Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/DÉSISTEMENT

Jésuites et imprimeurs de Trévoux
(3p. 271).
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☞ DÉSISTEMENT. s. m. Le désistement est, à proprement parler, un acte par lequel on renonce à ses poursuites, à poursuivre les procédures commencées, & même à tirer avantage de ce qui a été fait. On donne, dit M. l’Abbé Girard, un désistement de ses poursuites. Voyez abdication, renonciation. Certains plaideurs de profession ne se mêlent & n’interviennent dans les procès que pour faire acheter leur désistement.

☞ En Jurisprudence, on appelle généralement désistement, la renonciation que fait un particulier à une convention faite entre lui & un autre, à une poursuite, à une demande, ou à un appel d’une sentence rendue contre lui : ainsi se désister, abandonner ou renoncer sont termes synonymes. Cessatio. On doit les dépens d’une mauvaise demande jusqu’au jour du désistement signifié. L’amende d’un désistement d’appel est plus grande quand on le fait en jugement, que quand on le fait dehors.

Désistement de plainte, est une renonciation que l’on fait à la poursuite criminelle que l’on avoit intentée contre quelqu’un.