Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 8135

Correspondance : année 1770GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 47 (p. 295).
8135. — DE M. HENNIN[1].
À Genève, le vendredi 21 décembre 1770.

Monsieur, M. Rilliet, faisant les fonctions de premier syndic, auquel j’ai voulu remettre une note pour votre affaire, m’a dit que le conseil ne pouvait accorder ce que vous demandez que sur requête ; qu’ainsi vous deviez choisir ici un procureur qui présentât cette requête, et qu’elle serait admise sur-le-champ.

Vous savez que le parlement prend monsieur le chancelier à partie, et a suspendu ses fonctions[2].

P. S. On me remet, monsieur, la lettre que vous me faites l’honneur de m’écrire. Elle ne change rien à ce que celle-ci vous annonce. Je ferai d’ailleurs tout ce qui dépendra de moi pour vous procurer les pièces dont vous avez besoin.

  1. Correspondance inédite de Voltaire avec P.-M. Hennin ; 1825.
  2. Ce fut le 10 décembre que les tribunaux cessèrent de rendre justice, ainsi que le parlement était dans l’usage de le faire dans ses querelles avec la cour. Le chancelier ne fut pas pris à partie.