Correspondance de Voltaire/1756/Lettre 3237

Correspondance de Voltaire/1756
Correspondance : année 1756GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 39 (p. 111-112).

3237. — À M. THIERIOT[1].
Aux Délices, 17 septembre.

Mon ancien ami, tout le monde fait des sottises. Les frères Cramer en ont fait une très-ridicule ; je leur ai lavé leur tête genevoise. Ce sont gens de mérite ; mais ils ne connaissent point Paris.

J’apprends que Mme de Là Popelinière est guérie radicalement par M. Castera. Cela est-il vrai ? Je la prie de croire que je m’y intéresse véritablement.

Mme de Fontaine est très-mal : M. Tronchin aura bien de la peine à la tirer d’affaire. Je serais inconsolable de la perdre.

Quid novi de Salomon et de la reine de Saba ?

Mes respects àMme de Graffigny ; mes compliments de ce qu’elle donne une sœur à Cénie. Je suis bien loin de rimer pour un théâtre que je ne verrai plus.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.