Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 7924

Correspondance : année 1770GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 47 (p. 110-111).
7924. — À M. HENNIN.
À Ferney, dimanche au soir, 17 juin.

Permettez-moi, mon très-aimable résident, de ne point envoyer Dalloz devant un auditeur qui est Genevois. Nous n’attendons ni ne voulons aucune justice de ces messieurs. Nous pensons que c’est à M. le duc de Choiseul qu’il faut envoyer sa déposition, seulement pour l’amuser, en attendant qu’il rende aux Vingt-Quatre[1] et aux Vingt-Cinq[2] tout ce qu’il leur doit.

Pigalle est venu. Vous seriez charmant si vous vouliez venir quelqu’un de ces jours avec un recueil de vos plus belles estampes : vous raisonneriez peinture et sculpture avec un homme qui est assurément digne de vous entendre.

Maman vous fait mille compliments.

  1. C’était le nombre des commissaires nommés pour défendre la cause des représentants ou originaires genevois devant les médiateurs.
  2. C’était le nombre des membres du petit conseil de la république de Genève.