Correspondance de Voltaire/1761/Lettre 4746
Correspondance : année 1761
4746. — À M. LE COMTE D’ARGENTAL[1].
12 Novembre 1761.
Ô divins anges ! voici la réponse de notre comité à votre comité. Mais ne nous égorgeons point. Je vous supplie de vouloir bien m’obtenir une réponse sur mon Talleyrand d’Excideuil.
Puisque vous ne répondez point sur l’Espagne, j’espère.
Mais répondez donc sur le paquet de Mme du Deffant.
Mais un mot sur le Droit du Seigneur, sur Zulime, sur M. le maréchal de Fronsac.
Je veux vous envoyer ma lettre au président de Brosses en forme de factum. Il m’a volé : d’accord ; mais il est honni dans son parlement de Bourgogne, car je l’ai berné, car je suis berneur, car il est bernable, car l’ancien premier président de La Marche vous en dira bientôt des nouvelles.
Intérim, je baise le bout de vos ailes. V.
- ↑ Nissard, Mémoires et Correspondances politiques et littéraires ; Paris, 1858, page 157.