Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/CHRYSOPRASE

Jésuites et imprimeurs de Trévoux
(2p. 580).

CHRYSOPRASE. s. f. Pierre précieuse qui servoit de dixième fondement à la Jérusalem céleste, dont il est parlé dans l’Apocalypse, ch. XXI, vers. 20. Cette pierre, dit le P. Calmet, étoit d’un vert semblable à celui du porreau, mais tirant sur l’or, comme son nom le marque. Il est dit dans le Dictionnaire de Moréri, que sa lueur est fort épaisse & condensée ; & tire sur celle de l’or, qu’elle paroît marquetée de petites pointes ou traits de ce métal, & qu’elle fortifie la vue, réjouit l’esprit, & rend l’homme libéral & joyeux.