Correspondance de Voltaire/1766/Lettre 6600

Correspondance : année 1766GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 44 (p. 521-522).

6600. — À M. DAMILAVILLE.
3 décembre.

Quel est donc, mon cher ami, le conseiller usurier, banqueroutier, et enfui ? Qu’a fait M. de Mazarin ? Avez-vous vu M. d’Argental ?

Voulez-vous bien envoyer ce petit mot[1] à M. d’Alembert ? Quand M. Thomas sera-t-il reçu ? Le factum pour les Sirven est-il à l’impression ? Je suis un grand questionneur, et je ne suis que cela aujourd’hui. La poésie m’avait transporté dans les espaces imaginaires ; la métaphysique me replonge dans les abîmes. La faiblesse de mon corps succombe. Je vous embrasse.

  1. Il manque.