Correspondance de Voltaire/1773/Lettre 8882

Correspondance : année 1773GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 48 (p. 414-415).
8882. — À M. LE CARDINAL DE BERNIS[1].
10 juillet.

Monseigneur, vous allez voir un parent de votre confrère M. le cardinal Giraud, qui n’est pas encore cardinal, mais qui est un des plus aimables petits apprentis que vous ayez dans l’Église de Dieu, et des plus agréables dans le commerce du monde. Aussi modeste qu’instruit, plein de goût et philosophe comme on doit l’être. Pour M. de La Borde, vous le connaissez ; il vous a toujours été très-attaché. Pour moi, que puis-je dire à Votre Éminence ? que je meurs avec le regret de ne pouvoir vous faire ma cour.

Le vieux Malade de Ferney.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.