Dictionnaire de théologie catholique/NESTORIENNE (Eglise) IX. L'Eglise nestorienne à l'époque moderne

Dictionnaire de théologie catholique
Letouzey et Ané (Tome 11.1 : NAASSÉNIENS - ORDALIESp. 135-137).

IX. L'Église nestorienne a l'époque moderne. —

1° La décadence de l'Église nestorienne. —

Il reste fort peu à dire sur l’histoire de l'Église nestorienne à l'époque moderne, car il ne semble pas qu’elle ait eu de chroniqueurs. Ce que nous savons de ses catholicos se limite à peu près à l’histoire de leurs relations avec Rome, car les voyageurs, qui ont fait connaître les usages des nestoriens ou les épisodes de leur lente destruction par les Turcs et les Kurdes, ne racontent à peu près rien sur l’histoire intérieure de leur Église.

Le grand fait de cette histoire, c’est la division de 1551, qui a donné naissance à deux séries patriarcales restées indépendantes, mêmel orsque les deux titulaires des sièges de Mossoul et de Kotchannès se trouvèrent simultanément séparés de Rome. Le principe de l’hérédité fut appliqué dans les deux séries, et ce sont les successeurs de Sulâqâ, choisi par opposition au principe héréditaire, qui en sont maintenant les seuls bénéficiaires.

Plusieurs tentatives des patriarches de l’une ou l’autre séries pour se rapprocher de Rome, ont été mentionnées dans les paragraphes précédents. Si sincères que ces unions aient pu être, l’ignorance théologique dans le clergé et le peuple nestoriens les a empêchées d'être durables. Ceux-là seulement sont restés catholiques, dont l’instruction a pu être faite par les missionnaires latins ou les prêtres indigènes formés à leur école. Or la région montagneuse où se sont repliés les nestoriens a été impénétrable, en raison des difficultés matérielles et du manque d’autorité établie, non seulement aux xviie et xviiie siècles, mais jusqu'à nos jours. De là vient que le

catholicisme s’est développé d’abord dans les régions basses — plaine de Mossoul et vallée du Tigre, bords du lac d’Ourmiah et région de Salmas — tandis que la montagne demeurait nestorienne. Les successeurs du catholique Sulâqâ sont devenus nestoriens en allant se fixer dans le Tiari, tandis que les successeurs de son compétiteur nestorien sont devenus catholiques au contact des missionnaires de Diarbékir et de Mossoul.

Aux considérations d’ordre géographique s’ajoute le fait que la situation politique, pendant la période moderne, a toujours dominé la question religieuse. On sait qu’en pays musulman, les membres des communautés chrétiennes formaient des « nations », jouissant de certains privilèges politiques. Ainsi en était-il aux yeux des Turcs pour les nestoriens de la plaine ; mais ceux de la montagne se trouvaient mêlés à la vie féodale des tribus kurdes, et le patriarche nestorien jusqu'à la Grande-Guerre avait le rang d’un chef de confédération de tribus. Les conversions individuelles, dans de telles conditions, sont rendues à peu près impossibles ; il faut qu’il y ait conversion d’un village entier, et encore, une telle conversion entraîne presque toujours la dislocation d’un groupement politique, ce qui, dans ces rudes pays, signifie la guerre. Les nestoriens, entourés d’ennemis, avaient besoin de conserver leur unité militaire : cette considération a pesé sur leurs décisions en matière religieuse. Leur division a facilité, c’est certain, les massacres commis par les troupes de Berd khan de 1843 à 1847.

Enfin, dans les quatre-vingts dernières années, un facteur politique étranger a influé sur les destinées religieuses de la communauté nestorienne : la GrandeBretagne et la Russie ont cherché à gagner les nestoriens pour pénétrer, grâce à eux, dans les zones de la Turquie d’Asie et de la Perse, où ils cherchaient à asseoir leur influence.

Seule, la conversion en masse du peuple nestorien aurait évité les inconvénients ci-dessus. Elle fut tentée par Élie XIII Iso’yahb en 1779, peu de temps après qu’il avait succédé à son oncle Élie XII. et dans un temps où il n’avait pas encore renoncé à la profession de foi catholique qu’il avait signée avec son prédécesseur. Il tenta d’entraîner dans son acte d’union à Rome le patriarche de Kotchannès, Simon XV, comme en témoigne sa lettre du Il octobre 1779, qu’il signe humblement, dans l’attente de la confirmation par le souverain pontife, « gardien du siège patriarcal ». K. Babakhan, Deux lettres d'Élie XI, patriarche de Babylone, texte syriaque et traduction française dans Revue de l’Orient chrétien, t. v, 1900, p. 481-491.

Treize ans plus tard, il n’y avait plus qu’un seul patriarche nestorien, celui de Kotchannès. Les dominicains de Mossoul et les lazaristes d’Ourmiah eurent à plusieurs reprises des relations directes avec les titulaires de ce siège, dont plusieurs envisagèrent sérieusement l’opportunité de l’union avec Rome. Simon XVII, sur son lit d’agonie, en 1861, disait à son entourage : « Quand, pour sauver notre nation, il vous faudra changer de religion, unissez-vous aux catholiques et non aux protestants. » Son successeur, Simon XVIII, se rappelait sans doute ce conseil, lorsque, en 1891, il s’adressa aux dominicains de Mossoul, en leur de mandantd’obtenir du souverain pontife qu’il donnât à la nation nestorienne des écoles, un séminaire, des secours c( nime aux autres communautés orientales, et demandât pour elle la protection du consul de France. Après de longs pourparlers, qui semblaient devoir aboutir, le patriarche manqua au rendez-vous qu’il avait pris à Amadiah, en septembre 1892, avec le patriarche chaldéen catholique, Élie Abolyonan : les intrigues lui avaient suf

fisamment suscité d’opposition dans son entourage et parmi les tribus pour qu’il renonçât à son projet.

Le mouvement en faveur du catholicisme continua, cependant, sous la direction de deux neveux du patriarche, Abraham, évêque du Hakkiari, et son frère Nemroud ; et il prit une telle extension que Léon XIII, par bref du 3 juillet 1902, nomma le patriarche Emmanuel II Thomas comme son délégué auprès des nestoriens, en lui donnant tout pouvoir pour admettre à la communion catholique tous évêques et prêtres qui se convertiraient. Il y avait peut-être 40.000 personnes adhérant à ce mouvement, mais, pour en faire des catholiques, il aurait fallu du personnel en mesure d’assurer leur instruction. Or, il n’y avait que deux ou trois missionnaires dominicains à Mar Ya’koub, et autant à Van, aux deux extrémités du pays nestorien, un vicaire patriarcal et trois moines chaldéens à Van, une trentaine de maîtres d'écoles recrutés au mieux, épars dans les villages favorables. Sur ces entrefaites, Simon XVIII mourut en 1903, tandis que ses neveux Abraham et Nemroud se trouvaient à Mossoul pour traiter de la réconciliation. Le parti opposé au catholicisme en profita pour désigner comme patriarche à la place d’Abraham l’héritier présomptif, un de ses cousins, Benjamin, âgé de 19 ans, qui devint Simon XIX. Les agissements de ce parti, l’argent anglais et la pression russe arrêtèrent en partie le mouvement d’union. Cependant la montagne se laissait pénétrer par la propagande catholique : en 1912, les dominicains installaient définitivement la station d’Achita et commençaient la construction d’une église dédiée à la Mère de Dieu. Les sœurs indigènes ouvraient une école pour les filles, et l’on était sur le point de transporter le pensionnat de Mar Ya’koub en cette localité qui était le centre religieux le plus influent du pays nestorien, lorsqu 'éclata la Grande-Guerre.

Simon XIX se tourna vers la Russie, tandis que Nemroud et les catholiques préféraient demeurer jusqu'à la fin de la guerre les sujets loyaux de l’empire ottoman. Simon XIX fit assassiner Nemroud et plusieurs de ses parents, puis décida l’exode des nestoriens vers la Perse, ce qui ne se fit pas sans le pillage de quelques villages kurdes. Vers la fin de l'été 1915, lorsqu’une division ottomane monta de Mossoul pour manœuvrer l’aile gauche de l’armée russe, toutes les populations chrétiennes de la montagne passèrent dans l’Azerbeidjan persan pour se placer à l’intérieur des lignes russes. Mais, en 1917, lorsque les Russes se retirèrent, leur laissant quelques armes, ces réfugiés se trouvèrent entourés d’ennemis ; en 1918, leurs munitions étant épuisées, quelques-uns des nestoriens de ce groupement se retirèrent en Russie avec les Arméniens de la région, tandis que le plus grand nombre se portait vers la partie de la Mésopotamie occupée par les Anglais. Ils arrivèrent à Bakouba, sur la frontière persane, au nord de Mossoul, environ 60.000 et furent recueillis dans un camp de concentration formé à cet endroit.

Simon XIX ayant été assassiné en Perse, on lui donna pour successeur son frère Paul, âgé de 24 ans, qui devint Simon XX. Celui-ci rentré à Mossoul en 1919, en un temps où l’application des accords Sykes-Picot était encore probable, manifesta de la sympathie pour le catholicisme. Mais après l’extension du mandat anglais à la région de Mossoul, il fut éloigné de cette ville et mourut bientôt de consomption. Il fut remplacé par Isaïe, enfant de 13 ans, qui, aussitôt après sa consécration, fut emmené en Angleterre pour y faire ses études. La direction des affaires de la nation passa dès lors entre les mains de son père « t de sa tante, qui devint la véritable régente de la .nation nestorienne. Rentré à Mossoul en 1927, le

DICT. DE THÉOL. CATH.

jeune patriarche, pensionné par l’Angleterre ainsi que sa famille, se trouve passablement dépaysé au milieu de son clergé. Il est reconnu par le gouvernement iraquien comme chef civil du groupement de 20.000 nestoriens environ, qui subsistent en Iraq ; il est reconnu en outre comme chef religieux par les 10.000 nestoriens de Russie et les 6.000 qui se trouvent aux Indes.

Cependant au point de vue religieux, les nestoriens de la montagne sont dans une profonde déchéance : ils n’ont presque plus de prêtres, et ceux-ci n’ont aucune formation théologique. L’union du patriarche avec l'Église anglicane, qui reconnaît le mariage des évêques, a créé une division dans l'Église nestorienne : les mécontents se groupent autour de Timothée, évêque de Malabar, et du prêtre Joseph, qui a fondé à Mossoul une école opposée à celle que le patriarche a confiée à un missionnaire de l'Église épiscopalienne d’Amérique. Telle est la triste condition de l'Église nestorienne à l’heure actuelle.

La meilleure information surles nestoriens à l'époque contemporaine reste celle de Badger, The nestorians and their rituals, 2 vol. Londres, 1852 : on y trouvera, t. i, p. 392400, une statistique très soignée sur l'état de l'Église nestorienne pour les années 1840-1855. Aux ouvrages mentionnés col. 159, on pourra ajouter W. A. Wigram, The Assyrians and their neighbours, Londres, 1929, mais il y a peu à prendre dans ce livre, qui est très superficiel et passablement partial. Sur les massacres de 1843-1847, voir une note anonyme, Histoire de Bed er-Klian, dans Revue de l’Orient chrétien, t. v, 1900, p. 649-653. Sur l’avènement de Simon XIX et le rôle de la mission anglicane, A. Ratel, L'Église nestorienne en Perse et en Turquie, dans Échos d’Orient, t. vii, 1904, p. 291 sq. Sur le sort des nestoriens en Perse à la fin de la guerre, P. Caujole, Les tribulations d’une ambulance française en Perse, Paris, 1922, souvenirs d’un témoin oculaire, qui a participé à la défense des nestoriens. Sur les massacres en territoire ottoman, J. Naayem, Les Assuro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs, Paris, Barcelone et Dublin, 1920.

Les missions protestantes en pays nestorien.


1. Les missions américaines.

C’est en 1830 que les Américains prirent contact pour la première fois avec l'Église nestorienne, et en 1834 qu’ils fondèrent la mission d’Ourmiah. En 1836 et 1838, les missionnaires ouvrirent deux écoles avec internat pour garçons et filles, et en 1839 installèrent une imprimerie. Une des premières entreprises de ces intrépides pionniers fut de traduire la Bible entière dans le dialecte syriaque, parlé dans les environs d’Ourmiah.

La méthode suivie pour développer l’influence protestante fut celle des réveils ou revivais, appliquée au moyen des jeunes gens formés dans les écoles d’Ourmiah, les missionnaires évitant soigneusement de créer des communautés protestantes, et laissant leurs adhérents participer comme ils en avaient la coutume, aux offices de leur Église. Après quelques années, ils admirent à la cène protestante, qu’ils célébraient chez eux, les plus avancés de leurs disciples ; en 1855 seulement la première congrégation fut établie avec 158 membres. Parmi les collaborateurs indigènes de la mission, il faut citer un évêque nommé Élie et le diacre Isaac, frère du patriarche Simon XVII. J. Richter, A history of protestant missions in the Near East, Edimbourg et Londres, 1910, p. 294-303.

En 1870, l’association américaine pour les missions, ou American board of foreign missions, transféra aux presbytériens la mission d’Ourmiah. Il y avait alors 700 fidèles, qui assistaient aux réunions protestantes du culte et 960 enfants dans les écoles. Les nouveaux missionnaires jugèrent qu’il était impossible de continuer à vivre dans l’ancien cadre, et procédèrent à la création d’une Église nestorienne réformée. On estimait que l’influence de la mission s'étendait sur 25.000 nestoriens ; néanmoins, il n’y avait en 1907

XI. — 9 que 2.(358 communiants, appartenant à 961 familles, dont 38 % d’hommes et 62 % de femmes. L'école pour catéchistes fondée au début de la mission fut transformée en collège, avec une section médicale et une section théologique ; un hôpital fut bâti en 1878 ; le nombre des écoles de villages atteignit un moment le chiffre de 63. J. Rient er, op. cit., p. 303-308.

2. La mission anglicane. —

Dès 1835, la Société britannique pour la diffusion de l'Évangile avait envoyé une mission d'études à frais communs, avec la Société royale de géographie. En 1842, l’archevêque de Cantorbéry envoya le Rév. G. P. Radger pour commencer d’agir dans le Kurdistan. Mais c'était l'époque de Bedr-khan et Badger dut se retirer sans rien faire : La mission ne fut commencée qu’en 1886, sous lepatronagedes archevêques de Cantorbéry, et York sous le titre de mission assyrienne (Assyrian Mission), et le premier poste fut installé dans le village même de Kotchannès, résidence du patriarche nestorien, avec le but de réformer par l’intérieur l'Église nestorienne. Mais cette localité d’accès difficile ne pouvait être le centre d’une entreprise tant soit peu importante : le quartier général des missionnaires fut donc transféré à Ourmiah. D’où conflit avec les Américains, et conflit d’autant plus aigu que les anglicans ne pouvaient voir des missionnaires appartenant à des congrégations sans sacerdoce, d’esprit si opposé par conséquent aux Églises orientales, s’occuper de réformer ces Églises ; amères réflexions à ce sujet déjà dans Badger, The nestorians and their rituals, 1. 1, p. 6-11. Opposant leurs méthodes à celles des Américains, ils se servirent le moins possible du syriaque vulgaire, essayant de renouveler dans le clergé la connaissance et l’amour de la langue liturgique. Les anglicans ouvrirent des pensionnats à Ourmiah pour filles et garçons, un pensionnat d'été pour les fils d’ecclésiastiques à Kotchannès et eurent dans la montagne jusqu'à 80 écoles.

La pénétration de l’influence russe, qui leur enleva en Perse une partie de leur clientèle, découragea les missionnaires anglicans, qui transférèrent d’Ourmiah à Van la plus grande partie de leurs établissements à partir de 1900. J. Richter, op. cit., p. 308-313.

Depuis le retour des nestoriens réfugiés près de Bagdad à la région que le gouvernement iraquien leur a destinée près de Mossoul, la mission anglicane a pris le contrôle de leur Église, s’efforçant d’empêcher, dit un des missionnaires, « cette ancienne Église indépendante de se noyer dans la branche uniatequi existe à Mossoul, ce qui mettrait fin à la longue histoire d’une nation qui commence au temps d’Abraham ( !) » W. A, Wigram, The Assurions and their neighbours, p. 239.

3. Missions diverses. —

Deux prêtres nestoriens, dont l’un avait voyagé en Allemagne, organisèrent en 1881 dans deux villages des environs d’Ourmiah des succursales de l'Église luthérienne allemande. J. Richter, op. cit., p. 308. La mission luthérienne unie d’Amérique entretint aussi quelques prêtres et envoya un missionnaire à Ourmiah en 1905. Un prêtre qui a reçu la formation luthérienne à Berlin a fondé en 1906 une imprimerie, sous le patronage d’une association évangélique pour l’avancement de l'Église nestorienne. D’autres sectes encore étaient représentées à Ourmiah ou dans la région, ibid., p. 314 sq. ; nous ne savons pas ce qu’il en est advenu depuis la guerre.

Bibliographie des ouvrages relatifs aux missions protestantes dans. !. Richter, op. cit., p. 294, 301, 303, 310, avec une statistique p. IIS sq. Plusieurs des ouvrages cités col. 150, ont été écrits par des missionnaires protestants : A. Grant a été missionnaire médical de l’Américain Board ;

G. P. Badger, A. J. Maclean et W. H. Brown étaient membres de l'Église d’Angleterre.

Russes et nestoriens.


La poussée politique russe vers la frontière turco-persane, dans le dernier quart du xixe siècle, inspira à un évêque nestorien, Mar Yonan.de se rendre au début de 1897 à SaintPétersbourg pour y demander la protection russe en faveur de ses compatriotes, dont beaucoup avaient signé une pétition en ce sens. On pensait alors que la Russie en viendrait à occuper militairement l’Azerbeidjan, et le gouvernement russe cherchait à se créer des amitiés sur place. Deux moines et un prêtre marié arrivèrent en avant -garde à Ourmiah le 15 mai 1897. Les nestoriens les reçurent avec transport : ils se voyaient déjà délivrés du joug musulman ; ils adhérèrent d’enthousiasme au nouveau programme qui leur était proposé. Le 6 avril 1898, Mar Yonan, présidant une nombreuse députation de prêtres, était admis en présence du Saint-Synode, et le lendemain l’abjuration solennelle des erreurs nestoriennes avait lieu dans l'église du monastère de Saintvlexandre Nevsky. Une mission fut aussitôt ouverte à Ourmiah et 20.000 nestoriens, sur les 25.000 que l’on comptait en Perse, promirent d’adhérer à la foi orthodoxe.

Cette adhésion, toute politique, eut pour résultat final cette entrée en guerre des nestoriens en 1915 qui aétérapportéeci-dessus, col.257. Dans l’effondrement de l'Église orthodoxe de Russie, on ne saurait même pas dire si les nestoriens, habitant sur le territoire de l’L : nion soviétique des Républiques socialistes, sont orthodoxes ou non.

J. Richter, op. cit., p. 310-312 ; P. Deplaissan, La politique russe aux frontières de lu Transcaucasie, dans Échos d’Orient, t. iii, 1899, p. 111-114 ; G. Bartas, Dans le monde grécoslave, dans Échos d’Orient, t. vii, 1904, p. 178 ; A. Ratel, L'Église nestorienne en Turquie et en Perse, ibid., p. 349-353 ; G. Bartas, A travers l’Orient gréco-slave, dans Échos d’Orient, t. viii, 1905, p. 249 sq.