Depuis l’Exil Tome VI Au président du congrès de la paix
Actes et paroles volume 7
J Hetzel (p. 9).
II
AU PRÉSIDENT DU CONGRÈS DE LA PAIX
À GENÈVE
Paris, 10 septembre 1876.
Mon honorable et cher président,
Je vous envoie mes vœux fraternels.
Le Congrès de la paix persiste, et il a raison.
Devant la France mutilée, devant la Serbie torturée, la civilisation s’indigne, et la protestation du Congrès de la paix est nécessaire.
C’est à Berlin qu’est l’obstacle à la paix ; c’est à Rome qu’est l’obstacle à la liberté. Heureusement le pape et l’empereur ne sont pas d’accord ; Rome et Berlin sont aux prises.
Espérons.
Recevez mon cordial serrement de main.
Victor Hugo.