Correspondance littéraire, philosophique et critique, éd. Garnier/1/51

Texte établi par Maurice Tourneux, Garnier frères (1p. 314-322).
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LI

Il y a longtemps qu’on cherche pour aller aux grandes Indes un chemin plus court que celui qu’on est obligé de prendre. De très-habiles gens ont imaginé qu’on parviendrait à le trouver par la baie d’Hudson. Henri Ellis, gentilhomme anglais, y a fait, en 1746 et 1747, un voyage dont on vient de nous donner une assez bonne traduction[1]. Cette relation est en trois parties : la première est l’histoire des expéditions entreprises durant un assez grand nombre d’années pour faire réussir cet important projet ; la seconde renferme un détail bien circonstancié des découvertes qu’a faites cet Ellis ; la troisième roule sur des raisons, la plupart fort bonnes, qui doivent faire espérer que ce passage réussira. Le premier morceau est exact, net et précis et sec. Le second renferme quelque chose de l’histoire naturelle des mœurs, du commerce des sauvages qui habitent les bords de la baie ; mais il n’y a rien dans tout cela de naïf, de piquant, ni d’intéressant. Le troisième est d’un bon physicien et d’un homme qui a de la pénétration. En général, le ton dont est écrit cet ouvrage n’est point agréable ; il paraît fait par un homme du métier et pour les gens du métier.

— Il paraît une traduction en vers du Temple de la renommée, célèbre poëme de M. Pope. Le poète feint qu’il a vu ce monument dans un songe ; son imagination le transporte dans les airs et lui présente un superbe édifice où la Renommée qui y préside décide souverainement de la réputation des hommes. Les faces extérieures du temple sont ornées de statues des législateurs, des conquérants, des philosophes, des grands écrivains de l’antiquité. Dans l’intérieur, les différents genres de mérite, où les divers états viennent prier la Renommée de les rendre célèbres ; elle les reçoit bien ou mal, selon qu’ils sont utiles ou nuisibles à la société. Voici comment parlent les petits-maîtres, l’espèce la plus méprisable qui rampe avec orgueil sur la surface de la terre :

Dans des pas cadencés la bouillante jeunesse
Vient aussi présenter ses vœux à la déesse :
« Nous devons, disaient-ils, attirer vos regards ;
Notre air noble et galant mérite des égards,
Admirez nos plumets, l’éclat de nos fourrures ;
C’est nous qui décidons du goût et des parures.
Des spectacles, des bals, des cadeaux et des jeux ;
Sans cesse nous cherchons le secret d’être heureux :
Nous avons fait un art des plaisirs de la table,
Du beau talent de plaire et de paraître aimable ;
Pour être plus connus nous vivons à la cour ;
Là notre unique soin est l’intrigue et l’amour ;
Nos Jours sont pour les grands, nos nuits sont pour les belles ;
Nos soins ont réussi rarement auprès d’elles,
Mais pour nous consoler de nos mauvais succès
Nous nous plaignons partout d’être aimés à l’excès ;
Nous nommons ces beautés même sans les connaître ;
Quand on nous croit heureux nous nous figurons l’être.
Laissez d’autres jouir de la réalité ;
Donnez-nous-en l’honneur sans l’avoir mérité. »

Vous pouvez juger par ces vers du mérite de la traduction, qui est de la façon de Mme du Bocage. Cette dame a plus la fureur que le talent de rimer. L’ouvrage original est écrit fortement et philosophiquement, comme tous ceux de l’illustre Pope ; c’est dommage qu’il s’y trouve quelques contradictions, un assez grand désordre et une duplicité de sujet.

M. Fréron, élève du feu abbé Desfontaines et caustique comme lui, vient de commencer un ouvrage périodique sous ce titre : Lettres sur quelques écrits du temps[2]. L’auteur feint que la Critique lui a apparu et lui a ordonné d’examiner les productions qui méritaient cette discussion. Il faut que cette vision soit ancienne, puisque l’examen roule sur des ouvrages qui ont paru il y a près de dix-huit mois.

Le Méchant, comédie de M. Gresset, essuie les premiers traits du critique ; selon lui, il y a dans cet ouvrage de la philosophie, une grande connaissance des mœurs, des détails et des vers fort heureux ; mais ce n’est pas une action théâtrale, ce n’est qu’un dialogue. D’ailleurs le sujet est trop générique. Le héros de la pièce n’est que tracassier, il n’a point de but, il n’est ni odieux ni ridicule. On ajoute que le Méchant est une copie du Médisant de Destouches.

L’examen du Méchant est suivi de celui de l’Histoire du parlement d’Angleterre. Il prend à cette occasion fantaisie à M. Fréron de faire un parallèle de l’abbé Raynal et de l’abbé de La Bletterie, auteur de la belle Histoire de Julien l’Apostat. L’abbé Raynal, dit le critique, a plus d’imagination, l’abbé de La Bletterie plus de jugement ; l’un paraît plus versé dans la connaissance des hommes, l’autre plus instruit des choses. Le premier a le pinceau plus hardi, plus brillant ; le second l’a plus poli, plus correct. L’ex-jésuite semble profond dans les détours de la politique ; l’ex-oratorien a une certaine candeur qui impose moins et qui persuade davantage. Celui-là veut à toute force arracher votre admiration par une suite non interrompue d’images vives et de traits saillants ; vous vous plaisez à louer dans celui-ci le sacrifice qu’il sait faire des ornements trop pompeux et trop recherchés. L’Histoire de Julien l’Apostat satisfait l’âge mûr, l’Histoire du parlement d’Angleterre flatte la jeunesse.

L’article le plus détaillé des lettres que j’annonce est l’examen de Denys le Tyran. Il en résulte que M. Marmontel a le génie et l’enthousiasme qui conviennent à l’épopée, mais qu’il n’a pas le style propre de la tragédie. On se défie, dit le critique, des poètes qui trop fréquemment font briller les éclairs et partir la foudre. On peut les comparer à ces ennemis inférieurs en forces qui placent de fausses lumières et font beaucoup de bruit pour faire croire qu’ils sont moins faibles et plus nombreux qu’ils ne sont réellement.

Un recueil d’oraisons funèbres par M. Maboul, évêque d’Alais, est le dernier ouvrage discuté. Ces discours, les plus froids que j’aie jamais lus, sont ici élevés aux nues, sans que j’en sache la raison. Le meilleur est sans contredit l’éloge de Madame Palatine de Bavière, abbesse de Maubuisson. On rapporte un trait remarquable de l’humilité de Mme de Maubuisson à l’occasion d’une autre abbesse qui, curieuse de la voir, mais inquiète sur le rang et la préséance, lui fit demander si la droite lui serait donnée. « Depuis que je suis abbesse, dit Madame Palatine, je ne connais ni la droite ni la gauche que pour faire le signe de la croix. »

Piron a appelé Fréron un vers sorti du cadavre de l’abbé Desfontaines. Cette expression est trop basse et trop méprisable. Le nouveau critique n’a pas la même facilité de style, l’art d’analyser un livre, l’étendue des connaissances qu’avait son prédécesseur ; mais il a peut-être plus que lui l’épigramme à la main et une manière d’écrire plus ingénieuse.

M. Rémond de Saint-Marc vient de nous donner une très-jolie édition de ses œuvres en cinq volumes#1. C’est de la morale, de la galanterie, de la critique, des dialogues. Il faut vous dire quelque chose de tout cela, dont une partie est déjà connue et l’autre paraît pour la première fois.

1° Les Lettres philosophiques sont peu de chose ; ce qui s’y trouve de sensé est commun ; et, s’il y a des choses qui paraissent plus recherchées, elles sont fausses ou imprudentes. Il prétend, par exemple, que les enfants ne doivent point de reconnaissance à ceux qui leur ont donné le jour ; voici comme il fait parler par un fils à son père : « Je ne crois pas, monsieur, que vous ayez été fort occupé de moi dans les premiers instants de ma création ; vous n’aviez pensé à rien, je n’existais pas encore, et je puis croire que vous aviez quelque chose de mieux à faire que de songer à moi. Quant à l’éducation que vous m’avez donnée, vous ne pouviez honnêtement me la refuser : il est vrai que vous avez donné vos soins pour me la rendre utile ; mais c’est que vous vouliez me mettre en état de vous faire honneur ; et en cela vous avez encore travaillé pour vous-même. Ne voudriez-vous pas aussi que je vous tienne compte du glorieux établissement que vous m’avez donné en me mariant ? En bonne foi, l’auriez-vous fait et vous seriez-vous dépouillé si [3] vous n’aviez eu la sottise de vous voir revivre avec éclat dans la postérité illustre que vous comptez qui naîtra de moi ? »

2° Les lettres de galanterie sont remarquables. L’auteur ne veut point que les femmes aient de l’amour, il aime mieux qu’elles n’aient que de la coquetterie. Je m’en étonne. M. de Saint-Marc est aigre et misanthrope, et les gens de ce caractère sont plus souvent amoureux que coquets. En général, cet écrivain montre peu d’estime pour les femmes. « Je me souviens, dit-il, d’une femme fort raisonnable ; son ami avait pris pour une jolie femme, mais peu estimable, un goût de passage. La dame lui reprochait de certaines honnêtetés vives qu’il avait pour la petite bonne, et le monsieur s’en justifiait en l’assurant que, quoiqu’il fût attaché à elle d’une certaine manière, il était pénétré d’un souverain mépris pour elle. — Eh ! monsieur, s’écria la dame, méprisez-moi aussi, Je vous prie. »

3° Les Réflexions sur les différents genres de poésie composent la troisième partie de ce recueil. On y voit un million de paradoxes, et, comme l’auteur n’a pas une certaine étendue dans l’esprit, il ne parvient pas à leur donner de la vraisemblance. Cet écrivain s’acharne après La Mothe et Fontenelle ; c’est de l’ingratitude toute pure : sans eux il n’aurait jamais écrit et on sent aisément les efforts qu’il fait pour être leur singe. J’ai ouï dire à un homme de beaucoup d’esprit que M. de Fontenelle était naturellement non-naturel.

On ne donnera pas cet éloge à M. Saint-Marc, ou si vous l’aimez mieux, on ne fera pas de lui cette critique.

4° Les Dialogues des dieux sont la partie la plus brillante et la plus estimable des ouvrages de M. de Saint-Marc. Vous y trouverez des choses entortillées, des choses fausses, des choses étrangères, des choses dangereuses ; et, malgré cela, vous vous en amuserez.

M. de Saint-Marc a en général une fleur d’esprit qui plaît ; mais cet esprit est étroit et borné, il a de la délicatesse, mais peu de force et de précision. Sa manière est extrêmement gaie, mais elle devient quelquefois ridicule et guindée ou rampante ; vous serez étonnée qu’un écrivain qui a éminemment les vices de son siècle n’ait parlé qu’avec mépris de ses contemporains et avec admiration des écrivains de l’antiquité.

M. Trochereau, secrétaire du maréchal d’Harcourt, vient de nous donner la traduction en prose de quelques ouvrages anglais#. Sa préface est destinée à apprécier le mérite littéraire des Anglais et des Français. Il y a peu de goût, beaucoup de déclamation et une pédantesque profusion d’érudition dans ce long et ennuyeux morceau.

Le premier ouvrage traduit est l’Essai sur la poésie de Buckingham ; c’est peu de chose en comparaison de l’Essai sur la critique de Pope, et moins que rien auprès de l’Art poétique de Boileau, chef-d’œuvre de goût et de poésie. Ce duc de Buckingham est le même qui, étant obligé de quitter la cour, alla voyager avec le duc de Rochester dans les diverses provinces d’Angleterre pour chercher des aventures. Sur je ne sais quelle route, ils aperçurent un cabaret fermé où était cette inscription : Maison à louer. L’envie les prend tout à coup d’être cabaretiers et ils l’exécutent. D’abord ils se bornèrent à se réjouir des passants, et ensuite ils déclarèrent la guerre aux maris des environs ; ils les invitaient, leur faisaient bonne chère ; et quand ils les avaient enivrés, ils allaient à leurs filles et à leurs femmes. Bientôt on ne parla dans la province que de la générosité des deux cabaretiers, le bruit parvint jusqu’au roi qui eut la curiosité de voyager de ce côté-là pour voir ce qui en était : il reconnut les deux cabaretiers, les ramena avec lui et les admit plus que jamais à sa familiarité.

La Manière de traduire les poëtes, par mylord Roscomon, est le second morceau du recueil. Le défaut ordinaire aux auteurs anglais de ne pas lier les parties de leur ouvrage est sensible dans celui-ci, où il y a d’ailleurs du goût, de la poésie et de l’imagination. Roscomon était un des plus généreux et des plus sages seigneurs de son siècle. On dit qu’un soir qu’il se retirait fort tard, il fut attaqué par trois scélérats qui étaient apostés pour l’assassiner. Il se battit avec tant de courage qu’il perça le premier ; un gentilhomme qui passait par hasard vint à son secours, désarma le second de ses assassins, et mit en fuite le troisième. Ce gentilhomme était un officier réformé, d’une bonne famille, fort estimé, mais extrêmement pauvre. Pénétré de la reconnaissance la plus vive, Roscomon présenta son brave défenseur au duc d’Ormond, vice-roi d’Irlande, et le supplia de [4] permettre qu’il se démît du poste de capitaine de ses gardes en faveur de son ami. Ce gentilhomme en jouit pendant trois ans ; après sa mort, le duc d’Ormond le rendit à son généreux bienfaiteur. Durant les troubles du roi Jacques II, Roscomon se retira à Rome ; il disait à ses amis, à ce sujet, qu’il était beaucoup plus à propos d’être près de la cheminée quand la chambre était remplie de fumée.

M. Trochereau a traduit encore le poëme de la Renommée de M. Pope ; voilà en trois jours deux assez mauvaises traductions d’un bon ouvrage. Les autres morceaux contenus dans le recueil que je vous annonce sont trop peu de chose pour mériter quelque attention.

— L’abbé Lenglet du Fresnoy vient de publier, sous le nom supposé d’abbé d’Artigny, un ouvrage intitulé Nouveaux Mémoires d’histoire, de critique et de littérature[5]. Ce sont des remarques recueillies de tous côtés sans goût, sur l’histoire ancienne, sur la chronologie, sur les rabbins, sur les éditions, sur les auteurs, etc. C’est véritablement un ouvrage à la mosaïque. Je n’ai trouvé dans toute cette compilation qu’un trait qui m’ait fait plaisir. Le voici : M. Bond, célèbre Anglais, avait fait traduire la Zaïre de Voltaire ; les comédiens ayant différé de la représenter sous divers prétextes, cet homme passionné pour le théâtre se joignit à plusieurs de ses amis pour la jouer, et il se chargea du rôle de Lusignan. Les premiers actes furent exécutés avec un applaudissement universel. On attendait Lusignan ; il parut, et tous les cœurs commencèrent à s’émouvoir à la seule vue de ce grand prince. M. Bond lui-même se livra tellement à la force de son imagination et à l’impétuosité de ses sentiments que, se trouvant trop faible pour soutenir tant d’agitation, il tomba sans connaissance au moment qu’il reconnaît sa fille. On se figura d’abord que c’était un évanouissement contrefait et tout le monde admira l’art avec lequel il imitait la nature. Cependant la longueur de cette situation commençant à fatiguer les spectateurs, Chatillon, Zaïre et Nérestan l’avertirent qu’il était temps de finir. Il ouvre un moment les yeux ; mais les fermant de nouveau, il tombe de son fauteuil sans prononcer une parole, il étend les bras, et ce mouvement fut le dernier de sa vie.

M. l’abbé d’Olivet vient de publier trois volumes de poésies latines de différents auteurs[6]. La plupart de ces ouvrages sont des poëmes didactiques de quatre ou cinq cents vers prononcés par les jeunes jésuites à l’ouverture des classes. Tout n’est pas du même prix dans ce recueil ; mais il y a des morceaux d’une grande beauté et d’une très-belle latinité. L’édition est une des plus jolies choses qui soient sorties depuis longtemps de nos presses.

— Les Comédiens français ont déjà donné cinq représentations d’une comédie nouvelle en trois actes et en vers de M. de Voltaire intitulée Nanine. En voici le sujet : le comte d’Olban, promis à une baronne sa parente, prend du goût pour Nanine, jeune paysanne élevée chez lui, et la veut épouser. Il était tout occupé de ce mariage, lorsqu’on lui remet une lettre tout à fait tendre que cette jeune personne envoyait avec de l’argent au village prochain à Philippe Hombert. Le comte, qui prend ce Philippe Hombert pour un rival qui lui est préféré, chasse de chez lui la jeune paysanne et renoue avec la baronne. Sur ces entrefaites arrive Philippe Hombert, qui se fait reconnaître pour le père de Nanine ; le comte, accablé de remords, rappelle Nanine et se marie avec elle.

On trouve des défauts considérables dans cette comédie : 1° la scène est dans le château du comte, où il ne paraît pas que la baronne puisse se trouver avec bienséance ; 2° le billet qui fait tout le nœud de la pièce est absurde, il n’y a que le comte qui y soit surpris ; tous les spectateurs voient d’abord qu’il s’adresse au père de Nanine ; ce qui fait qu’on prévoit de trop loin le dénoûment ; 3° il est contre toute vraisemblance qu’une paysanne qui écrit à son père ne l’appelle pas son père ; 4° le comte fait dépouiller et chasser Nanine, ce qui dément le caractère de philosophie qu’on lui a donné d’abord ; 5° il y a peu d’action dans la pièce, ce n’est presque qu’un dialogue, encore le dialogue n’est-il pas toujours bon ; 6° le comique de cette pièce est bas, froid et ridicule. La partie tragique qui y domine est très-belle et digne de Voltaire.

Trois sortes de personnes se sont ouvertement déclarées contre cet ouvrage, qui n’a que peu de succès : 1° les gens de qualité, qui ne peuvent souffrir que le comte, pour justifier la démarche qu’il fait d’épouser Nanine, prouve en très-beaux vers et par des raisonnements très-lumineux que tous les hommes sont égaux, et que le préjugé qui établit une différence entre le noble et le roturier est ridicule ; 2° les amateurs de l’ancienne comédie, qui prétendent que c’est un spectacle destiné aux ris et non aux larmes ; 3° les pères et les mères, qui craignent que leurs enfants n’adoptent les maximes cent fois répétées dans cette pièce : que dans les mariages on ne doit avoir nul égard au rang, au lieu, à la naissance, mais seulement au mérite et au goût.

  1. Voyage à la baie d’Hudson, fait par la galiote le Dobs et la Californie, en 1746 et 1747, pour la dérouverte d’un passage au notd-ouest, avec une description exacte de la côte et un abrégé de l’histoire naturelle du pays. (Traduit de l’anglais par Sellius.) Paris, 1749, 2 vol. in-12.
  2. Ces Lettres parurent de 1749 à 1754, et forment 13 vol. in-12.
  3. Amsterdam, 1749-1750, 5 vol. in-12.
  4. Choix de différents morceaux de poésie. 1749, in-12.
  5. Raynal prend pour un pseudonyme du savant érudit le nom réel d’un autre érudit, Antoine Gachet d’Artigny, né en 1704, à Vienne en Dauphiné où il est mort en 1778. Ses Nouveaux Mémoires d’histoire et de littérature ne devaient former que deux volumes ; le succès encouragea l’auteur à en donner cinq autres (1749-1756).
  6. Poema didascalia nunc primum vel edita vel collecta. 1749, 3 vol. in-12.