 11ous, ’tous, quels. On a vu, : la !.(Conde règle, que, quanJ. le régime n’e•t ph1cê qu•apr~s le p :articjpe, ce par1icipe ne i ;’.acc ;onJc p3s avec .son régime. Ex.t. :x.PJ,t& : J’ai écrit une lettre.

J’ai écrit dts ltllr,s.

You.s arc :. acheté un liJJrt,

You.s aPr.z achel~ dts /ir,ns. DE LA GRAlfJAlR.E FRANCAISE.

XX Ill

(,Éerit, nclutè, ne changent pu, quoi<1ne, J_e régime s~it singul.ie_r ou plariel, masculin on rCminÎI, parce que ce rcgune t~t ap1·es 1~. p _arllctpe.) ttd,wrque. -

On dit s3ns faire accorde1· : [.es 1.’l'r !u.s ’I"~ ~ as entendu louer, /u •t’ict.S que j’tâ résolu tl’iPilcr : 9ur o•u_t pa.s 1c1 le n,g,~1~ dc :s p :u·. li. ’.vs cn/tndu résolu mais d..-, io6nitU.s &u1unts, louer, en/cr. Poua· Clr-

I

,

J(

•(1

conoaitre si le régime dé1>f’nd do putic~P :’, i ant ,·01r s1 oo ~eut_ ~ et~ . •· ~ ~ ,.. régime irumêdi ;itement après le i :-aruc,pe. On oe peut p3s du·e 1c1,J nt ’Il

,nttndu lts 1 !trtus, lai résolu lrs · ? ·1ces. 1

1

Remarques 111r des participts d’autres wrlus. L<·, participes p :111.Sés de, ,-erbes réci11ro<JUC ! sont sujets à la ,m~~e règle ,

1

uc ceux clt>J ,•~rbcJ réBécbis. ll faot cherche,· d’abord et s’a.»nl’er s1 le pronuru qui les pricr<le tn est le 1·églme diretl on tndirt~t . D~ns le premier c :u, Je

1

,artitipe .s’accorde ; dans Je second tas, il est mvanablc. bUPLES ; - Crs deuz femmts 1e sont battues. Cu Jeu$ hommes se sont dit dts inj11ru.

J"os po.rtnles , :f mes .saurs se so11t trou,•ées ensemble cm spectacle, cl se sont plu en .se 1.· oya1J/.

Jls se .sonJ succédé.... ; rlle.s .se sont parlé, ctt. Dans les verbe.t pronominaux qni ont nne signi6c3tion passive, l’accord de Je,1r participe passé suit la règle du participe passé do verbe /Ire, c’est• à-dire, !1’3ccorde a,·ec lt : sujet. A .in !Ji dans ces phr :si,es, ces denréu se so1tt l,i"n ,·endue), le p :u1icipc 1’<' !1ldues s’accorde avec le .sujet, qui est denries, parce qu’on peut dire ces denrùs ont ité bitn 1.~ uduts. n en est de mêwe d,s phrases suÏ•antcs :

C,1 offnirts se sont traitées ( ont été tr3ities ). ùs cordes Je cette harpe se so11t làtbéc.s : ( ont été lâchées). Ur enntmis se sont emparés d’une position avantageuse ( ont été mis en p<>$ffMion d’une position avantagenso, etc. ) . C<tte femmr s’rst aperçue, ees l,o,nmu se sont aperçu.s : de... ( elle a été frappée, ib ont été frappés de la perception de... ) . Ellt.s u sont &OU°eoues, repenties ( elles ont été atteintc- .s da sonveuir, toncheu du roptntir ).

Elk, se 10111 ploes dans ce 6os9uct ( elle, ont été remplies de plaisir dans ee bo,qoet).

Du participe passé s11i11i àun 1, :erbc à fù,f,11itif. Quand le participe passé est suivi d’an verbe à l’infinitif, le réG""De qa.i prêctde le$ deux verbes devient ou pcot être le régiu1e de ce pat’ticipc, oa ctlui du verbe.

Si le régime qui prccède le, deux "t"trbe.’i est <lépcnda,,t du participe passe, le par1icipe est déclinaLie et Joit s’accorder avec le régime ; n1 :•is ai ce r~imc ~t celui du verbe à l’iofinitif, le particire 1·es1e indêdinable. On ittt a~soré que lt régime qui précède les dtu.x "t’l'Ùes devient celui du participe pus~, lorsqu’on peut ploc-cr ce régime a.pn :-s le p3r-ticipc, et changer l1.n6.ni1if qui suit eo participe prê3ent, on bien en uo impalfait prêcéctê do pronoru ttlatif qui, ou prouom 1·el :Hif ’l'"’· Ex.f11PL !.S : -Dans la femme que j’ai entendue clut11lr1· ( qui cùau1 :.it), le p :1rtiripe se dêcline ; mais dans cet auu-e exemple, ra,-idte ’l"e j’ni en• t endu c/umtc,· ( qu’on chantait), il reste im·.iriaLle. D’apres ces priocipes il faut écrire :

[,a ftmmc 9ue j’ai ’ll pti11drc ( qu1on peignait). La femme j’ai ,ue peind,-, ( qui peigna ;,).

!}ans le prtmi~r exempla, on s’opel’< :c>it facilement qnc c’est nne femme 

qm sert de modde pour être peinte ; et, doms le .stcond, que c’est une femme q·ui tst dlr.-mème en .action de peiodrc. On èc,·ir :1 é ;alemeot,jc l’ai ,•uetnlrtr,je tni "ne passer ; et au pJnriel, en pa1 tant Je 1,tu~ic :urs, je les ai Vûes tnlrcr I je les ni vues passer. Il en Mra <le wè111c cle tous les participc.5 joints à de.9 inlinitifs qoi 50ot , ·erhes nf’utres.

Le ~tcond ,·erl>e à l’inflnitif est qnelqnefois sons--entendn, et cepenJant le participe suit encore la ru~me regle que quand ce ° Crbe à l’io.t.initif se trou’e e.1primè.

. E’-u1rus • - _Je lui ai rendu tous lu sen•iccs que j’ai d, ; (tendre). J,..ous lm a,·ons accorde toutes lesfac·eurs que nous m•ons pu ( :iccorder). Dans te$ phrases on soos--enteml les ’erbC$ rendre, accorder · et c’est à ces yerbes qoe le rigii ::ne doit s.e rapporter.

1

Du partidpe passé tnll’e rleu ;r qnc.

~and lt. pirtic.ipe p~s.së est p !act• entre Jeux que, le premier que n’est poi ?t le ~egune du par1tc1pe, iuats du Ytrhc qui suit ; et alors le participe est mvar1. :1Lle.

.Ext•rt’l : : . - Lt1 ,notifs 9tu l’OUS nve ; pem :é que j’approuvais. Les sc,encts_ ab~tra,ks 9tut tYJus n’m•et. pas 1·oulu que j’itudi< :tssc. Le P.1 em1,e_r 9r~e, dans ce.s deox phrases, est le régime de.s "erhu j’approm ·nu, J etud,as~•, et non des par1icipes pe11sé et t’(Ju/u qu’il prêcède. En tttonmant ce.s : phrases, cc sont lt.s motifs auz9utls vous 3l’e :t ptnsé qne je me renclnis ; et les sciences nuxquelles çous n’avez pas vou1u que je ru’ap• pliquasse.

De mèrnc il faut écrire le, phrases snh•anles : Le, peines que j’ai prévu que celle affai,-e wus donnerait ; les emban’lll que j’ai ~u 11ue 1,ous aviez.

C’est une cl,use que j’ai cru que 1-ous ltt’1iez. Du participe passé joint à rm inf,nitifpricédé d’une pripositivn. Lorsque l’infinitif qni suit le participe paa.aé c&t précédé d’une prt :p<>· sitioo , Je pronom rela1if qni est placé avant les deux verbes deviendr :1 le régime du participe pos.sê, dans le cas où l’on pourr.’.lit placer 3près ce par--- 1icipe le substaotjf qu.i est remplacé par le que l’tlatif. E. ;111111.PLU : -- Les soldat.s 9,,.on a forcê~ de marcher. L’lûstoire que je 1,•ou1 ai donnée à lire. La résolurio11 que 1"1US ave. : prise de rester ici. D :.011 ce& trois phrases, le que relatif est le régime do participe, parce qae les a oms qu’il rcmploce peuvent être rtporté.9 après Je participe : On a forci les soldrtu de marcher ; je 11ous ai donné t’l,istoire à lire ; ?.’OUS ,wc. : pris la rt’.solution de rester ici.

!fais si le substantif qui est remplacé p3r le <f"t relatif ne peut itre œis 

immédiatement après le participe, et qu’apl’ès l’inûnitif, alors c’est de cet infinitif que le que se trouve Je régime, et par coosêqoent le participe ne varie point.

·

Ex.usrx.u : - Les meJu,-es que -i-ou, m’ai,e- ;- conseillé de prendre, et non pas con.seiUées. Le.s /ossts que /’011 a ordonné tle creuser I et nnn pas ordouoés, etc.

D :in.s CC$ deux. phrases et dans tontes les phrases pareme.s , le 9ue est le régime de l’in6uitif, et oon du participe, parce qu’on peut dfre : Yous m’avez conseillé de prendre des mesu,.es ; on a ordonné de creuser dts fossés, etc.

Des participe, fait et laissé.

Lorsqnc Je participe pa.s.sé et l’inf’iuitif qui I" soit sont deux mots in.sépa• rablc.s, t’t ne présentent qu’une .seule jclée à }’j,naginati.on, alors le pronom devient le résime des dcox. ’erbes, et le participe 1·cste invariable. Ex.a !’llt’Lts : ùs maisons que j’ai fuit construire, et •ion pas faite,. T. . .ts enfants que 1.•ou1 avez fait tombe,·, et nou pas faits. Dans ce.5 phrases et dans d’autrt :.5 pareilles, fait ne pent être séparé de l’infinitii qui Je :,uit. On ne peut pas dire, j’ai fait les maisons constrofre, vous avez f :1it les enfants 1ombei- ; mais, j’ai fait construire les u1aisons ; ,·ous avez {ait tornbcr les enfants.

Qnaod le participe lni,sti est sO Ï"Î d’un verbe actif à l’inûnilif, il dedent invo,r-iable, si le régiu1e qui précède les dcnx verbe$ e.st le régime du ,·t .a ·be à l’iuGuitif.

Ext111ru~. s : - Celle cabane que/ailaissê il~,·erlrop prè1 de mon jardi11. Cts d~u., :, hommrs se sor,l 1 :lis.sê ballrc.

On ne pOufl’ail p :is 11ire : j’ai laissé la cabane élever ; ces deux hommes ont laissé cox battre.

Le p :11 licipe laissi, snl•i d’nn verbe :1c1.if, peut quelqoefois ttrt. p1 ·écédé de son régime direct, comme si )’on disait, eu parlant <l’une mèl’e, on l’a laissée ( 1,•cuc mtffe) battre son enfaot, c’est•à-dire, on a lais~ !: eJle Lattre sou enfant : alor/ le par1icipe doit 5’accorder avec son régi1nc, q_ui e-5t mt’re. Qnelqocs grammairiens disent que le participe passé laissé et l’i11f’initi( qui le suit sont ég :i.lerneut deo.x mots in !iéparahles , et que par consêqaent laissé devant un inf’ioilif ne doit point v.’lrie1· ; mai.s H a été résolu iltpnis , pal’ l’é1Ude qu’on en a faite, et d’après les autorités modernes les plus respectables, qnc le participe passé laUsé, suivi d’un verbe neutre 3 J’iufloitH t <levait s· :iccorder a ’ec son régime t quaod il en est précédê. Ex.E :.1PL&s : -

lA clto1e 1ue i-ous ac•oz laissêe torrd~r. Celle femme tp1’on a laissêe mourir,

On pent di1·e : voos avei laissé la chose tomber ; on a. laiss.è ceue remme mourir ; donc le participe p3.SSé laissé et l’infinitif qni le suit n’étant pa.s deu.x rnots inséparables, le p :i.rtiripe doit s 1

acco1·de1· av-ec $On régime.

Du participe passé uni ,ui 1 :trbe avoir, cl précéde’ clu mol rn, Quaml le vcrhe a,•oir, qui accompagne ce participe passé e~t prêcêdé dn mot eu, le parùcipe est invariable, à 1.noius qu’il ne soit lui-mtn1e pr< :cédé d’u.n autre rêgime.

Ex..t.l !PLU : -Dans, Cisar a fait à lrri seul f’«iS d’t.xploits ’l"e les nuh’,•s 11’e,1 ont l,., le partfoipc est in,•ariable, parce qoc e11 êqulv :ul à de ct’ci, de ctla, et que ce pronom est 1011jours du singnlier et dn ma.scnlin. Mais si le participe est loi-même précédë d’un notre pronom qW en soit le a·égi.me direct, alots ce participe dena s’accorder :tve~ le norn dont lt~ pronom ùcnt la place.

Exr..Mrr.u :

lu faveurs que j’eo ai obtenues. Ul 1. · cngea11ee 9ue 1.. -ott.s. en ave : tiriti.

Dans ces deux r~en1ples le participe pass~ < :tant prècCdé do 9ut relatif, qui Ggnre le 1·égime dirtct, il doit s •~cco rder ayec son régime,

X XIV

PRINCIPES tLf~JEN’fAJRES

Exemples dft. plus,tta-J acccnû departicipes qui dorme,-ont /’idJe de f<JUJ les autres.

La langue allemande n’est pas aussi diffiâle que je l’m.•ais pensé. C,es /,()mmes so1U plus rid,cs ’]Ut -t ·ouJ ue tm,ic ;; imaginè. J,es cl,nlt·m ·s 911’il a fait ( et non/<rites). Le.s Grantlc.•J pluits ,pli/ a fait au pri11temps ( et nou faites). Lfl dise/te ’l" ’il J’ a en l’hir•rr dernier ( cl non pas eue). Les .sommes que cc procès m’a coùtt !. Les pistoles ’l"c cc chei·al a

valu. J ~s jour.s que j’ai vécu.

Dau- ; ces trois deroiër·es phrases, le que rt-latif ne représentant pa.s un rêgimc dirt-Ct, il ne pout tenir lieu par conséquent que d’an régime iodi- 1·ect ; il fauL dooc qu’il y ait une dlipcsc ou 1·etrancbc111ent d’une pL"éposilion. Da1ts les jours que j’ai 1•éc11 1 la préposition $Ous•entendoe est pendant ; les jours pendant le. !i<Jucb j’ :1i ·écu. Le que ac représente pas non plus un rê, :;ime direct dans certaine$ phr3-’ICS, comme le$ suhrautes : n ;• la mcmi<r~ que j’ai dil, ou ’lu’ J’<û padë, <m. a dû me comprendre. En effet, :11n·ès le p3rticipe p :ti>se dit, en pcot mettre un autre régiule, tt rtlOUrncr :ainsi cette phrase : de /..2 maui~re que j’ai cli1 les choses, on a dli1mc comprendre. Donc le que n’était pas le régime direct Je dit ; car i1 est notoire qu’nn verbe actif ne peut avoir deux régimes directs. Le ’}lit ! ne peut pas non plus être le régiwe direct du par.. ticipe parlé ; cai- le verbe parler C5t neutre, èt ne peut a•Oir de régime clirem. En consê<1aeoce dil et parlti ne doiven.t point Su.i•re b rèsle d’accord des participes pl’écédéj de lt’ur l’égimc direct. Il faut t"Cmnrqnc1· que, si le verbe dire signiri.1it indiquer, prescrire, le que de·ienclrait ·têgime direct, et rendrait dëclinable le partic :ipe su.iv3nt. E ::u :!’lllrr,t : - P<>ur réus.sir, il fnut cmploJ·t !r la manièrt ! 911c /ai diLt !, que j’ai indiquée, 2ue f ai prcscdte. Du pa11icipe passé suivi d’un odjecûf. Lor-’<rne le partidpe passé est suivi tl’un aJjcctif, et qoc cet adjectif dé- 1,cnJ du mt :rue régime qnc le participe, ils doivent s’accorder tow les dei ;u :

,vec le ..ègimc rlircct.

Ext ;llri.►.. !J : En parlant tlc plui,ieurs femmes, j] faut écrira, Je les ai crue.s illnoce11fr-s ,· en parlnnt d’une persoune, Elle siest rendue accusatrice ; et en p :il’l.mt de dcu :& hoiume.s, Je les araù crus parjures. La r :tison de cette r~gle $C trOll’C, COttun~ on l’a IU ailleurs, l’inversion que l'on i>eut donner à la phrase, et qui demonb"e clajremeut que crUt !$, rttllluc, et crus, sont ,·érit :ihlcinr :nt dcpeodants du 1·égimc direct, qui est (tmmc r pe :·soune et homme.s, et que l’on peot dire /.,,es femmts qui Olll t.ilé crut.s ùuw..·twlcs, la ptrsom,e ’l"i a été rendus âctusatrice, et /,es l,ommes qui om dlci cru ! parjure.s.

C.lL.P. YU. -

S1PT1È.M& uric1 DE MOTS.

La Préposition.

L :. préposition est un mot qui sert i joiodre le nom oa pronorn suh·ant au mot <roi la prëcède ; par exemple, quand je <lis : lt· fruit de l’arbre, dt ! mat-que le 1.tppoi-t qn’il y a entre fruit et arbre. Quan<l je dis : utilt ! 11 l’htmunc, ù f.tiL l·apporter le nom homme à l’adjectif utile. Qn :md je dis : (ai ,·eru de 11101-i ptra, de :.crt à joiutlre le nom p,~rc au verbe reçu, etc. ; de, à., ~ont dei> prrpos.itioos ; le mot qui 5uit ~•appelle le 1-écimc ,le ln pri• f’Osition.

Celte e~pêcc <lo 111ot s

1

1ppelle préposition, plrcc qu’elle se met ordioai-

1·ciuenL <le :unl le no1u qu’elle t• ;git. Pour morqucr la place, ou [,e lieu. A.

. A.ttadte,· à l.l muraille : , ;i,•re à Parii : a1ler ,i Rome. D,ms. Ètrc dmlS la UlaÎ50n : strrer dans nue cassette. En. Être t’ll l111lte : voyager e11 Allcm :1gne. Dr. Sortir de t :i ,m~ : venir de l :1 pro,lnce. Clu· :,, Èttc cite :. un ami : ce litre c,L c/,e ;; le libraire. De,.. -ant. Le bcrgel’ m ;ncbe dtit1a11t le troapeau : aHc :t d1.•w1,11t moi. Apr ;;s, Tirài après ,·ou.s : couri.,· nprJs <tutlqu’uu. Derrii :rc. Le1 l :tqn3is ’Onl dt !rrièrc : lc11r m :1.it1•1 :: se càcher dcrrièl’e un mur. Parmi. C4 :t omeier fut t1·onvé parmi les morts. Sur. Avoir son <’h ;1pe.iu sur s.1 tète : meure nn flamhcao sw· ln table. Sous . .Mettre nn t.1pi1 sous ses piet arrivêe m•anl le courrier. F."trc. Tenir un enfant entre : :.es bras ; entre le printemps et l’automoe. D.’ .s . Celle l’i,·iêre e :-,l na.vig.,hle dè.s sa source : ,/,~ u plus tcndrP cura.nec. Dt-puiJ. D,-puis ParU jusqu’à 01’lêàns : d~pui~ la création jusqu’au dêlase. P<Jltr mar’luer l’union.

.,-frce• .Manger m•cc !ïes nmi~ : il est parti a~•ec la fièvre. Pendant. Pr"mlallt la gucr1·e .

Durant. Durant la guerre.

Outre. Comp ;tgnie de cent borumc.i, outre les officit. :rs. ~ /011. Se condaire selon fa raison. Sui.,a11t. Safra11t fa. loi.

Pour marque,· séparntion.

Snns. l,es soldats sans leur$ officiel’S. _

//ors. · rout est perdu, !,ors l’honneur. J :.’ .rcrpté. l’out est perdu, e.rcrplci l’honneur. Pour mnrqutr oppositton.

0,111rr. ÉcoJiers réYohth ; conh·e le mJitre : plaitlcr contre quelqu’un. Malgré. Il est p :irtl ma/3rd moi.

r.·o nobstant. Il a fait cela 11onobsta11t mes ttprésentatioW ;. Pour mar1u1.•r le but.

E,w~rs. Charitable em•er.s les p :iuYres : son respect e,wers ses .suptricms.. Touchant. ll m’a écrit touchant cette affaire. P0tff. Travailler pour le bien public : étudic1· pour son ionruction. Pour marquer la cause, Id mo)·en . Par, Fléchir par ses prjères : tou.t a été crt :é par Ja parole de Dieu. Jfo1·1m1umt. J’espère n101·c1ma1u la grâce de Dieu. . Attend«. le courder n’a pu partir, al1t :11dtt le mau,ta.is temp.a . CHAP. VIII. - l{t ;UU.)IE EM’~CC 1)8 llO"rS, L’✓ldf•trbe.

.

L’adv~rbc es~ un ~ot qui ~e ~~int _ordin3i1·enaeot au verbe on à l’Rdjce- 11~, .pou, co detci-uuner l.t !’~111hcatton ; quaud 011 dit : ctl ~,ifa11t pnrlo du11~1 ~tt1me11/, par cc mot dutmcltmcm. l’on fait entendre qu’il parle : d’oue m~niçt’c plutôt que d’une autre.

x

0_.

I_I y a dc.s a<lrcr ?es qui m3rqnent 1,-t moni ;re : ils 3ont pre~que tout tcrm1aes en ment, et ils .C fot·mem ùes adjectifs comme sà., .ènient de snce, poHmeut de poli, agréo1blement d’açréablc : modcstcr.oe~t de modeste, etc.

2°. Il y a <les ad’crbes qai marquent l’ordre, comme premièrement secoüdenumt, d’a/,ord, cn.s111°f(f., aupâr<waul ; exemple ; d’-1bord il faut e’f.’ile ; le mâl, cnsuitt : ilfaut faire le bicu. 3°, li y a dts ad,-erbcs qui warquent le lieu, comme oli ici /à decà audl’,

I

t

l’d'd’

.. . , ,e,. , t. essus, par/ou , aupre.s, om, ellans, eflors, ailleurs : exemple : ou dcs-t’ous ? Je suis ki ; je 1. · al,S Jà. 4°, Il Y. a cles ?dvc :bcs de temps, comme Mer, alttrcfois, hitntdt, soui : ~nt,. tc1’l~"rs .’ 1umau, etc. ; exemple : cd e11fam joue toujou.r.s, et ru s appl1quc Jam,us.

5°, 1l y 3. dc.s a .d’i'er~s de quo11ti.té, comme heaucoup, peu, a.ss,~ 1

trop •

tant ; c :t~. ; cx~mp1e : tl parle benaconp, et rif/iclllt peu. û ,’ En.fin, ri y a <le11 ad•erbt-s de comparaison, comme plus, moin,, au.ss,, autant, etc. ; .el :.cmpl_c : pl~s s~gc, :aussj sage, moins sage que 1.’0US, Remarque.~ lla1s certa1_us ndJeclJf~ ,ont q_uelqnefoi !i employés comme ad’erbe ; on du : cL :mt~I’ pute, pàrler- ha.s, 1"0ir clair rester court rra 1

,_

,

L

>

>

pcrJort, senw· von, etc.

ClL.P . IX. -

Nxvv1illB t.Sl•ica .o .a 110n.

La Cou_jouction.

Remarque. -

L’on a "" jus,1u•a pré.sent comment le, mot• se jojgucut enseml~l.e p ?ur fol’mcr u_n sens : le~ .mots a !nsi 1· ~ unis sont une pl,rasc Oil prop<>stholl . la p)u5 petite propos1llon dott :ivo.ll’ au moins deu.x. mots le nominatjf et le verbe, comme _je cha11tc, ’l'Ous lise ;;,, l’homme meurt~ sonveut le verbe a uu régime, couune je clumte 1111 air, -t•ou.s lisez. , 111_

lellre, etc.

L3 conjonction est nn wot qol sert â joindre nnc phrn~e is nne aotre plua se ; par e :témple, quanù on dit : il pleure el il rit en mima temps oc mot et lie la pre1nif !te pf1r.nc, il pleure, tt"H !C la ~c ;çonde, il nt. ’

Diff,Jrt !ntes sortes de Co11jonctio1u. 1°. Pom· marqocl’ la li :tisou : et, 11i, aussi, qrte. 2°. Pour marquer opposition : mai.t . cependant, néanmoins pou,tant 3°. Poùr nmrqot>r di,•ision : ou, ou bien, soit. ’

4"1’o

·

·

·

...

ur manJtlCr e.s .cepl.ton ~ snum, quoique. .’ .>

0

• Pour comp ;irer : comme, de ,nh11c <p<c, ain.si ’JU~ . G0

• Pour 3joott :r : dt· p/,u, d’11ill,·urs, cutn : que, e_•1corc. 7°. Pou,· rendre ra hou : cm·, parce que, puisque, t’ll tpœ. 8°. Pour marqncr l’intcntio11 : afin 1ue, de peur que. 9°. Pour condure : or, donc, ainsi, de sorte 9ut !, 1ot1, Pour m ;.rquer le lcmps ~quand, lorsque, comme, dt :,, ’}lie, tandù 1uc.

1 1 °. Pour ~ :rqutt· le ,lou !e : s~, supP<,>.si 9ue, pou.nm que, en cas ’I"~· 1~ y. a plu :,1curs au1 rc~ < :°nJoncttou.s ; J us :age lt5 fera coonailre : )Il pll.Q ordmaire e :.t 911.a. On d1 :,t1ngue lo conjonction que dn q1tt reJatif en ce r1n’ellc ne peut pas ,e tourn~ · par le1ucl, laquelle. ' DE L1 ( :i,RA :.IAIRE I•’Cl ~ÇAISE.

Regime d. : .s Cvnjom :tions.

p1riut lt ~ c-onjonctions, le. :. une’i ’culent le H :l’l,c lSt.û,·ant ••tl )ubjoactif, )Il autres à riodicatH.

Voici cellu qui rê~inenL le suhjouc1i( : soit qut, sans qm·, si ce n’esl 0

.

9’", 9uoÙJ•10, jus,7u •à ce ’1", :, encorr qw·, n moms ’l'u :, poun•u ’l"c :, ’"I’~ ru que, au cas que., a,·,wt ’Jtlt’, 11011 pas que I a/111 ’/"’1 ,

tic peur que 1

J4 crainte que ; et_ c-n gPn, :l :ll ,,u.ind on mar<1ue quchpi~ -1 .outc_ on ~uelquc , ouh.3lt, comwc Jt sottluute, JC dqulr : que ctl c ;1,Jaut soi/ 1a11111u Sth ant. CHAP. X

-·Dtxti--.ll S uric& DB MOTS.

L’/11trrjectio11.

L’inttajcctfon c.)t un mot Jout on se sert 1iou1· expriRlN un sentiment de l’âme u,ome fa joie, la douleur, < :te. ’

L’d

/’

La joie : ah.’ 0011 !

a ru1l’atton : o, •

La douleur : n1·c.’ al,.’ /,/las ! ou( ! Pour eucour :iger : f«, allons, r :oura ;c, La c1·ainrn : !ta.’ lui.’

PoUl· :ippclcl’ : lwl,1.’ lu}.’

L’a'fersion :fr.’ fi donc !

Pour faire taire : dmt.’ paix !

UE)l.lBQUU r.UlTl.CUJ.ri :n.u SUR CHAQUE Ajric.& DE :.sors. Des U.·Jlres.

/1 e~t a1tpiré d :m" ltir1>s : on dit le héros ; m~is il n’est poiut aspiré dans hérr.,isme : ou dit l’lrénJlsmc t !~ /11. 1•erltt. tan roilit11 et à ltL fin ,le :. mots, qunnù il est prccéclc <l’un ;, est ordi .. uire111eut mouiHi, et $t prononce comme à J.1 fin de ces mots : so !t•i/, or1ueil, famille, bouillir.

On Ccl’it «il, que l’ou prononce coJUme euil. s tUU’C deux ,,oyelleiue prononce comme~ ; exemple. - : maiso11, poÎ-sori ; e1 cepté les mots prtistlauce, prJsuppast·r, où l’on couscn·e la pronouciation du,.

J à la fin du mot grn11d se prouonce comme l dc,·ant one voycll.. : on u.n /a muet : grar,d l,ommc, on 1nononce comme s’il y avait cranl l,omme. gn au milieu d’un rool se prononce cl~n, i- ;nt~"a,u :e, magnanime. t ·ne" prononce pas li la Gu de cc.l> iuot& : rt·spt !Cl, aspect, même quaud Il ! mot suivant commence pu one voytUe ou un h muet : airai , prononcez rupect humain comlllc s’.il y 3’a.Ît respec : lmmai,i. Du ,Voms çomposi.$.

Quanù un nom est composé d’un adjectif et d’un nom, Ü :. pnmnent tou.1 deux la marqne du pluriel ; exemple : uu arc-boutant, des ar,·s-boutants, Quand il est compose de deox noms unis p ;u• une prépositiou, oo ne •

aaet la marque du pluriel qu’au. prcruici- <les ,deux uoms ; exempl~ ; Wl cftf.d’aw,•1·t, des cheft-d’œu~•rc, ttll arc•e11-citl, des ,rrcs :Cn-ciel. Qu.1nd il e,t composë d’une prépositioo ou <l’on ’e-rhe et d1 on noJn, le

nom ,~ul preud la mai-que du pluriel ; exemples : rm en11-wol, des tntl’è~sols, &UI 1ardt•..fou, dc :s garJefous. P. ci•aprè.s la li$tC cle !lo noro~ compo :,és. Noms dt nombl’e.

C<nt ao pluriel, et 1. :i11GI dans q11afl·e -,ù,g1, six- l’i11ct, prenneut un s quand ils .sont . !lui vis d’uo nom ; ~xemp)e. :, ; : deux ceut.s hommes, qu :itre-Yingts tiolumes, si.x-Y .i11gt :s al’brc.s. P our la date des années, on écrit mil ; exemple : le froid fut très-tTra,uJ. a mil .stpt ccul neuf : parlout ailJcur :i on écrit mille qui oc prend fa01ais de , ; deu.c mille hommes.

Ceptndant, lorsque mille dêsigne une mesure ltioérairc on t.lc clisrnnce ane etcndn~ de h :uaiu, de cheru.i 11 ( ou mille pas séomètriques ). il preoJ an s . .au plul’icl. U11 mil/~ ancfais. C. : clu,,aL a parcouru 1..’i11gt-cù19 millts t’4 s,~ lumrcs.

/feu/se prononce deV1LDt une l"oycBe comme ncuy ; e3, :emple : U y a neuf 1tn s ; prononctz. 11c•11v ans.

.

On dit une ,ltmi-l,cure, llflt’ dcmi-liw·e : cc mot demi ne cl.tange pa, qnand 1 al en <le,·ant le : uow ; nl :Ïs dites : u..nc heure CL dt·mie une livre et dfl,mie 4narid le mot demi e,t : :,près le nom a en prend le gè~1·0. ’

i•oms parlttifs.

On appelle noms partilifs > ceux qni marc1ue1H la p~rtie ~l’on plus grand oorubre, comme : la plupart de, ,me inf,,tité de • beaucoup de, peu de, etc. • Le5 non1s partitifs, .sWVU d’un nom plurid YeuJeot le verbe et Paùjectif au pludc.l .

ExU&l’LU : Laplupart des enfantJ sont lége,·s . P~u d’enfants 5ont attentifs. Rc" !,ar~ut !, -

Dans le sens parlitif, on met de, et oon p ;i.., des, J.e,·ant ’ !D.0

~ )tchf ; exewpl_es : j’ai lu de hJns lirru, et nou pas d~s houa liYres i I a, t" de bJk~ ’limsons, et noo pas du belles mah,oru. P1·011omJ.

}

0

f’"olu, employê poor lu, vefH le verbe au pluriel ; mais l’adjectif ,., ,· :rnt reste an si1lgulicr.

.P..utttl’La : ..lion fils, 1.’0US st :rez. estimé, si 1. ·ou s ~tes sage. 20 · ~c ’.la, les, s~nt 4uelquefois pronoms, et qnelquefois ils . :cont arli- <’• U : la.rude Cil toUJOU.1’$ suh·i d’ao uom ; le frère, la aœur, les hommes : l

au lieu ,pic le pronotU est toujonr.s joint t11 on ,er1e, comme je le comuus, je J.1 n•1pectc, je. les ts1ime.

Le pronom le ne prcnJ ui gcnr~ ui nom’Lre, quancl il ticnl la pl.,ce d’au

11ljcc1iC ou. d’nn H’l'Ùe ; par exemple, si l’ou disait à une «hune : ~uadamt’,

j t !tes•rous maladeJ il f :tndr.1iL q11 1dle J·Cpo11dlt : oui ,je le sui.s, t :l non 11 :-’ Î" l,1.. Jttis ; prtrcc «-JOe le .se 1·.•p1"l0rte t’H"adjeclif mala,ü : 011 doit s’accommotl r j à lïamu·ur dt.{ <tlilr.•.f autant ’l"’ou. le peul : je met~ 1-t :, pal’CC qu’il se rnpporlc au ,•t :l’l,e at’cummod,·r .

1

3°, !’ ;'employez le pronom soi qu’aprè :s oo nomiultif v11 ;;11e et indc :ttrminé, comme 011, d,acun 1 ce, etc.

Ex1. :u1•Lu : On 11e doit jamais parler de soL C. :hacun songe l,_ ~oi. i.•’ai11ur que soi, c,’est / :rc mam•ais Cl1a.,rr11. ~

0 • ll uc f3nt pa :s se ser,·ir du pronom son, .rn, ses, !t’ltr, leur·s, mis pour un nom de chose, à moi11~ que ce uom ne ~oit exprimé d :t0 :. Ja m~me j phra< ;c ; ain.i uc clitcs pas : l’ari.s tsl beau, j’a,lmirc 5t>!S /Jdtim~uts ; m :i.i) <lile :s : j’en admire les ôcitimt :nfs.

Oo emploie ùien sou, sa, ses, et(’ :., poul’ uo nom d.e chose, qu.. utl -il c.n cxpriiué Jan~ la mt’rue phrase ; ainsi on dit bien~ la Seine a sa .soura 1

(’,/l flqurgoçne.

5°. Il faut <lire : c’t.Jl en /)ieu qoc nous d(.’t'Oll.$ mttlrc notre e~pe"r,uu ;e, et non pas eu qui ; c’est à "l’OUS•m/mc <Jlle je t•cu..r parler, et non pa, à ’JllÎ je ’l.’UX. (Dcws res d<’ll :C pl,ra,c.f, que u’csl pas 1·clatif, mais ronjonctitm.) 1

6°. Qui ,·clarif elit tuujour.s de la même penonuc que son a11tccédc11t ; ainsi il faut dir·e : mqi qni ai 1,•u ; 1.·ous qui m·t· . : ·nt ; nous qoi a,·ons 1•u, etc. J 7°. Qui, prêcêtlê d’oac prêpo$jtion, ne se Wt j.uu ;i.i- ; des choses, m :1is seulement de.) pen ;onnes ; ainsi ne dites pa~ : les scic11’1es j qui je m’ap• 1 plique ; m3is auxqudles je m’applique.

8°. Ce, llc"an1 Je ,·erhc étl’C 1 ,•eut cc ·’erbe au singulkr, excepté <Jn
md il
! est sui,•i de l. troisième personne plurielle ; on dit : c’c.st moi, c’est toi, 

· c•st mi, c’e.st nous, c’est 1. ·ou s qui ; mais il faut dfrc : ce sont ctt. :t, ce sont el !, :s . et sont 1,os afü•étru 9ui ont btiti cett. : maisou. 9° T,nll, mis pour quoique , entih·emcut, ne change point de nombre clc· ;mt un adj<•e1if rn3.)tulin ; alnsi dite$ : lrs eufants, 1out aimables quïls so11l, ne laissent pa.s ,i’fü’<.JÙ’ ôicu cl<·s dcfauts. Tout ne chant,t : nl de genre ui cle nombre dev~nt un acljeetif fèruinin ploriel qni couuue11.ce ptu· une ,•oyclle et un h muet ; aîn..i dites : ces images, toul amusantes qu’e/1,· .s soul, ne me plaisent pas. Mais s_i l’.i .cljectif f~minin c~t an st’11~11lier ~ oo !iÎ, ét.i.ot au plnriel, il commence par une con,ouue, alo1·5 on met toute, toatcs ; exewpl~s : ,•t’ftc• image, toute amusante ’lu’el/e est, 11c 7fle plai’t pas,· res imaneJ, toulc3 ht’ll,u 9u’elle.s sont, ne me plaùe11t pns. 0

10°. Quelque ........ que s’emplpie de cette manâè1e, s’il y a on a11jectif cn1re qucl9uc et 711e ; l.lon qucl,ple ne pt’eud j :ton1b s ~ la fin. Ex.a :~rLt : Les roi$, qnelqne puiJsa11s qu’ils soi~m, ne dûivenl pas oubli(·r 111’i/J sont l,omm6S.

S’il y a un nom entl’e qutltJUC et que, alor.s on met qutlquc ,•n1 n.ê :ne nomhre qne le nom.

Ex2..ul.’L1t : Quelque.a ricl,nus que -t ·ous a ;·e ;;, -t ·ous ne dePtz pas ,i·otu tuorguei/lir.

Si le oom n'est 1>bcé qu’après le que et le "’erLe, alors il faut écrire en deux mot.s sép :irés 9utl ou quelle que, quels on qr,el/rs que. l !xEnrt.F.$ : Quelle que s,Ji1 t’Qtrc fnrce, quelle·.s que 1où-11l 1,os ,.iç/,rsses, 1.•ous ne dt·i·tz pa.$ 1--ous c,1orc11ti !lir. J’utrc puissance, quelle q1lc·llc soit, ne 1. - ou s donne pas le. droit de mt’p, t’scr lf !s autres. I 1°. Celui-ci, cttlui-là, .s’emploicut cle cette manic•rc • celui-ci, pom· la personne dont ou a parlé en dernier lieu ; celui•là, pour la personne dont ou 3 pal"lé en premier lien.

Bxt.Mru :. : Les dcu.r pl,ilo1opl1cs Hérc :clite cl nimocl’Île , !tain,t d’un cnrncti : re Men difft !rt’III : celni-ci (Démoc. -ile) riait toujours ; celui-là (Héraclite) pleurait sous cesse.

Cc :ci d" ;,igne nne chose plus proche ; cela clé$igue nne chose plus éloi-gaée ; exemple : je n’aime pas ceci ; d1>nne ::-moi cela. l’l.,, Le mot pcrs1>1111e, tauployé comme pro11om, est du niasculin ; on dât : je ue co11nnis personne plus htul’tu.c 7ue lui ; mais pt’r :<.•1we, emp1vyé comme nom, est du fëmiuio : cette personne est tt·ès./,eureuse. Oo ne dit plus : un diacun I rm 9uclgu’un. Remar1ues sur lt.J Ytrbts.

I. Le no1nio.atif, soit nom, soit pr-ooom , se place apri :s le ,~c, Le : t O qua.od on interroge ; exemple : Q11e’j,u11s~ront de 1.’0ttS le) honnète.s "Cns •

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s, 1·ol.l .J rz etes pas sage.> Irai-je ? l’ie11 ra.s-tn ? .Est-il an·fré.’ .

Qaaod le -vuLe qui précède il, ellt, 011, 6oit par une voyelle, on aJ ?utc ; •m t devant il, elle, on ; cxemplt : : appt :llc-t•il ? l’iendn,-t.dlc .’ A,me-t -on les par~suu.x .’

Vus.age ne permet pas toujoor.s celle manière d’io1t"rrugc1· à Ja première p~rwnue, parce. que la p_rouonci~tion en _senit rude et «lés ::.grêal,le ; ne dite.$ p ;u : cours•Jt, me11s1~, dcrs~1e, sors-Je, etc. ; il faut prendre ,1n autre tour, et 4ire : est-ce que je cours ? eJt•ce ’l"t je mens.’ est-cc que je dors.' PRINCI PES ÉLÊ :lENTAIRES

2o, Le nominatif se met encore aprê.s le verbe J qnancl on rapporte le5 pal’ole.s de c1n~lqn

1

on ; exemple : je ’ !u : c. · roirai htureu~, d ;sait un bon roi, 9uand je femt le bonJ,eur de mes su ;etJ. 30. Apiè.s ul, ainsi ; c :xcmplcs : rel était .son 3vls ; ainsi mourut cet Loo :une. 40. Après Je, verbes hnpersooueb, exemple : il eJt arrie,-é no grand mal• heur.

li. On ne doit se servir du prétérit de’f,,ti qu’en parlant d’un temps abso• lumeot êcoulê, et dont il ne re.ste plus rien ; ainsi ne dite.s pas ; j’étudiai aujourd’hui, celle semai,M, ctlle aunv’t, parte qne le jour t 13 seoutine, l’nnnée, ne sont pas encot’C pns.sés ; ne dite.5 pu non plas : j’étudiai ce merlin ; il raut, pour le prétérit d, !fini, qu’il y ait rïnter"allc J’un joui· ; mais on dit bien : j’étudiai hier, la semai,u d~1·nière, l’an passe’, etc. Le prétéril indéfini s1erurJoie iodiffëremmcut pon1· un téwps pusé, soit qu’il eu reste encore une partie à écouler, ou noo ; on dit bieo : j’ai étad.ié ce malin, j’ai étudié Jtier, j’ai é1odié. la .stmnine paJSétJ, etc. Ill. A quel temps du suhjou< :tÜ faut-il meure le verbe qui suit 13 conjonction queJ ( Quand elle rêgit ce mode.) Première ,·èglo. -

Quand le premitlr verbe est :20 prê-’Cnt oa ao Cutor, mettez au prisent da su.bjoue1if le second verbe qoi est après ’l"e· f ;<JIMrL&S : ~~ja~~ra } ’l"’ vou, soyez plus al/entif. Deuxième ,·ègfe. -

Quand le premie1· verbe est à. l’on des prétérits, mettez le secontl verbe à l’imparfait du sul,jonclif. Ex&>trLu : Il fallait

Ilfa/Jttt

Il a/a/lu

Il eût/a/lu

li attrait fallu

I que -vou .s fnssiez plus atten1,f. 1/

Romar’l1,1es sur les Préposi11011s.

1°. Ne confoudez pas autour et !t l’entour : autour est one prêpos1hon, et elle est toajoors suivie d’un l’egime : autour d’un trône ; à l’entour n’est qu’on adverbe, et il n’a point de régime : il était sttr so,, tnine, et .su fils étaient à rentonr.

’lo. Ne confondez pas avant et auparavant ; avant est one prêposition, el tlle ei,t suivit d’un 1·êgime : aP(U1t l’âge, avant le temps ; twpara"ant n’e.s1 qu’a.n adverbe, et il n’a point de règime : nt parte :, pas si tôt, 1.1enez me ’1.- 0ir aupara"am.

3°. Au tra".S est suhi de l ::1 prêposilion de : au lrav11·,1 des ennemis : à lrfwrrs n’en est pas sui~i ; on dit, à trai·tr.s les ennemis. Rcmarquts sur lc.s Adverbes.

1°. Plus et davantage ne s’emploient pa, toujoors l’nn pour l’autre ; davantage ne peut être suivi de Ja préposition 1/e, ni de la conjonction ’l"e ; on ne dit p :is : il n daPantaçe de brillnnt ’l"e de solide ; mais plus de brillllnt. Oo ne dit pas~ il se fic da,·antage à .ses lumières qu’à celles de.J autres ; mais il stfie plos à. s,.s lumières. Dai•r.ntace ne peul :,’employer que comme adverbe ; exemple : la science e.st rstimahlc, mais la 1·ertu ft·st bien ,luvanttige.

Lo. Ne confondez pa-’ l’atlverbe pr ;s cle, qu.i signifie .sur le point dï !,

avtc l’adjectif prêt à, qui . !.igniJie di.sposci à ; on ne dit point : il est prêt à lombcr, mais il rsl près de tombe,- . Ne confondez pas à la campagne et en campagne : ce dernier ne se dit que t.lu mou, ement de.5 troupe.5 : l’armie c.st en campngne ; mais il faut dire : j’ai passé l’ite’ à la cnmpaglle. Rtmarque.s sur le ri ;-im~.

Rt :gle - Un nom pent être ri-gi pnr deux adjtctifs , oa par deux verbe.5 3 la foiJ, pourvu ’JDe ce-S ndjectifi> et ces ,•erbes ne , euillcrtt p :u uo régime différent.

Exuut&S : Cel homme e.st utile el cl,er à .sa famille. ût ojf,dcr atta91,1a et prit la ville.

· Mais on ne pent pas dire : ctl homme ~Jt utile tt tl,iri de sa famille 1 parce que l’adjectif utile ne peut régir de sa famille ; on ne peut pas dire : cet officier allaqua et se rendit maltN : de la ri.•Ule I parce que le verbe altafjlltr ne peut l."tgir de la 1,•ille. CHAP. XI. -

Da L'ORTHOGR>Put.

L’orthographe est la maoiere d’écrire correctemtot toa3 les mots d’o.ne l.1ngue.

Ortl,ograp/,e des noms.

x0 • La première leuie des noms propres, <les noms de ville, doit être une lettre capitale : Pie,·re, Paris. ~

0 • Tous les noms qui ne lioi.llent point pars au singulier, eo prennent nn au pluriel ; exemple : un jardin charmant, dts j’1rdi11s cl,armanlS. 31.1. C’e.st une faute d~crire 5 ::10.s lt les Ies mots qui connnenccnt par cette leure : écrivez l’ho,,ne,,r, et non pas Ponneur. Qooiqn’on êcrl’e /,on• neur avec den.x un, il n’y en a qu’a.a d3n.s honorer. 4°. On écrit :iivec mp compte, compter, pour $Îgni6er supputer ; avec : uo m seulèmcnt comte I comti, titre, dignité ; avec un n. conte, con/tr, }>Onr signifier récit, raconter.

5°. On écr.it a"ec mp champ, poo..r aigni6er terri !; et avec ni chant pour sign.ifict· l’ :1ction de cl,anter.

1

6°. On écrit aussi faim, be.soin de manger, et fin, le terme où finit une- . chose : /A mort est la fin de la vie. Jlots en aco et en asse.

On écrit alosi par et I clace, bl’Sace, grimactJ, espace, place, race, çrâce, etc.

’Et par sse, turasse, haue, &rasse, tous les imparfaits ùu suhjoncli( de la première conjog :aison : j’aima.sse, j’appelasse, etc. lflot.s en ance et en ence.

On écrit par a les mots suivants : abondance, consumce, 1.•icilanc~, distance I etc.

Et par c, prud~nce, co1ucienct, nhstnce, clémence, ilo9uencc, etc. ( On suit à cet égard l’orthographe latine : almndantia, prudentia.) On

res1e,

.

ecnt

etc.

~lots en èce et tn eue.

ainsi p.ir ce, nièc11, pi~ce ; et par ,se, adn11e, blesse . pn• ltfot.J en ice et en isse.

On tcrit aiosi par et, calice, office, artifice, précipice, etc. Ht par ssc, écrt~•isse, riçli11e, jaunisse,· tous les imparfaits du iubjonctit de 13 deu1jêroe et qoatriètne conjugaison : jt• f,1ûs.sc, je rendis-se. 11101.J en sion , tion, :x.ion , ctioo. On écrit par un -s I apprtlten.sion, dim~ruion, pension , conrul.sion, ascer,. sion, etc. ; et par t, auention, contlitio11, agitatio,i, discrition, etc. Remarque. -

t conserve sa prononciation J3ns les noms oû il est précéJê cl

1

on s ou d’un z ; qutstion, indiçe-stion, mi :ctiou : autrement il se pn.monce comme s : allention ; pronctnceg ttllcnsicn. On écl’it par z : fluxion, rijluion, complezio11, cinujlc :r..ion, etc. ; et par et : action, distinction 1 .séduction, prédilection, etc. ( ~s ohscn•ations ne pcuve1u étre réduites t.n règles Gin.éraies ; la /ccltlrt el le dictionnaire doivent en tenir lieu.) ORTHOCRAPRE DES VERBES.

Pristnt de l’indicatif.

Singuli,r. x..,, Si Jn prtmière personne finit pare : j’aime, j’ouvre, etc., on ujoote .J à la seconde : la troisième est sembla.Llo~ la première ; exemples : /aime, tu aimes, il aime.

2°. Si la première personne 6oit pars ou x, la seconde est Jemblable i la premiè :re ; la troisième finit ordinairement eo t : je finis, tu finis, iL finit. ( Dnn5 quelques verbe, , la. troisii•rne personne ac termine en d : il rend, il 1.•end, .il prétend.)

Pluriel. Le pluriel, dan.s toutes )es conjugaisons, se termine toujours par ons, ez, ent ; nous aimons, 1..•t1us aimez , il-s aiment ; nous fi11i.soos ; 1 !0111 finissez, ils fi11is.sent.

~

Imparfait de (indicatif.

li se termine tonjour& cle cette ma.niêl’e : ais, ai,, ait ; ions I ie~. aient : j’aimai5, tu aimais, il aimait ; nous aimjoos, i,ous aimltz, ils aimaient. Prcftirit J~ fùulit.- atif.

Le prétérit défini a quatre terruiuaisons : ni, is, us, ins, de cette manière :


f aimai , tu aim :.s , il aima. ; nous mmime$, 1•ou.s a,"mâ1cs, il.s aimèNnt. Je finis, w finis, ilfinh ; nou.s fini.rocs , 1-ous finîtes, il.s finirent. J~ ruas, lu recus, il recnl ; nous nciuue", 11ous recùtes, ils ,ycartot. ..

..

.

.

..

.

Je devins, lll det•ins, il n’c"int ; nous d,winmes, 1,-ous dii,,iuteJ, ils dti•inretù.

Futur de l’indicatif.

Il se termine tonjoors :.in-. j : r<li, ras, ra ; rons, ~%, ront. f aimerai, tu aimeras , il aimt :ra ; 11011s aimerons, ’t !ous aimerei , ils aimeront.

Je rece1Jra.i I tu nciwras , il re,·evra ; llOUS 1·cce1.•rons, ’1-’()UI recevrn, ils rtC4 !1JtOOt,

Co11ditio1111el prù-,1t.

Jl se termine toojour.s ainsi : rais, rai.s, rait,· rions, riez. rra,e,u. . taimerais, ru aime1·ais, il aimerait ; 11ou.s aimtrioru, vo11s aimericJ, ils aimerait. -nt.

Je rece,•rais, tu rtce"r :i.i .s, il recevrait ; nnus rertvrions, ~·ous rtti’~i,dOJ, ils recerraieot.

Pràent du subjonctif.

Il se lenniac toujours ainsi : e. es, ~ ; ions 1 iez, e,u.