Correspondance de Voltaire/1753/Lettre 2545
Correspondance de Voltaire/1753
2545. — À M. LE BARON DE SCHONAICH[1].
Leipsick, 18 avril 1753.
Pardonnez, monsieur, à un pauvre malade qui ne peut guère écrire, si je ne vous dis qu’en deux mots à quel point vous avez gagné mon estime. Pardonnez à un Français et à un homme de lettres, si j’en use avec si peu de cérémonie. Mais je ne me pardonnerai jamais d’ignorer une langue que les Gottsched, et vous, rendez nécessaire à tous les amateurs de la littérature.
Ich bihn umstand sein geborsamer diener[2].
Voltaire.