Correspondance de Voltaire/1772/Lettre 8607

Correspondance : année 1772GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 48 (p. 154-155).
8607. — À M. MARIN[1].
22 auguste.

Voici un petit bouquet qu’on m’a donné pour la fête de la Saint-Barthélemy[2], qui arrive incessamment. Il y a de petits ornements rouges, qui paraissent sanguinolents : cela paraît assez convenable. Il arrivera peut-être trop tard. Il faut prendre les Français sur le temps. Que ceux qui se plaignent du présent songent au passé, ils se consoleront[3].

  1. Editeurs, Bavoux et François.
  2. L’ode sur cet anniversaire ; voyez tome VIII, page 494.
  3. Une version porte encore : « Le vieux malade, très-malade, recommande les incluses à vos bontés, »