Correspondance de Voltaire/1772/Lettre 8607
8607. — À M. MARIN[1].
22 auguste.
Voici un petit bouquet qu’on m’a donné pour la fête de la Saint-Barthélemy[2], qui arrive incessamment. Il y a de petits ornements rouges, qui paraissent sanguinolents : cela paraît assez convenable. Il arrivera peut-être trop tard. Il faut prendre les Français sur le temps. Que ceux qui se plaignent du présent songent au passé, ils se consoleront[3].