Dictionnaire apologétique de la foi catholique/Dieu (Plan)

Dictionnaire apologétique de la foi catholique
Texte établi par Adhémar d’AlèsG. Beauchesne (Tome 1 – de « Agnosticisme » à « Fin du monde »p. 479-480).

DIEU. — Ire Partie. — Enseignement de l’Eglise SUR l’existexce et la nature de Dieu, sur la connaissance que sous en pouvons avoir par la lumière naturelle de la raison. — 1° Définition du Concile du Vatican sur l’existence et les attributs constitutifs de l’essence divine. — 2° Sens de la définition sur la distinction de Dieu et du monde. — 3° Définition du Concile du Vatican sur le pouvoir qu’a la raison de connaître Dieu avec certitude. Les erreurs condamnées : positivisme, traditionalisme, fîdéisme, criticisme kantien. — 4° La condamnation de l’agnosticisme moderniste par l’Encyclique

« Pascendi ». — 5° La méthode exclusive

d immanence n’est pas conciliable avec l’enseignement de l’Eglise.

IIe Partie. — La Démonstrabilité de l’existence DE Dieu. — Ch. I. — De quel genre et de quelle espèce de démonstration s’agit-il ? — 1° Il s’agit d’une démonstration philosophique et métaphysique. Sa rigueur doit être supérieure en soi à celles des démonstrations dites aujourd’hui scientifiques. — 2° Cette démonstration ne sera pas a priori. Insuffisance de la preuve ontologique. — 3° Ce sera une démonstration aposleriori. Condition de sa rigueur : elle doit remonter de l’effet propre à la cause propre (causa per se primo, nécessaire et immédiate). — 4° On ne devra donc pas remonter dans le passé la série des causes accidentellement subordonnées, mais dans le présent la série des causes essentiellement subordonnées. — 5° Dans cette série il faudra s’arrêter à ce qui est requis comme cause propre, sans rien affirmer de plus.

Ch. II. — 0bjections contre cette démonstrabilité. — 1° Objection des empiristes contre la nécessité, la valeur ontologique et transcendante du principe de causalité sur lequel doit reposer notre démonstration. Comment cette objection, et l’agnosticisme qui en résulte, dérivent du sensualisme nominaliste. — 2° Objection de Kant contre la valeur ontologique et transcendante du principe de causalité.

Ch. III. — Preuve de la démonstrabilité. — i » Réponse générale à l’objection empiriste et à celle de Kant. Elles reviennent à la négation de l’intuition de l’intelligible. Difficultés insolubles auxquelles conduit cette négation. — 2° L’existence de l’intuition de l’intelligible prouvée par les trois opérations de l’esprit. — 3° L’intuition des premiers principes. Ils sont perçus dans l’être, objet formel de l’intelligence. Le principe suprême (principe d’identité) fondement éloigné de toute preuve de l’existence de Dieu. Affirmer la valeur objective de ce principe suprême, c’est être amené à admettre l’existence d’un Dieu transcendant, en tout et pour tout identique à lui-même. Tout panthéisme évolutionniste doit mettre la contradiction au principe de tout. — 4° L’objection anti-intellectualiste contre le principe de non-contradiction (Héraclite, , M. Bergson, Al. Le Hoy). Solution par le concept de puissance, qui sera impliqué dans toutes les preuves de Dieu. — 5° L’objection hégélienne (intellectualisme absolu) contre le principe d’identité. — 6° Le principe de substance, détermination du principe d’identité, son rapport avec la démonstration de l’existence de Dieu. — 7° Le principe de raison d’être, fondement plus prochain des preuves de l’existence de Dieu. Il se rattache au principe d’identité, par une réduction à l’absurde, en ce sens, il est analytique. — 8° Le principe de causalité, fondement immédiat des preuves de l’existence de Dieu. L’idée de cause, sa valeur ontologique : la causalité, se définissant en fonction de l’être par la « réalisation », dépasse l ordre des phénomènes, c’est un « sensible per accidens » et « per se » un intelligible. — 9° Tout devenir et tout composé demandent nécessairement une cause. — 10° Le principe de finalité dérive du principe de raison d’être. Nous reconnaissons sa valeur absolue avant d’avoir établi l’existence de Dieu. — 11° Instance idéaliste : On ne peut partir de l’être, un au-delà de la pensée est impensable. — liaisons pour lesquelles la nécessité de partir de l’être s’impose en fait et de droit, antérieurement à toute théorie de la connaissance. — 12° In au-delà de la pensée n’est rendu impensable que par une conception toute matérielle et quantitative de la représentation. C est au contraire la négation de cet au-delà qui est absurde. — 13° Le principe de causalité a-t-il une valeur non seulement ontologique mais transcendante ? L.a i’antinomie. — 14° Le fondement négatif de la valeur transcendante de la notion de cause (et des autres notions appliquées A Dieu) : ces notions, au moins par leur raison formelle, ne sont pas dans un genre, mais sont transcendantales (à tous les genres) et par conséquent analogiques. — 15° Le fondement positif de la valeur transcendante de la notion de cause : les exigences positives des réalités contingentes formulées en fonction de l’être. Rôle de l’idée d’être et de l’idée de cause dans le fondement de la valeur analogique des noms divins. — 16° Le moyen terme de notre démonstration sera analogique. — 17° Cette connaissance analogique va nous permettre d’atteindre l’existence de Dieu et quelque chose de l’essence, mais non pas d’atteindre quidditativement l’essence, c’est-à-dire la Déité dans ce qui la constitue en propre,

IIIe Partie. — Les Preuves de l’existence de Dieu. — 1° Les cinq preuves types. Leur universalité. Leur ordre. Ce qu’elles entendent prouver. — 2° Preuve générale qui englobe toutes les autres. Son principe : « le plus ne peut pas être produit par le moins », « le supérieur seul explique l’inférieur ». — 3° Preuve par le mouvement. Objections des méca 9^3

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jiistes, des drnamistes. Le prétendu postulat du morcelage. Conséquences de cette preuve. Première réfutation du panthéisme : le premier moteur, qui ne peut avoir en lui de devenir, est essentiellement distinct dumondequi, lui, est toujours changeant. — i° Preuve par les causes efficientes. La cause productrice et conservatrice de Vètre. — ï>° Preuve par la contingence. L’être nécessaire n’est ni la collection des êtres contingents, 7Il leur loi, ni le devenir ou une substance qui leur serait commune. L être nécessaire est l’être souverainement parfait. Cette preuve n’implique aucun recours dissimulé à Vargument de S. Anselme. — 6’^ Preuve par les degrés des êtres. Réalisation hiérarchisée des transcendantaux. Le premier être. Deuxième réfutation du panthéisme : le premier être est distinct du monde, de par son absolue simplicité. La première intelligence. Cette preuve se précise par trois autres : a) preuve par les vérités éternelles, la suprême vérité, le premier intelligible ; b) preuve par l’aspiration de l’âme vers le bien absolu, premier désirable ; c) preuve par le caractère obligatoire du bien, le premier et souverain bien. Rapport de cette preuve avec celle par la nécessité d’une sanction pour assurer l ordre moral. — 7° Preuve par l’ordre du monde. So71 point de départ : toute multiplicité ordonnée. Son rapport avec la précédente. Sa rigueur absolue.

IVe Partie. — La Nature de Dieu. — 1° Quel en est le constitutif formel : l’asêitê ou l’intellection ? — 2° Les attributs divins se déduisent de l’aséité. — 3° L’intellection divine. — 4° La vie divine. — 5° La volonté et la liberté divines.