Correspondance de Voltaire/1765/Lettre 6070

Correspondance : année 1765GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 44 (p. 30).

6070. — À M.  LE COMTE D’ARGENTAL[1].
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Je me jette plus que jamais aux pieds et aux ailes de mes anges. Voici des papiers dont dépend le sort de la famille Sirven. Je connais leur bonté ; ainsi, je ne leur fais point d’excuses. Je leur ai envoyé, sous l’enveloppe de M. le duc de Praslin, les nouveaux roués ; il y a encore quelques changements depuis ce temps-là. Le jeune auteur est très-docile ; il est aux ordres de mes anges. Mlle  Clairon arrive demain. Le théâtre est rebâti ; mais je n’en peux plus.

Respect et tendresse.

P. S. J’ai encore pris la liberté de leur adresser un paquet pour M. de Calonne, qui renferme la pièce la plus décisive.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François. — C’est à tort que les éditeurs avaient daté cette lettre de janvier ; elle est du 23 juillet. (G. A.)