Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 8135
8135. — DE M. HENNIN[1].
À Genève, le vendredi 21 décembre 1770.
Monsieur, M. Rilliet, faisant les fonctions de premier syndic, auquel j’ai voulu remettre une note pour votre affaire, m’a dit que le conseil ne pouvait accorder ce que vous demandez que sur requête ; qu’ainsi vous deviez choisir ici un procureur qui présentât cette requête, et qu’elle serait admise sur-le-champ.
Vous savez que le parlement prend monsieur le chancelier à partie, et a suspendu ses fonctions[2].
P. S. On me remet, monsieur, la lettre que vous me faites l’honneur de m’écrire. Elle ne change rien à ce que celle-ci vous annonce. Je ferai d’ailleurs tout ce qui dépendra de moi pour vous procurer les pièces dont vous avez besoin.