Correspondance de Voltaire/1752/Lettre 2409

Correspondance de Voltaire/1752
Correspondance : année 1752, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 467).
2409. — À M. FORMEY.

M. Mallet[1] demande peu de choses, monsieur ; je ferai tout ce que je pourrai pour lui faire avoir ce très-peu.

L’édition[2] n’est guère bonne ; ce qu’elle contient l’est encore moins, mais le maudit auteur de tant de rapsodies vous est très-attaché. Il vous remercie de la bonté que vous avez de faire des notes, et, dès que les maux dont il est accablé lui permettront de sortir, il ne manquera pas de venir vous remercier. Continuez, je vous prie, vos notes ; c’est une bonne œuvre. Scribe et vale. V.

  1. Paul-Henri Mallet, né à Genève en 1730, mort en 1807, désirait être admis dans quelque académie ; voyez la lettre 2430.
  2. Des Œuvres de Voltaire, 1752, sept volumes in-12.