Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments/Cirque-Olympique


Cirque-Olympique.

Situé boulevart du Temple, no 80. — 6e arrondissement, quartier du Temple.

Vers 1780, un anglais nommé Astley établit dans la rue du Faubourg-du-Temple, no 24, un manège et un spectacle de voltiges. Franconi père, chef d’une famille d’écuyers dont la réputation est européenne, le remplaça en 1784 et augmenta l’importance de ce théâtre, qui fut transféré, en 1802, dans le jardin des Capucines, et dans la rue du Mont-Thabor en 1807. Peu de temps après, MM Franconi fils retournèrent au cirque de la rue du Faubourg-du-Temple. Ce théâtre jouissait de la faveur du public, lorsqu’il fut détruit par un incendie dans la nuit du 15 au 16 mai 1826. Une nouvelle salle fut bâtie sur le boulevart du Temple et son ouverture eut lieu le 31 mars 1827. De tous les théâtres du boulevart du Temple, le Cirque-Olympique est sans contredit celui qui exerce l’influence la plus salutaire sur l’esprit de son public. Les pièces qu’on y représente sont tirées de nos annales et rappellent souvent la gloire militaire de la République et de l’Empire. On y joue quelquefois des féeries ; le luxe de leur mise en scène rivalise avec celui que déploient nos grands théâtres.

Le Cirque du boulevart du Temple est fermé pendant l’été ; c’est le moment où les écuyers, les clowns vont faire admirer au théâtre des Champs-Élysées leur force et leur agilité.

Théâtre du Boulevart. — Prix des places en 1843 : Avant-scènes et stalles du 1er rang, 4 fr. ; loges de face, 3 fr. ; stalles du 1er amphithéâtre et loges de côté, 2 fr. 50 c. ; balcons, 2 fr. ; 1re galerie du rez-de-chaussée, 1 fr. 50 c. ; 2e galerie et 2e avant-scènes, 1 fr. 25 c. ; 2e amphithéâtre, 1 fr.

Cirque des Champs-Élysées. — Pourtour, 2 fr. ; amphithéâtre, 1 fr.