Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/COS

Jésuites et imprimeurs de Trévoux
(2p. 939).
◄  CORYZA
COSAQUE  ►

COS, ou cous ou COUX. s. m. terme de Coutumes. Ce mot est hors d’usage, il signifie la même chose que cocu, c’est-à-dire celui qui nourrit les enfans d’un autre comme les siens, parce que sa femme n’a pas été fidelle. Cucuciatus, de cucutiare, terme de la basse latinité, qui veut dire, commettre un adultère.

Suis-je mis dans la confrerie
Saint Arnoul le Seigneur des Coux ? R. de la. Rose.

COS, ou COSSE, terme de relations. C’est une mesure de chemin dont on se sert par toutes les Indes, qui vaut une demi-lieue de France.

☞ Il y a une pierre appelée cos ou queux, cos, autrement pierre naxienne. Elle est jaunâtre, quelquefois verte, blanche ou noire. Elle a le grain fin, & est assez dure, quoique composée de deux couches, pour résister aux outils de fer & d’acier qu’elle aiguise. On les frotte les unes d’huile, les autres d’eau, quelquefois de salive, d’où elles ont pris le nom d’Oleariæ, aquariæ & salivariæ.