Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 6931

Correspondance : année 1767GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 307).
6931. — À M. BORDES[1].
8 juillet.

J’aurai peut-être demain jeudi de vos nouvelles, mon cher confrère, et je saurai à quoi m’en tenir avec les frères Périsse. En attendant, voici un mémoire que je vous prie de lire. Vous sentez assez que je n’ai pu me dispenser de le publier. Il faut bien à la fin confondre un pervers. Voilà le secret des lettres anonymes découvert.

Je vous prie d’éclairer de vos lumières un solitaire qui ne voit les choses que de loin, qui doit toujours redouter le public, mais qui a été forcé de parler. Dites-moi ce que vous pensez, et soyez bien persuadé de tout ce que je sens pour vous.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.