Dictionnaire de théologie catholique/RÉDEMPTION II. Genèse de la foi catholique 1. Religions païennes

Dictionnaire de théologie catholique
Letouzey et Ané (Tome 13.2 : QUADRATUS - ROSMINIp. 254-256).

II. GENÈSE DE LA FOI CATHOLIQUE. —

Plus l'Église se montre affirmative sur notre rédemption par la satisfaction et le mérite du Christ, plus il importe de vérifier les titres qui assurent à ce dogme une place légitime dans le dépôt de la révélation. —
I. Religions païennes. —
II. Message chrétien (col. 1926). —
III. Tradition patristique : « Perpétuité de la foi » (col. 1932). —
IV. Tradition patristique : Essais de construction doctrinale (col. 1938). - —
V. Théologie médiévale (col. 1942). —
VI. Organisation définitive : Dans l'Église catholique (col. 1947). —
VII. Organisation définitive : Dans les Églises protestantes (col. 1951).

I. Religions païennes. —

D’après J. de IVIaistre, la rédemption serait « une idée universelle ». Éclaircissement sur les sacrifices, à la suite des Soirées de Saint-Pétersbourg, Lyon, 1836, t. ii, p. 392, et il entendait par là, d’une manière toute spéciale, « la rédemption par le sang ». Ibid., p. 389. Principe qui, après l’esquisse du célèbre penseur, allait inspirer l’ouvrage de B.-J. Schmitt, Grundideen des Mylhus oder Spuren der gôlllichen gecfjenbarten Lehre von der Welterlôsung in Sagen und Urkunden der àlteslen VôUcer, Francfortsur-M’Mii, 1826, aussitôt traduit en français par R.-A. Henrion, Paris, 1827, dont la traduction est passée dans Aligne, Démonstrations évangéliques, t. xiii, col. 1081-1208, sous ce titre significatif : La Rédemption du genre humain annoncée par les traditions et les croyances religieuses, figurée par les sacrifices de tous les peuples.

Ces rapprochements, d’où le traditionalisme croyait pouvoir tirer une apologétique, sont aujourd’hui copieusement exploités par l'école dite religionsgeschichllich pour expliquer scientifiquement l’idée chrétienne de rédemption, en la ramenant au niveau des autres croyances religieuses dont elle serait une forme plus évoluée, sinon même un plagiat. Voir La foi en la rédemption et au médiateur dans les principales religions (d’après O. Pfleiderer), dans Revue de l’histoire des religions, t. iv, 1881, p. 378-382 ; t. v, 1882, p. 123137 et 380-397 ; J.-G. Frazer, The scapegoat, Londres, 1913 ; J. Wach, Der Erlôsungsgedanke und seine Deutung, Leipzig, 1922 ; pour les religions orientales, R. Reitzenstein, Bas iranische Erlôsungsmyslerium, Bonn, 1911, et Vorchristliche Erlôsungslehren, Upsal, 1922 ; pour les religions de l’antiquité gréco-romaine, H. Lietzmann, Der Wellheiland, Tubingue, 1908 ; J. Toutain, L’idée religieuse de rédemption et l’un de ses principaux rites dans l’antiquité grecque et romaine, en tête de l' Annuaire 19 16-1917 publié par la Section des sciences religieuses à l'École pratique des HautesÉtudes ; A. Loisy, Les mystères païens et le mystère chrétien, Paris, 1919.

Une enquête préalable sur le paganisme s’impose de ce chef à la théologie, à titre pour ainsi dire de préface obligatoire, en vue de maintenir au mystère chrétien son indépendance et son originalité. Dans ce sens, voir K. Staab, Die Lehre von der stellvertrelenden Genugluung Christi, Paderborn, 1 908, p. 6-38 ; E. Krebs, Der Logos als Heiland im erslen Jahrhunderl, Fribourgen-Br., 1910 ; Semaine internationale d’ethnologie religieuse, IV* session (Milan, 1925), Paris, 1920, p. 237304 ; A. Médebielle, art. Expiation, dans Dict. de la Bible, supplément, fasc. 12, col. 1-48.

Principaux thèmes.

Il ne saurait, d’ailleurs,

être question d’instituer ici une étude complète, qui appartient à la science des religions et mériterait une monographie. En attendant, il suffit au théologien d’une orientation synthétique à travers les divers

courants du monde non chrétien dont la science incroyante a principalement voulu tirer parti.

1. Idée générale de rédemption.

Certaines classifications distinguent un groupe de religions dites rédemptrices ou religions de salut. A prendre les choses de haut, il n’est pas de religion, par le fait que toutes impliquent un commerce avec une divinité secourable, qui ne mérite, en réalité, ce qualificatif. Seulement rien n’est plus variable que le genre de bienfait qui en est espéré.

a) Au plus bas degré de l'échelle se placent les religions qui sont ou semblent absorbées par le souci des biens temporels. Encore est-il qu’attendre de Dieu ou des dieux soit la inarche heureuse, soit le rétablissement normal des forces naturelles, en matière de santé, de récoltes, de guerre et de paix, signifie un besoin de protection et, s’il y a lieu, de pitié miséricordieuse auquel, pour humble qu’en soit l’objet, le concept générique de rédemption peut convenir.

Jusque chez ces « primitifs » où l'Être suprême est indifférent à son œuvre, il est suppléé dans son rôle de Providence terrestre par « un Sauveur ou Civilisateur », généralement identifié à 1' « Ancêtre tribal ». W. Schmidt, Origine el évolution de la religion, trad. A. Lemonnyer, Paris, 1931, p. 258.

b) Sans toujours atteindre un niveau bien élevé, les grandes religions classiques donnent déjà plus d’ampleur, chacune suivant son génie propre, à la notion de salut.

Dans le parsisme, Zoroastre découvre à ses fidèles la parole divine qui leur permet de triompher des mauvais démons. Le mythe d’Héraclès passe communément pour traduire, dans le monde grec, l’action tutélaire des dieux contre les maux qui accablent l’humanité. Plus tard, le Logos fournit le cadre dans lequel les cercles cultivés aimaient à présenter cette œuvre bienfaisante, non sans l'étendre à toutes les formes de la civilisation, tandis que le personnage populaire de Mercure servait parfois à revêtir ces abstractions des couleurs de la vie. Cf. E. Krebs, op. cit., p. 20-39.

Il s’en faut pourtant que le souci des réalités matérielles y perdit ses droits. A cet égard, les souverains, en tant qu’expression visible de la Providence divine, finirent, la flatterie aidant, par accaparer de plus en plus le titre de « Sauveurs ». Voir dans II. Lietzmann, Der Weltheiland, p. 1-26, la série des inscriptions où il était abondamment décerné par leurs panégyristes officiels à toutes sortes de rois et d’empereurs, soit en Orient, soit en Occident.

c) Au lieu du bonheur collectif, c’est le souci de la destinée individuelle qui prime dans le. bouddhisme. Il s’agit de trouver ici-bas la paix intérieure, plus encore d'échapper à l'épreuve des existences futures en vue d’atteindre le nirvana. De ce chef, « la délivrance est la raison d'être du bouddhisme ». L. de La Vallée-Poussin, Bouddhisme, Paris, 1909, p. 107. Et le moyen pour cela, « c’est la suppression du besoin par l’anéantissement complet du désir », où, dans son fameux sermon de Bénarès, le Bouddha lui-même proclamait avoir trouvé la « rédemption de son esprit ». Voir Chantepie de La Saussaye, Manuel d’histoire des religions, Paris, 1904, p. 380-381.

2. Idée spéciale d’expiation.

Peu de religions

cependant — et peut-être faudrait-il dire aucune, à y bien regarder — se renferment dans ces conceptions terre à terre. Un minimum plus ou moins consistant de vie spirituelle y apparaît, de manière à situer dans l’ordre moral la norme des bons rapports entre Dieu et l’homme, avec une certaine préoccupation des moyens propres à les rétablir.

a) Le péché. - — Rien de plus rudimentaire que la notion du mal chez beaucoup de peuples, où dominent

les « tabous ». Voir R. Hertz, Le péché et l’expiation dans les sociétés primitives, notes posthumes publiées par H. Mauss, dans Revue de l’histoire des religions, t. lxxxvi, 1922, p. 1-60.

Ceux-là néanmoins qui semblent aux ethnologues le plus près de l'état primitif conçoivent l'Être suprême comme « l’auteur de la loi morale », parmi les exigences de laquelle, avec l’observation des cérémonies proprement religieuses, figurent « la soumission aux anciens, le respect de la vie humaine, la défense de verser le sang sans juste motif, la prohibition de l’adultère, de la fornication, des vices contre nature, des relations sexuelles avant le mariage, l’honnêteté, l’assistance aux indigents ». W. Schmidt, trad. Lemonnyer, op. cit., p. 337. De cet ordre par lui posé Dieu devient logiquement le gardien et le vengeur, jusque par des sanctions dans l’au-delà. Ibid., p. 338340. Prémisses qui entraînent forcément, au milieu de bien des superstitions, cf. A. Le Roy, La religion des primili/s, Paris, 1911, p. 215-240, la possibilité d’une saine appréciation du bien et du mal.

A plus forte raison n’est-il pas contestable qu’une idée saine de la loi morale ne fût, en somme, inculquée aux Égyptiens par la célèbre confession négative contenue dans le « Livre des morts ». Une vive impression du péché s’afïirme dans plusieurs hymnes védiques, cf. Chantepie de La Saussaye, op. cit., p. 344 et K. Staab, op. cit., p. 8-9, ainsi que dans les psaumes babyloniens de pénitence. Voir M.-J. Lagrange, Éludes sur les religions sémitiques, Paris, 1905, p. 224-225. Il est notoire que les « mystères » grecs et asiatiques répondaient à un besoin de purification que les cultes officiels ne satisfaisaient pas.

b) Remèdes <m péché. — Aussitôt que la conscience du péché, pour imparfaite qu’elle soit, pénètre dans une âme d’homme, un mouvement naturel porte celle-ci au repentir et à la prière en vue d’en obtenir le pardon. Expression vécue de ces sentiments, les formules religieuses dont l’histoire enregistre le témoignage ne pouvaient aussi que les provoquer.

Non moins significatif, à cet égard, et certainement plus universel que les paroles était le langage des rites. Or les cérémonies d’ablution ou de lustration, dont le taurobole était la plus expressive, se rencontrent partout.

En particulier, parmi les multiples fins du sacrifice, entrait souvent de la manière la plus explicite la purification du péché. Ainsi en fut-il chez les Sémites, voir Lagrange, op. cit., p. 237, 256-258, 261-263 ; cf. P. Dhorme, La religion assyro-babylonienne, Paris, 1910, p. 274-275, ainsi que chez les Grecs et les Romains, Chantepie de la Saussaye, op. cit., p. 498, 606 et 608609. W. Schmidt, trad. Lemonnyer, op. cit., p. 344, constate le même fait chez les Semang de Malacca.

3. Idée précise de victime expiatoire.

Par-dessus tous ces moyens individuels se rencontre aussi l’idée plus ou moins nette qu’une victime humaine puisse faire bénéficier les autres de son immolation.

Dans l’antiquité classique, au moment des grandes épreuves nationales, Origène atteste. Cont, Cels., i, 31, P. ('., t. xi, col. 717-720, que l’oblation spontanée d’un chef à la mort passait pour être le suprême sacrifice qui détournait la colère des dieux. Les annales de la vieille Rome ont immortalisé le souvenir de l’héroïque dévouement des trois Décius. Voir A. BouchéLeclcrcq, art. Devotio, dans Daremberg et Saglio, Dict. des antiquités, I. ii, p. 117-119. Même contrainte, la mort prenait parfois la même valeur. Là sans doute est la principale raison des sacrifices humains, que le paganisme a si souvent pratiqués. Un des plus réguliers et des plus connus - dont quelques répliques se retrouvent, du reste, ailleurs — est le « saut de Lcucade », OÙ un condamné était jeté à la mer, en la fête

annuelle d’Apollon, afin de conjurer le péril éventuel des vengeances divines. Coutume barbare où J. Toutain, loc. cil., p. 1-18, veut retrouver en germe « l’idée religieuse de la rédemption ».

A cette catégorie se rattacherait le culte des dieux morts et ressuscites, dont les « mystères » faisaient revivre annuellement, sous les yeux de leurs fidèles, la tragique destinée : Osiris en Egypte, Dionysos en Grèce, Adonis à Byblos (ou à Babylone sous le nom de Tammouz), Attis en Phrygie. Voir Fr. Cumont, Les religions orientales dans le paganisme romain, Paris, 1907. Textes dans M. Brùckner, Dcr slcrbende und auferstehen.de Gottheiland, Tubingue, 1908, et J. Leopoldt, Slerbende und aujerslehende Gôller, Leipzig, 1923.

Examen critique.

Il est difficile que la simple

exposition des faits dont se réclament les écoles comparatistes n’ait pas pour effet de montrer combien ils sont loin du dogme chrétien. Une critique attentive du dossier achève de fortifier aisément cette impression.

1. Règles générales de méthode.

Chaque fois qu’il

s’agit de comparer des croyances ou des institutions religieuses pour en chercher le rapport, il faut avant, tout se rappeler quelques règles primordiales qui commandent le cas.

De toute évidence, on ne saurait entreprendre de rapprocher que des faits bien établis et des valeurs du même ordre. Il faut, par conséquent, ne pas être dupe de ces enquêtes factices où sont recueillis sans contrôle des témoignages de toutes mains, où les interprétations problématiques se mêlent aux constatations exactes, où l’on généralise à plaisir ce qui n’est vérifié que de certains temps ou de certains lieux.

Autant qu'à ces falsifications matérielles il importe de prendre garde à ces déformations plus subtiles qui consistent à fausser les données du problème en négligeant les différences qui peuvent exister entre les termes en cause pour n’en retenir que les ressemblances. En matière d’idées religieuses plus qu’ailleurs, ce n’est pas la lettre qui compte, mais l’esprit, et il est non moins clair qu’on ne peut validement songer à les mettre en parallèle qu’en les prenant su b eodem respeclu.

Une fois les prémisses dûment reconnues, il reste à n’en pas forcer les conclusions. On doit, par exemple, tenir pour un « abus critique » des plus caractérisés « la confusion si fréquente entre analogie et dépendance historique ou emprunt ». H. Pinard de La Boullaye, L'élude comparée des religions, t. i, Paris, 1922, p. 474-475. Car il est toujours possible qu’une même cause, ici un « climat » spirituel plus ou moins semblable, explique la production simultanée de ces effets.

Il ne faut pas moins exclure, avec le même auteur, ibid., p. 477, « ce présupposé aussi gratuit qu’une religion divine dans son origine ne doive présenter aucune analogie avec les religions d’origine humaine. Bien au contraire, … il est essentiel à la religion vraie de donner satisfaction à tous les besoins vraiment humains, à une religion surnaturelle de répondre à toutes les aspirations naturelles, de s’adapter, à l’heure où elle se présente, à tout ce qui est sain et de ne se présenter qu’au moment où les âmes sont disposées en quelque mesure à l’accepter. »

Ce qui semblait objection devient ainsi la marque d' « une préparation providentielle », à la fois autorisée par la raison et suggérée par l’histoire. « Incapable d’abandonner purement et simplement aucune des âmes qu’il a créées, Dieu aurait départi sa lumière aux philosophes de la gentililé, comme il le faisait avec plus d’abondance en faveur du peuple élu ; il aurait favorisé la diffusion des meilleures doctrines

et de la sorte préparé les voies a l'Évangile… Bref, sans supprimer les facteurs humains, il les aurait utilisés et dirigés, conformément à un plan dont les grandes lignes se laissent entrevoir. »

2. Principaux cas d’espèce.

Une idée multiforme comme l’est celle de rédemption rend l’usage de ces préceptes d’une saine méthode particulièrement nécessaire et bienfaisant. De ce chef, tous les faits de la première catégorie doivent être exclus d’emblée comme n'étant pas ad rem. La rédemption chrétienne, en effet, est autre chose que le concept d’une Providence bienveillante ou vaguement libératrice, et cela non seulement parce qu’elle se réfère à la personne du Christ, mais parce qu’elle porte sur un objet tout différent. îl ne s’agit pas ici d'échapper aux misères de l’existence, mais de parer au désordre introduit par les défaillances coupables du libre arbitre : la carence de l’humanité religieuse à l'égard de ceci apparaît d’autant plus sensible que croît davantage sa préoccupation de cela.

Au contraire, le sens du péché, la présence de formules ou de rites d’expiation, dans la mesure même où ils sont établis, sont l’indice normal du besoin auquel le dogme chrétien de la rédemption a précisément pour but de satisfaire. Les faits de ce genre sont donc à retenir comme une disposition psychologique plus ou moins lointaine à l'égard du christianisme, mais tout aussi incapable d’en expliquer la naissance que l’appétit de créer l’aliment ou la maladie de faire arriver le médecin. D’autant que ces parties saines où se traduisait, jusque dans le paganisme, l’action de la religio perennis restèrent elles-mêmes toujours de caractère très mêlé.

Seule donc serait proprement en relation directe avec le problème tel que la foi chrétienne le pose et le résout l’idée d’une médiation à fins expiatoires. Idée suffisamment naturelle, au demeurant, [jour qu’il n’y ait pas lieu de s'étonner que la conscience humaine en ait eu quelques soupçons.

Mais on chercherait vainement une religion où elle ait pris corps. Les victimes contraintes n’ont trop manifestement rien de commun avec l’oblation personnelle du Christ sur la croix. Bien qu’elle se meuve sur un plan supérieur et soit, dès lors, beaucoup plus rare, la notion d’après laquelle un chef devrait se vouer aux dieux infernaux pour le salut des siens relève d’un tout autre concept religieux que l’expiation du péché. Prendre pour une identité une lointaine et grossière analogie serait le pire des contre-sens.

En tout cas, le culte des dieux morts et ressuscites mérite moins que tout autre d’entrer en ligne de compte. Car « l’idée que le dieu meurt et ressuscite pour conduire ses fidèles à la vie éternelle n’existe dans aucune religion hellénique à mystères. Cette victoire du dieu sur la souffrance et la mort est bien pour l’initié… le symbole et la garantie d’une vie bienheureuse dans l’au-delà… Mais la mort du Dieu n’est pas un sacrifice expiatoire. » A. Boulanger, Orphée, Paris, 1925, p. 102. D’ailleurs, « avant l'ère chrétienne », d’après Éd. Meyer, Ursprung und Anfdnge des Christentums, t. iii, Stuttgart et Berlin, 1923, p. 393, « l'épithète de Sôler n’est nullement caractéristique de ces divinités ». Pour une discussion détaillée, voir B. Allô, Les dieux sauveurs du paganisme gréco-romain, dans Revue des sciences phil. et llie’ol., t. xv, 1926, p. 5-34 ; L. de Grandmaison, Dieux morls et ressuscites, dans Jésus-Christ, Paris, 1931, t. ii, p. 510-532 ; A. Médebielle, art. Expiation, col. 9-13 et 44-48.

Si donc il est possible de relever dans les religions païennes, particulièrement au début de notre ère, une certaine « aspiration vers le christianisme », H. Pinard de La Boullaye, op. cit., p. 479, nulle part on ne peut

y découvrir « une fermentation religieuse capable de le produire tel quel ».