Correspondance de Voltaire/1761/Lettre 4686
Correspondance : année 1761
4686. — À M. JACOB VERNES[1].
Mon cher confrère en poésie, la tragédie n’est pas finie. Pierre le Grand, mes foins et mes charrues, retardent un peu cette besogne.
Il y a longtemps que MM. les Joualliers qui m’ont fait parvenir du vin muscat doivent être remboursés. Ce n’est pas assez de faire des tragédies, il faut payer ses dettes.
[2]On me mande qu’on a enfin brûlé trois jésuites à Lisbonne. Ce sont là des nouvelles bien consolantes, mais c’est un janséniste qui les mande. V.