Correspondance de Voltaire/1765/Lettre 6133
Mon cher Roscius, je fais partir par cet ordinaire votre Adélaïde, dûment corrigée. Il sera très-nécessaire qu’elle soit représentée à Fontainebleau avec les changements essentiels que j’y ai faits.
J’y joins une petite préface qui est assez piquante ; je crois que cela se vendra bien.
Les frais auraient été trop considérables si je vous avais dépêché le paquet de Genève : mais, le recevant par Lyon, vous aurez peu de frais à supporter, et je me flatte que l’édition vous dédommagera assez amplement.
Je vous prie, quand vous aurez un moment de loisir, de me parler un peu de vos fêtes de Fontainebleau.
Adieu ; vous savez combien je vous aime. V.
N. B. La Préface consiste en une lettre de moi. Je laisse à votre amitié le soin de mettre un Avertissement[1] tel qu’il vous plaira.
- ↑ Voyez la note, tome III, page 76.