Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 8067
8067. À M. CHRISTIN[1].
31 octobre.
Mon cher petit philosophe, à qui tout Ferney fait les plus tendres compliments, a fait un très-bon article sur le mariage. Il n’est pas possible qu’il ne fasse pas un très-heureux mariage après en avoir si bien parlé.
Il se pourra bien qu’on ne rapporte l’affaire des esclaves qu’après la Saint-Martin. Tant mieux ! nous aurons alors le discours de M. Seguier, qui nous sera d’un très-grand secours.
On embrasse tendrement mon cher petit philosophe.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.