Calmann-Lévy, éditeurs (p. 82).

1er mars.

Étrange isolement des harems, si bien à l’écart que les tragiques convulsions du monde n’y parviennent même pas en échos assourdis… Des milliers de petites vies se déroulent derrière les murs, paisibles, insouciantes et monotones, affairées à de petites choses, assombries de petits soucis, éclairées de petites joies, sans percevoir le râle formidable des peuples…

Douce ignorance, quiétude parfaite de la pensée, tandis que nous haletons d’horreur et d’angoisse dans le même temps, nous qui ne voyons pas davantage, mais qui savons !…