Correspondance de Voltaire/1765/Lettre 5935
5935. — À M. DE BELLOY[1].
6 mars.
Si je suis presque entièrement aveugle, monsieur, j’ai encore des oreilles, et les cris de la renommée m’ont appris vos grands succès[2]. J’ai un cœur qui s’y intéresse. Je joins mes acclamations à celles de tout Paris. Jouissez de votre bonheur et de votre mérite. Il ne vous manque que d’être dénigré par Fréron, pour mettre le comble à votre gloire. Je vous embrasse sans cérémonie, il n’en faut point entre confrères. V.