Description de l’Égypte (2nde édition)/Tome 2/Chapitre IX/Section I/Paragraphe 5/Article 3

Article III.
Des sculptures extérieures du palais.

En face du mur d’enceinte qui regarde le sud, dans la partie correspondante à la galerie latérale du péristyle, est couverte de sculptures qui ont trait à la guerre. On y voit une figure colossale offrir à une divinité trois groupes de prisonniers placés les uns au-dessus des autres, et composés de sept personnages, qu’à leurs costumes et à leurs bonnets de plumes on reconnaît pour des Indiens. En avançant vers le sud, on voit sur le même mur un héros monté sur un char traîné par des chevaux ; il porte un carquois suspendu derrière le dos ; il est entouré d’une foule d’esclaves : deux soldats sont placés derrière lui avec les étendards qui l’accompagnent toujours. À la suite, s’avancent des militaires rangés sur deux de front ; ils sont armés d’arcs et de boucliers, qu’ils tiennent élevés près de leur tête ; ils sont suivis d’autres soldats rangés sur quatre de front, et de militaires plus élevés en dignité, qui portent des enseignes en forme de tiges et de fleurs de lotus. Plus loin, est la mêlée de la bataille. On y voit des hommes et des chevaux renversés sous les chars et foulés aux pieds. Quelques-uns attaquent leurs adversaires ; ceux-ci se couvrent de leur bouclier, et ripostent d’un coup de lance dont ils blessent leurs ennemis. Plusieurs guerriers décochent des traits du haut de leur char. Mais celui qui attire surtout les regards, c’est le héros principal, le même que l’on voit dans tous les combats, et qui se fait remarquer par sa stature colossale ; il lance ses chevaux à toute bride, et porte partout le carnage et la mort : son arc est tendu, et la flèche prête à s’échapper de ses redoutables mains. Des contours sinueux et des lignes ondulées indiquent, plus loin, la configuration d’un fleuve, que les décombres accumulés autour du mur empêchent de voir dans toute son étendue. Au-dessus de ces différentes scènes guerrières, sont des tableaux représentant des offrandes aux dieux, où l’on remarque principalement des enseignes et des châsses portées sur des arches sacrées.

La face extérieure du mur d’enceinte, exposée au nord, présente des sculptures qui ne sont pas d’un moindre intérêt que celles de la face du sud. À partir de l’angle, vers le nord, on remarque des pelotons de soldats faisant partie d’une armée qui vient de combattre les Indiens ; ils conduisent des prisonniers, et les maltraitent à coups de javelot. On en voit d’autres que l’on fait marcher sans leur faire aucun mal, et en avant desquels sont des personnages vêtus de longs habits. Il y a trois rangs de soldats et de prisonniers placés les uns au-dessus des autres. Plus loin est un héros monté sur un char ; il est précédé de ses enseignes. Devant lui sont des soldats qui marchent en ordre et par pelotons ; plusieurs d’entre eux portent des drapeaux ou étendards carrés. Vient ensuite une autre figure colossale, représentant le même héros. Il est encore précédé de ses enseignes, et monté sur un char ; un carquois est suspendu derrière ses épaules : de la main gauche il tient un arc et des flèches, et de la main droit il dirige ses coursiers. Il est à la tête de troupes armées de piques et de bouclier, et rangées sur six colonnes. La scène change bientôt, et l’on voit une figure colossale, représentant toujours le même héros, lancer ses chevaux à toute bride, et décocher des flèches sur les Indiens. Ces derniers sont aux prises avec les Égyptiens, et forment une mêlée nombreuse d’hommes, de chevaux, de chars, qui se précipitent les uns sur les autres, et de morts et de mourans que l’on foule aux pieds.

Plus loin, le même héros[1], monté sur son char, s’est retourné pour décocher encore des flèches sur la mêlée, dont il paraît s’éloigner : ses chevaux sont lancés au grand galop ; ils vont fouler aux pieds des lions percés de traits. Ce tableau donne à croire que le héros égyptien dont la sculpture a consacré les exploits sur tous les murs du palais de Medynet-abou, n’avait pas seulement à soutenir la guerre contre des hommes, dans des lieux où il porta la gloire de ses armes, mais qu’il eut encore à combattre des bêtes farouches. En effet, les deux lions qui sont en avant du char ont été atteints des traits du vainqueur. Le premier est étendu mourant, et près d’être foulé sous les pieds des chevaux : le second, percé de quatre flèches, ne peut échapper à la mort ; il fuit à travers les roseaux. Ce bas-relief, précieux sous le rapport de l’histoire[2], ne l’est pas moins sous le rapport de l’art. On peut remarquer la franchise et la hardiesse du dessin, la variété et la fermeté des attitudes de toutes les figures ; l’expression de la douleur est surtout rendue avec beaucoup de vérité.

Au-dessous des lions, sont des fantassins différemment armés et habillés[3]. Les premiers ont des boucliers terminés carrément par un bout et arrondis de l’autre ; ils portent, en outre, de longues massues. Les seconds ont des casques de forme conique, et chacun d’eux est armé d’un javelot. D’autres portent des casques de forme sphérique, noués par des cordons sous le menton, et surmontés de petites boules métalliques ; d’autres enfin ont une coiffure qui paraît bouclée depuis le haut de la tête jusque sur le cou. Une partie est armée de boucliers et de lances, et une autre, de dards et de carquois.

Une grande ligne verticale d’hiéroglyphes[4] sépare le sujet que nous venons de décrire, de celui qui le suit, et où l’on voit encore le même héros ; mais ce sont d’autres victoires et des combats d’une autre nature. Le vainqueur est descendu de son char ; un écuyer tient les rênes, tandis qu’un palefrenier arrête par la bride les chevaux encore tout haletans, et cherche à les calmer. Deux hommes se disposent à les panser ; ils tiennent à la main une espèce de bâton recourbé, dont il est difficile d’assigner l’usage. Les harnois de ces chevaux diffèrent peu de ceux que nous avons précédemment décrits, et la bride est absolument la même ; leur tête est surmontée de panaches, où l’on distingue une fleur de lotus renversée. Ils sont couverts d’une housse semblable à celle que nous avons déjà décrite[5] ; mais ils ont de plus une selle posée près du garrot ; elle est maintenue par des courroies qui passent sous le ventre et en avant du poitrail. Le char est de métal ; on y voit attachés, sur les côtés, des carquois remplis de flèches.

Le héros, descendu de son char, et vêtu de ses habits de guerre, est caractérisé par un vautour planant au-dessus de sa tête ; il est suivi de l’un de ses porte-enseignes, sans lesquels on ne le voit jamais marcher : armé de son carquois, il en a tiré une flèche qu’il est prêt à lancer avec son arc déjà tendu. Il foule aux pieds des ennemis vaincus, emblème de la victoire certaine qu’il va remporter. Jamais nous n’avons vu cette belle figure sans éprouver un vif sentiment d’admiration, et sans rendre justice à l’art des Égyptiens. Ce n’est pas que, pour la perfection, elle puisse être comparée aux belles sculptures en bas-relief que la Grèce nous a laissées. On ne doit point mettre en parallèle des ouvrages exécutés dans des systèmes tout différens et d’après des données qui ne sont pas les mêmes. Mais cette figure, comparée aux autres sculptures des Égyptiens, est une des plus précieuses et des mieux exécutées ; elle prouverait seule, si d’ailleurs on n’en avait une infinité d’autres exemples, que l’art, tel que les Égyptiens l’ont conçu, a été porté chez eux à une grande perfection. On ne trouve plus ici cette pose immobile et sans action, qui paraît avoir été de rigueur dans les bas-reliefs sacrés ; toute la figure est animée et pleine de mouvement ; son action est bien sentie : elle est aux sculptures égyptiennes ce que l’Apollon du Belvédère est aux statues grecques. Il n’est peut-être pas inutile de faire remarquer l’analogie qui existe entre la pose de l’Apollon et celle du guerrier égyptien : le dieu des Grecs vient de lancer le redoutable trait qui a vaincu le serpent Python, et le héros des Égyptiens va lancer la flèche qui doit porter la mort dans les rangs ennemis.

Le héros est précédé de quatre archers qui sont dans la même attitude que lui : leurs carquois sont ouverts, et ils en ont tiré des flèches qu’ils dirigent sur les ennemis. Ils sont d’une stature beaucoup moindre que celle du héros, mais cependant assez élevée pour qu’on doive reconnaître en eux des guerriers marquans. En effet, partout nous avons observé que les Égyptiens distinguent leurs grands personnages, non-seulement par les symboles et les attributs dont ils les environnent, mais encore par la hauteur de la stature. Ceux qui sont ici représentés sont sans doute des officiers du premier ordre.

Le combat qui est ici figuré se livre sur les eaux. En l’examinant avec attention[6], on ne tarde point à reconnaître qu’une escadre égyptienne est aux prises avec une flotte ennemie, et qu’elle est vigoureusement secondée sur terre par une armée égyptienne, dont on n’a représenté ici que le héros qui la commande et les généraux qui servent sous ses ordres, comme pour indiquer que la valeur de quelques braves supplée seule à toute une armée.

Les vaisseaux égyptiens sont distingués par leurs proues décorées d’une tête de lion. Les hommes qui les montent se reconnaissent, au premier abord, à leurs airs de tête, à leurs costumes et à leurs armes ; mais d’ailleurs la forme oblongue de leurs boucliers, forme décrite par les anciens auteurs[7], signale encore les Égyptiens d’une manière plus précise. Sur la gauche du dessin, on voit trois des barques égyptiennes[8] placées l’une au-dessus de l’autre, disposition qui paraît avoir été employée pour suppléer à la perspective. Une quatrième barque[9] est à droite. Elle a déjà doublé et coupé la flotte ennemie ; elle la prend en arrière et s’avance pour agir de concert avec les trois autres. Les barques égyptiennes ont peu souffert dans le combat ; elles ont conservé leurs mâts, leurs voiles, leurs pilotes et leurs rameurs ; elles ont aussi leur gabier, qui paraît sortir d’un mât terminé en fleur de lotus. Ce personnage semble jouer ici un grand rôle. Dominant tout le vaisseau et pouvant apercevoir au loin, c’est lui qui dirige, pour ainsi dire, le pilote, et qui indique les manœuvres à faire, d’après les mouvemens qu’il remarque dans la flotte ennemie. La bonne tenue des vaisseaux égyptiens présage déjà les succès éclatans qui doivent couronner leurs efforts. Ceux qui les montent sont dans l’attitude la plus guerrière et la plus animée. Les uns lancent des flèches ; les autres tiennent une massue dont ils se disposent à porter de vigoureux coups, en même temps qu’ils élèvent au-devant de leur corps le bouclier qui parera ceux que l’ennemi pourra diriger contre eux. Les deux barques[10] de droite et de gauche, qui cernent la flotte ennemie, ont déjà des trophées de leur victoire : elles sont remplies de prisonniers dont les mains sont liées, et qui ont été placés parmi les rameurs.

La flotte ennemie[11] est, au contraire, dans un état qui annonce sa défaite : elle est toute désemparée. Les bâtimens, privés de rameurs, de pilotes et de gabiers, semblent errer au hasard : quelques-uns ont perdu leurs mâts et leurs agrès ; un autre a sombré sous voiles[12]. Partout règne le plus grand désordre. Les combattans qui montent ces vaisseaux, sont de deux sortes, et se font distinguer par leur costume et leur coiffure, leurs armes et leurs boucliers. Les uns ont une espèce de casque couronné de plumes et retenu sur la tête par un ruban noué sous le menton ; les autres ont la tête couverte d’un casque de fer[13] qui paraît en prendre exactement la forme, et dont le contour arrondi n’est interrompu que par deux petites cornes placées en avant et en arrière. Ils sont tous armés de poignards, et leurs boucliers sont de forme circulaire. Ils sont revêtus d’une espèce de cotte d’armes qui, en leur couvrant la poitrine et une partie des bras, descend jusqu’au-dessus du genou. Au costume de ces guerriers, et surtout à leurs bonnets de plumes, la première idée qui vient à l’esprit, est qu’on a représenté ici des Indiens ; c’est ce que nous avons admis jusqu’à présent dans le cours de cet écrit. Nous verrons bientôt que les témoignages historiques[14] viennent à l’appui de cette opinion, et lui donnent tout le caractère de la certitude. La grande analogie qui existe entre les deux espèces de guerriers qui montent la flottent ennemie, ne permet pas de croire qu’ils soient de nations différentes : nous sommes, au contraire, portés à penser que ce sont des troupes d’un même peuple, distinguées entre elles par la forme de leurs coiffures.

La flotte ennemie se reconnaît à la configuration des barques[15], qui, néanmoins, ne diffèrent pas essentiellement, dans leur forme générale, des vaisseaux égyptiens.

Le précieux bas-relief que nous avons maintenant sous les yeux, est si curieux, que nous y arrêterons encore un instant nos lecteurs.

C’est devant le héros que l’action paraît être le plus animée : on y voit les Indiens pêle-mêle, percés de flèches, et morts ou mourans. Aucun effet de perspective n’est ici observé ; mais ce que l’on a exécuté indique bien le désordre d’une mêlée, et toutes les figures, dans leurs différentes attitudes, décèlent le triste état où l’armée est réduite. Au grand nombre d’ennemis que l’on voit sur le devant, on peut conjecturer que les Indiens ont effectué une descente sur le rivage, et qu’ils sont vigoureusement repoussés. Tout près des archers, on peut remarquer un soldat égyptien[16] qui tire un Indien par le bras, et lui assène sur la tête un coup de son arc.

Le vaisseau ennemi[17] qui, le premier, a débarqué son monde, est monté par des guerriers dont tous les efforts se réduisent à opposer aux flèches du héros les boucliers ronds dont ils sont armés : d’autres, tout-à-fait sans défense, sont dans une attitude suppliante, et paraissent implorer la clémence du vainqueur[18]. Le reste des barques ennemies n’offre pas un moindre désordre. On y voit les Indiens opposer également une vaine résistance aux coups dirigés contre eux : quelques-uns tombent de leurs barques et sont précipités dans les eaux, tandis que d’autres font de vains efforts pour les arrêter dans leur chute. On remarque dans ce combat naval un abordage[19]. Un soldat égyptien, monté sur la partie la plus avancée de la proue du vaisseau, a son bouclier attaché derrière les épaules, et, armé d’une massue qu’il tient de la main droite, il saisit avec vigueur par le bras un Indien qu’il arrache de son bord, et qu’il est sur le point d’assommer. Le même vaisseau égyptien[20] qui présente cet acte de courage, en offre un autre qui annonce la clémence et l’humanité. Un Égyptien tend les mains à un ennemi qui implore sa pitié : il fait des efforts pour l’arracher aux eaux qui vont l’engloutir. Dans une autre barque[21], un Indien accroupi sur la proue a les mains liées derrière le dos : un Égyptien lève sur sa tête une masse d’armes dont il est prêt à le frapper. Sans doute un esprit de révolte attire sur ce malheureux cet acte de vengeance.

À la vue de ce bas-relief qui représente évidemment un combat naval, on se demande pourquoi les Égyptiens n’ont pas figuré les eaux telles qu’on les voit dans les passages de fleuves sculptés sur les murs extérieurs de leurs palais. Nous croyons en voir la raison dans la différence qu’ils faisaient des eaux douces et bienfaisantes des fleuves et des eaux de la mer. On sait que, dans leur système mythologique et religieux, ils regardaient celles-ci comme pernicieuses, en ce qu’elles rendent incultes et inhabitables les terrains qu’elles avoisinent : elles étaient pour eux le Typhon qui avait autrefois possédé le partage d’Osiris, c’est-à-dire, la terre féconde d’Égypte. Il n’est donc pas extraordinaire que, pour figurer les eaux de la mer, ils n’aient point voulu profaner un caractère sacré qu’ils employaient uniquement pour représenter les eaux douces. Cette remarque elle-même nous porte encore plus à conclure que le combat que nous venons de décrire a été livré sur mer. Nous verrons bientôt les témoignages historiques venir à l’appui de cette opinion[22], en faveur de laquelle nous ajouterons encore ici que la forme des barques diffère totalement de la forme de celles qui voguaient sur le Nil, et dont nous avons retrouvé des représentations dans les grottes, principalement à Elethyia[23].

À gauche du combat naval, on voit les prisonniers que l’on amène devant le vainqueur : les uns ont les bras liés, les autres ont les mains retenues par des espèces de menottes. Ils sont conduits deux à deux par des officiers égyptiens, précédés eux-mêmes de militaires qui paraissent être d’un plus haut rang : ceux-ci sont vêtus de longues robes, et tiennent dans les mains des espèces d’étendards ou de plumes, emblème de la victoire. Le premier de tous paraît indiquer, par un geste, au vainqueur, qu’on lui amène des prisonniers ; le héros, monté sur la première marche d’un autel, en accueille l’hommage, et donne sa main à baiser. Derrière lui, sont ses porte-enseignes et ses bannières.

Au-dessous du bas-relief, sont des troupes égyptiennes[24] et des prisonniers indiens qu’elles font marcher devant elles. On remarque d’abord, à droite, quatre fantassins armés de piques et de grands boucliers rectangulaires, terminés circulairement dans leur partie supérieure. Ils tiennent à la main un instrument dont il est difficile d’assigner l’usage ; c’est une espèce de fourche[25]. Deux archers armés de leurs arcs les précèdent, et tiennent dans la main droite un petit coutelas recourbé : ils ont autour de la poitrine et par-dessous le bras gauche des cordes destinées probablement à lier les mains des prisonniers. Plusieurs figures, vêtues de longs habits, sont armées d’arc et de carquois. Elles sont précédées par un porte-enseigne qui tient à sa main une fleur de lotus avec sa tige en guise d’étendard. Derrière elles sont des personnages portant sur le dos des ustensiles qui paraissent propres à renfermer des provisions de bouche : l’un d’eux tient à la main une petite outre, destinée peut-être à contenir quelque liqueur. On voit ensuite des prisonniers indiens conduits deux à deux par un archer égyptien : ils ont les mains et les bras liés, et sont attachés ensemble, au moyen d’une corde qui leur entoure le cou. Probablement il y avait de ces prisonniers dans toute l’étendue du bas-relief supérieur ; mais la dégradation du mur, et surtout la hauteur à laquelle s’élèvent les décombres, n’ont pas permis de dessiner ni de décrire le reste du tableau.

À la suite du grand bas-relief, et derrière le vainqueur, est un char tout pareil à celui qui se voit à droite. C’est encore celui du même héros, qui, dans cette dernière scène, est représenté recevant des offrandes. Il tourne le dos à son char, comme dans la première partie du bas-relief.

  1. Voyez pl. 9, fig. 1, A., vol. ii.
  2. Voyez ci-après, p. 121.
  3. Ces bas-reliefs n’ont point été dessinés.
  4. Voyez pl. 10, A., vol. ii.
  5. Voyez ci-dessus, pag. 86.
  6. Voyez pl. 10, A., vol. ii.
  7. Nous ne citerons ici, à l’appui de notre assertion, qu’un seul passage extrait du livre vi de la Cyropédie de Xénophon. Cet auteur indique non-seulement les grands boucliers dont les soldats égyptiens étaient couverts, mais encore leurs longues piques et leurs petits coutelas, tels que les sculptures du palais de Medynet-abou nous les offrent.

    Ἤδη δὲ καὶ μεμισθωμένους εἶναι πολλοὺς μὲν Θρᾳκᾶν μαχαιροφόρους, Αἰγυπτίους δὲ προσωλεῖν· καὶ ἀριθμὸν ἔλεγον εἰς δώδεκα μυριάδας σὺν ἀσπίσι ταῖς ποδήρεσι, καὶ δόρασι μεγάλοις (οἶα περ καὶ νῦν ἔχουσι), καὶ κοπίσι.


    Præterea conductos jam permultos

    esse Thracas machærophoros, Ægyptios navigiis advehi ; atque hos aiebant esse humero ad centum viginti millia, cum scutis ad pedes usque pertinentibus, hastisque magnis (quales etiam nunc habent) et copidibus (Xenoph. de Cyri institutione, lib. vi, pag. 336, edit. Londini, 1747).

  8. Voyez pl. 10, ordonnées 1, 2 et 3, A., vol. ii
  9. Voyez pl. 10, ordonnée 4, A., vol. ii.
  10. Voyez pl. 10, ordonnées 1 et 4, A., vol. ii.
  11. Voyez pl. 10, ordonnées 5, 6, 7, 8 et 9, A., vol. ii.
  12. Voyez pl. 10, ordonnée 9, A., vol. ii.
  13. La couleur bleue, dont le casque est peint, nous paraît être l’indication de ce métal. Nous avons déjà eu plusieurs fois l’occasion de faire des remarques semblables.
  14. Voyez ci-après, §. vi.
  15. Voyez pl. 10, A., vol. ii.
  16. Voyez pl. 10, ordonnée 10, A., vol. ii.
  17. Voyez pl. 10, ordonnée 5, A., vol. ii.
  18. Voyez pl. 10, ordonnées 6, 7, 8 et 9, A., vol. ii.
  19. Voyez pl. 10, ordonnées 3 et 7, A., vol. ii.
  20. Voyez pl. 10, ordonnée 3, A., vol. ii.
  21. Voyez pl. 10, ordonnée 1, A., vol. ii.
  22. Voyez ci-après, §. vi.
  23. Voyez pl. 68, A., vol. i.
  24. Voyez pl. 10, A., vol. ii.
  25. Peut-être ces fourches servaient-elles à attacher par le cou les prisonniers les uns à la suite des autres, comme on le voit dans le bas-relief lui-même, et comme cela se pratique encore aujourd’hui parmi quelques peuplades de nègres.