De la division du travail social/Livre II/Chapitre V/II

Félix Alcan (p. 375-385).
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Livre II, Chapitre V


II

En déterminant la cause principale des progrès de la division du travail, nous avons déterminé du même coup le facteur essentiel de ce qu’on appelle la civilisation.

Elle est elle-même une conséquence nécessaire des changements qui se produisent dans le volume et dans la densité des sociétés. Si la science, l’art, l’activité économique se développent, c’est par suite d’une nécessité qui s’impose aux hommes : c’est qu’il n’y a pas pour eux d’autre manière de vivre dans les conditions nouvelles où ils sont placés. Du moment que le nombre des individus entre lesquels des relations sociales sont établies est plus considérable, ils ne peuvent se maintenir que s’ils se spécialisent davantage, travaillent davantage, surexcitent leurs facultés ; et de cette stimulation générale résulte inévitablement un plus haut degré de culture. De ce point de vue, la civilisation apparaît donc, non comme un but qui meut les peuples par l’attrait qu’il exerce sur eux, non comme un bien, entrevu et désiré par avance, dont ils cherchent à s’assurer par tous les moyens la part la plus large possible, mais comme l’effet d’une cause, comme la résultante nécessaire d’un état donné. Ce n’est pas le pôle vers lequel s’oriente le développement historique et dont les hommes cherchent à se rapprocher pour être plus heureux ou meilleurs ; car ni le bonheur, ni la moralité ne s’accroissent nécessairement avec l’intensité de la vie. Ils marchent parce qu’il faut marcher, et ce qui détermine la vitesse de cette marche, c’est la pression plus ou moins forte qu’ils exercent les uns sur les autres, suivant qu’ils sont plus ou moins nombreux.

Ce n’est pas à dire que la civilisation ne serve à rien ; mais ce n’est pas les services qu’elle rend qui la font progresser. Elle se développe parce qu’elle ne peut pas ne pas se développer ; une fois qu’il est effectué, ce développement se trouve être généralement utile ou, tout au moins, il est utilisé ; il répond à des besoins qui se sont formés en même temps, parce qu’ils dépendent des mêmes causes. Mais c’est un ajustement après coup. Encore faut-il ajouter que les bienfaits qu’elle rend à ce titre ne sont pas un enrichissement positif, un accroissement de notre capital de bonheur, mais ne font que réparer les pertes qu’elle-même a causées. C’est parce que cette suractivité de la vie générale fatigue et affine notre système nerveux qu’il se trouve avoir besoin de réparations proportionnées à ses dépenses, c’est-à-dire de satisfactions plus variées et plus complexes. Par là, on voit mieux encore combien il est faux de faire de la civilisation la fonction de la division du travail ; elle n’en est qu’un contre-coup. Elle ne peut en expliquer ni l’existence ni les progrès puisqu’elle n’a pas par elle-même de valeur intrinsèque et absolue, mais, au contraire, n’a de raison d’être que dans la mesure où la division du travail elle-même se trouve être nécessaire.

On ne s’étonnera pas de l’importance qui est ainsi attribuée au facteur numérique, si l’on remarque qu’il joue un rôle tout aussi capital dans l’histoire des organismes. En effet, ce qui définit l’être vivant, c’est la double propriété qu’il a de se nourrir et de se reproduire, et la reproduction n’est elle-même qu’une conséquence de la nutrition. Par conséquent, l’intensité de la vie organique est proportionnelle, toutes choses égales, à l’activité de la nutrition, c’est-à-dire au nombre des éléments que l’organisme est susceptible de s’incorporer. Aussi, ce qui a non seulement rendu possible, mais nécessité l’apparition d’organismes complexes, c’est que, dans de certaines conditions, les organismes plus simples restent groupés ensemble de manière à former des agrégats plus volumineux. Comme les parties constitutives de l’animal sont alors plus nombreuses, leurs rapports ne sont plus les mêmes, les conditions de la vie sociale sont changées, et ce sont ces changements à leur tour qui déterminent et la division du travail, et le polymorphisme, et la concentration des forces vitales et leur plus grande énergie. L’accroissement de la substance organique, voilà donc le fait qui domine tout le développement zoologique. Il n’est pas surprenant que le développement social soit soumis à la même loi.

D’ailleurs, sans recourir à ces raisons d’analogie, il est facile de s’expliquer le rôle fondamental de ce facteur. Toute vie sociale est constituée par un système de faits qui dérivent de rapports positifs et durables, établis entre une pluralité d’individus. Elle est donc d’autant plus intense que les réactions échangées entre les unités composantes sont elles-mêmes plus fréquentes et plus énergiques. Or, de quoi dépendent cette fréquence et cette énergie ? De la nature des éléments en présence, de leur plus ou moins grande vitalité ? Mais nous verrons dans ce chapitre même que les individus sont beaucoup plutôt un produit de la vie commune qu’ils ne la déterminent. Si de chacun d’eux on retire tout ce qui est dû à l’action de la société, le résidu que l’on obtient, outre qu’il se réduit à peu de chose, n’est pas susceptible de présenter une grande variété. Sans la diversité des conditions sociales dont ils dépendent, les différences qui les séparent seraient inexplicables ; ce n’est donc pas dans les inégales aptitudes des hommes qu’il faut aller chercher la cause de l’inégal développement des sociétés. Sera-ce dans l’inégale durée de ces rapports ? Mais le temps par lui-même ne produit rien ; il est seulement nécessaire pour que les énergies latentes apparaissent au jour. Il ne reste donc d’autre facteur variable que le nombre des individus en rapports et leur proximité matérielle et morale, c’est-à-dire le volume et la densité de la société. Plus ils sont nombreux et plus ils exercent de près leur action les uns sur les autres, plus ils réagissent avec force et rapidité ; plus, par conséquent, la vie sociale devient intense. Or, c’est cette intensification qui constitue la civilisation[1].

Mais, tout en étant un effet de causes nécessaires, la civilisation peut devenir une fin, un objet de désir, en un mot un idéal. En effet, il y a pour une société, à chaque moment de son histoire, une certaine intensité de la vie collective qui est normale, étant donnés le nombre et la distribution des unités sociales. Assurément, si tout se passe normalement, cet état se réalisera de soi-même ; mais précisément on peut se proposer de faire en sorte que les choses se passent normalement. Si la santé est dans la nature, il en est de même de la maladie. La santé n’est même, dans les sociétés comme dans les organismes individuels, qu’un type idéal qui n’est nulle part réalisé tout entier. Chaque individu sain en a des traits plus ou moins nombreux ; mais nul ne les réunit tous. C’est donc une fin digne d’être poursuivie que de chercher à rapprocher autant que possible la société de ce degré de perfection.

D’autre part, la voie à suivre pour atteindre ce but peut être raccourcie. Si, au lieu de laisser les causes engendrer leurs effets au hasard et suivant les énergies qui les poussent, la réflexion intervient pour en diriger le cours, elle peut épargner aux hommes bien des essais douloureux. Le développement de l’individu ne reproduit celui de l’espèce que d’une manière abrégée ; il ne repasse pas par toutes les phases qu’elle a traversées, mais il en est qu’il omet et d’autres qu’il parcourt plus vite parce que les expériences faites par la race lui permettent d’accélérer les siennes. Or, la réflexion peut produire des résultats analogues ; car elle est également une utilisation de l’expérience antérieure en vue de faciliter l’expérience future. Par réflexion, d’ailleurs, il ne faut pas entendre exclusivement une connaissance scientifique du but et des moyens. La sociologie, dans son état actuel, n’est guère en état de nous guider efficacement dans la solution de ces problèmes pratiques. Mais, en dehors des représentations claires au milieu desquelles se meut le savant, il en est d’obscures auxquelles sont liées des tendances. Pour que le besoin stimule la volonté, il n’est pas nécessaire qu’il soit éclairé par la science. Des tâtonnements obscurs suffisent pour apprendre aux hommes qu’il leur manque quelque chose, pour éveiller des aspirations et faire en même temps sentir dans quel sens ils doivent tourner leurs efforts.

Ainsi, une conception mécaniste de la société n’exclut pas l’idéal, et c’est à tort qu’on lui reproche de réduire l’homme à n’être qu’un témoin inactif de sa propre histoire. Qu’est-ce en effet qu’un idéal, sinon une représentation anticipée d’un résultat désiré et dont la réalisation n’est possible que grâce à cette anticipation même ? De ce que tout se fait d’après des lois, il ne suit pas que nous n’ayons rien à faire. On trouvera peut-être mesquin un tel objectif parce qu’il ne s’agit en somme que de nous faire vivre en état de santé. Mais c’est oublier que, pour l’homme cultivé, la santé consiste à satisfaire régulièrement les besoins les plus élevés tout aussi bien que les autres ; car les premiers ne sont pas moins que les seconds enracinés dans sa nature. Il est vrai qu’un tel idéal est prochain, que les horizons qu’il nous ouvre n’ont rien d’illimité. En aucun cas il ne saurait consister à exalter sans mesure les forces de la société, mais seulement à les développer dans la limite marquée par l’état défini du milieu social. Tout excès est un mal comme toute insuffisance. Mais quel autre idéal peut-on se proposer ? Chercher à réaliser une civilisation supérieure à celle que réclame la nature des conditions ambiantes, c’est vouloir déchaîner la maladie dans la société même dont on fait partie ; car il n’est pas possible de surexciter l’activité collective au delà du degré déterminé par l’état de l’organisme social, sans en compromettre la santé. En fait, il y a à chaque époque un certain raffinement de civilisation dont le caractère maladif est attesté par l’inquiétude et le malaise qui l’accompagnent toujours. Or, la maladie n’a jamais rien de désirable.

Mais, si l’idéal est toujours défini, il n’est jamais définitif. Puisque le progrès est une conséquence des changements qui se font dans le milieu social, il n’y a aucune raison de supposer qu’il doive jamais finir. Pour qu’il pût avoir un terme, il faudrait que, à un moment donné, le milieu devint stationnaire. Or, une telle hypothèse est contraire aux inductions les plus légitimes. Tant qu’il y aura des sociétés distinctes, le nombre des unités sociales sera nécessairement variable dans chacune d’elles. À supposer même que le chiffre des naissances parvienne jamais à se maintenir à un niveau constant, il y aura toujours, d’un pays à l’autre, des mouvements de population, soit par suite de conquêtes violentes, soit par suite d’infiltrations lentes et silencieuses. En effet, il est impossible que les peuples les plus forts ne tendent pas à s’incorporer les plus faibles, comme les plus denses se déversent chez les moins denses ; c’est une loi mécanique de l’équilibre social non moins nécessaire que celle qui régit l’équilibre des liquides. Pour qu’il en fût autrement, il faudrait que toutes les sociétés humaines eussent la même énergie vitale et la même densité, ce qui est irreprésentable, ne serait-ce que par suite de la diversité des habitats.

Il est vrai que cette source de variations serait tarie si l’humanité tout entière formait une seule et même société. Mais, outre que nous ignorons si un tel idéal est réalisable, pour que le progrès s’arrêtât, il faudrait encore qu’à l’intérieur de cette société gigantesque les rapports entre les unités sociales fussent eux-mêmes soustraits à tout changement. Il faudrait qu’ils restassent toujours distribués de la même manière ; que non seulement l’agrégat total, mais encore chacun des agrégats élémentaires dont il serait formé conservât les mêmes dimensions. Mais une telle uniformité est impossible, par cela seul que ces groupes partiels n’ont pas tous la même étendue ni la même vitalité. La population ne peut pas être concentrée sur tous les points de la même manière, or, il est inévitable que les plus grands centres, ceux, où la vie est le plus intense, exercent sur les autres une attraction proportionnée à leur importance. Les migrations qui se produisent ainsi ont pour effet de concentrer davantage les unités sociales dans certaines régions, et par conséquent d’y déterminer des progrès nouveaux qui s’irradient peu à peu des foyers où ils sont nés sur le reste du pays. D’autre part, ces changements en entraînent d’autres dans les voies de communication, qui en provoquent d’autres à leur tour, sans qu’il soit possible de dire où s’arrêtent ces répercussions. En fait, bien loin que les sociétés, à mesure qu’elles se développent, se rapprochent d’un état stationnaire, elles deviennent au contraire plus mobiles et plus plastiques.

Si, néanmoins, M. Spencer a pu admettre que l’évolution sociale a une limite qui ne saurait être dépassée[2], c’est que, suivant lui, le progrès n’a d’autre raison d’être que d’adapter l’individu au milieu cosmique qui l’entoure. Pour ce philosophe, la perfection consiste dans l’accroissement de la vie individuelle, c’est-à-dire dans une correspondance plus complète de l’organisme avec ses conditions physiques. Quant à la société, c’est un des moyens par lesquels s’établit cette correspondance plutôt que le terme d’une correspondance spéciale. Parce que l’individu n’est pas seul au monde, mais qu’il est environné de rivaux, qui lui disputent ses moyens d’existence, il a tout intérêt à établir entre ses semblables et lui des relations telles qu’ils le servent, au lieu de le gêner ; ainsi naît la société, et tout le progrès social consiste à améliorer ces rapports, de manière à leur faire produire plus complètement l’effet en vue duquel ils sont établis. Ainsi, malgré les analogies biologiques sur lesquelles il a si longuement insisté, M. Spencer ne voit pas dans les sociétés une réalité proprement dite, qui existe par soi-même et en vertu de causes spécifiques et nécessaires, qui, par conséquent, s’impose à l’homme avec sa nature propre et à laquelle il est tenu de s’adapter pour vivre, tout aussi bien qu’au milieu physique ; mais c’est un arrangement institué par les individus afin d’étendre la vie individuelle « en longueur et en largeur[3]. Elle consiste tout entière dans la coopération soit positive, soit négative, et l’une et l’autre n’ont d’autre objet que d’adapter l’individu à son milieu physique. Sans doute, elle est bien en ce sens une condition secondaire de cette adaptation ; elle peut, suivant la manière dont elle est organisée, rapprocher l’homme ou l’éloigner de l’état d’équilibre parfait, mais elle n’est pas elle-même un facteur qui contribue à déterminer la nature de cet équilibre. D’autre part, comme le milieu cosmique est doué d’une constance relative, que les changements y sont infiniment lents et rares, le développement qui a pour objet de nous mettre en harmonie avec lui est nécessairement limité. Il est inévitable qu’un moment arrive où il n’y ait plus de relations externes auxquelles ne correspondent des relations internes. Alors le progrès social ne pourra manquer de s’arrêter, puisqu’il sera arrivé au but où il tendait et qui en était la raison d’être : il sera achevé.

Mais, dans ces conditions, le progrès même de l’individu devient inexplicable.

En effet, pourquoi viserait-il à cette correspondance plus parfaite avec le milieu physique ? Pour être plus heureux ? Nous nous sommes déjà expliqués sur ce point. On ne peut même pas dire d’une correspondance qu’elle est plus complète qu’une autre, par cela seul qu’elle est plus complexe. En effet, on dit d’un organisme qu’il est en équilibre quand il répond d’une manière appropriée, non pas à toutes les forces externes, mais seulement à celles qui font impression sur lui. S’il en est qui ne l’affectent pas, elles sont pour lui comme si elles n’étaient pas et, par suite, il n’a pas à s’y adapter. Quelle que soit leur proximité matérielle, elles sont en dehors de son cercle d’adaptation, parce qu’il est en dehors de leur sphère d’action. Si donc le sujet est d’une constitution simple, homogène, il n’y aura qu’un petit nombre de circonstances externes qui soient de nature à le solliciter, et, par conséquent, il pourra se mettre en mesure de répondre à toutes ces sollicitations, c’est-à-dire réaliser un état d’équilibre irréprochable, à très peu de frais. Si, au contraire, il est très complexe, les conditions de l’adaptation seront plus nombreuses et plus compliquées, mais l’adaptation elle-même ne sera pas plus entière pour cela. Parce que beaucoup d’excitants agissent sur nous qui laissaient insensible le système nerveux trop grossier des hommes d’autrefois, nous sommes tenus, pour nous y ajuster, à un développement plus considérable. Mais le produit de ce développement, à savoir l’ajustement qui en résulte, n’est pas plus parfait dans un cas que dans l’autre ; il est seulement différent parce que les organismes qui s’ajustent sont eux-mêmes différents. Le sauvage dont l’épiderme ne sent pas fortement les variations de la température, y est aussi bien adapté que le civilisé qui s’en défend à l’aide de ses vêtements.

Si donc l’homme ne dépend pas d’un milieu variable, on ne voit pas quelle raison il aurait eue de varier ; aussi la société est-elle, non pas la condition secondaire, mais le facteur déterminant du progrès. Elle est une réalité qui n’est pas plus notre œuvre que le monde extérieur et à laquelle, par conséquent, nous devons nous plier pour pouvoir vivre ; et c’est parce qu’elle change que nous devons changer. Pour que le progrès s’arrêtât, il faudrait donc qu’à un moment le milieu social parvînt à un état stationnaire, et nous venons d’établir qu’une telle hypothèse est contraire à toutes les présomptions de la science.

Ainsi, non seulement une théorie mécaniste du progrès ne nous prive pas d’idéal, mais elle nous permet de croire que nous n’en manquerons jamais. Précisément parce que l’idéal dépend du milieu social qui est essentiellement mobile, il se déplace sans cesse. Il n’y a donc pas lieu de craindre que jamais le terrain ne nous manque, que notre activité arrive au terme de sa carrière et voie l’horizon se fermer devant elle. Mais, quoique nous ne poursuivions jamais que des fins définies et limitées, il y aura toujours, entre les points extrêmes où nous sommes parvenus et le but où nous tendons, un espace vide ouvert à nos efforts.

  1. Nous n’avons pas à rechercher ici si le fait qui détermine les progrès de la division du travail et de la civilisation, c’est-à-dire l’accroissement de la masse et de la densité sociales, s’explique lui-même mécaniquement ; s’il est un produit nécessaire de causes efficientes, ou bien un moyen imaginé en vue d’un but désiré, d’un plus grand bien entrevu. Nous nous contentons de poser cette loi de la gravitation du monde social, sans remonter plus haut. Cependant il ne semble pas qu’une explication téléologique s’impose ici plus qu’ailleurs. Les cloisons qui séparent les différentes parties de la société s’effacent de plus en plus par la force des choses, par suite d’une sorte d’usure naturelle, dont l’effet peut d’ailleurs être renforcé par l’action de causes violentes. Les mouvements de la population deviennent ainsi plus nombreux et plus rapides, et des lignes de passage se creusent selon lesquelles ces mouvements s’effectuent : ce sont les voies de communication. Ils sont plus particulièrement actifs aux points où plusieurs de ces lignes se croisent : ce sont les villes. Ainsi s’accroît la densité sociale. Quant à l’accroissement de volume, il est dû à des causes de même genre. Les barrières qui séparent les peuples sont analogues à celles qui séparent les diverses alvéoles d’une même société et disparaissent de la même façon.
  2. Premiers principes, p. 454 et suiv.
  3. Bases de la morale évolutionniste, p. 11.