Correspondance de Voltaire/1746/Lettre 1797

Correspondance de Voltaire/1746
Correspondance : année 1746GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 36 (p. 424-430).

1797. ‑ AU RÉVÉREND PÈRE DE LA TOUR,
jésuite, principal de collège de louis-le-grand.
À Paris, 1746[1].

Mon révérend Père, ayant été élevé longtemps dans la maison que vous gouvernez, j’ai cru devoir prendre la liberté de vous adresser cette lettre, et vous faire un aveu public de mes sentiments dans l’occasion qui se présente. L’auteur de la Gazette ecclésiastique[2] m’a fait l’honneur de me joindre à Sa Sainteté, et de calomnier à la fois, dans la même page, le premier pontife du monde, et le moindre de ses serviteurs. Un autre libelle non moins odieux, imprimé en Hollande, me reproche avec fureur mon attachement pour mes maîtres, à qui je dois l’amour des lettres et celui de la vertu[3] ; ce sont ces mêmes sentiments qui m’imposent le devoir de répondre à ces libelles.

Il y a quatre mois, qu’ayant vu une estampe du portrait de Sa Sainteté, je mis au bas cette inscription :


Lambertinus hic est Romæ decus, et pater orbis,
Qui terram[4] scriptis docuit, virtutibus ornat.

Je ne crains[5] pas que le sens de ces paroles soit[6] repris par ceux qui ont lu les ouvrages de ce pontife, et qui sont instruits de son règne. S’il dépendait de lui de pacifier le monde, comme de l’éclairer, il y a longtemps que l’Europe joindrait la reconnaissance à la vénération personnelle qu’on[7] a pour lui. Monseigneur le cardinal Passionei, bibliothécaire du Vatican, homme consommé en tout genre de littérature, et protecteur des sciences aussi bien que le pape, lui montra ce faible hommage que je lui avais rendu, et que je ne croyais pas devoir parvenir jusqu’à lui. Je pris cette occasion d’envoyer à Sa Sainteté, et à plusieurs cardinaux qui m’honorent de leurs bontés, le Poëme sur la bataille de Fontenoy, que le roi avait daigné faire imprimer à son Louvre. Je ne faisais que remplir mon devoir en présentant aux[8] personnes principales de l’Europe ce monument élevé à la gloire de notre nation, sous les auspices du roi même. Vous savez, mon révérend Père, avec quelle indulgence cet ouvrage fut reçu à Rome. La gloire du roi[9], qui ne se borne pas aux limites de la France, répandit quelques-uns de ses rayons sur ce faible essai ; il fut traduit en vers italiens, et vous avez vu la traduction que Son Éminence M.[10] le cardinal Querini, digne successeur des Bembes et des Sadolets, voulut bien en faire, et qu’il vous envoya.

Ceux qui connaissent le caractère du pape, son goût et son zèle pour les lettres, ne sont point surpris qu’il m’ait gratifié de plusieurs de ses médailles, lesquelles sont autant de monuments du bon goût qui règne à Rome. Il n’a fait en cela que ce que Sa Majesté avait daigné faire, et s’il a ajouté à cette faveur celle de m’honorer d’une lettre particulière, qui n’est point un bref de la daterie, y a-t —il, dans ces marques de bonté si Honorables pour la littérature, rien qui doive choquer, rien qui doive attirer les fureurs de la calomnie ? Voilà pourtant[11] ce qui a excité la bile de l’auteur clandestin de la Gazette ecclésiastique : il ose accuser le pape d’honorer de ses lettres un séculier, tandis qu’il persécute des évêques[12] ; et il me reproche, à moi, je ne sais quel livre[13] auquel je n’ai point de part, et que je condamne avec autant de sincérité qu’il devrait condamner[14] les libelles.

Je sais combien le monarque bienfaisant qui règne à Rome est au-dessus de la licence où l’on s’emporte de le calomnier, et de la liberté que je prendrais de le défendre.

Sciliret is suppris labor est, ea cura quietos
Sollicitat
[15].

S’il est étrange que, tandis que ce prince se fait chérir de ses sujets et du monde chrétien, un écrivain du faubourg Saint-Marceau le calomnie, il serait bien inutile que je réfutasse cet écrivain. Les discours des petits ne parviennent pas de si loin à la hauteur où sont placés ceux qui gouvernent la terre. C’est à moi de me renfermer dans ma propre cause ; mais si l’esprit de parti pouvait être calme un moment, si cette passion tyrannique et ténébreuse pouvait laisser quelque accès dans l’âme aux lumières douces de la raison, je conjurerais cet auteur[16] et ses semblables de se représenter à eux-mêmes ce que c’est que de mettre continuellement sur le papier des invectives contre ceux qui sont préposés de Dieu pour conserver le peu qui reste de paix sur la terre ; ce que c’est que de se rendre tous les huit jours criminel[17] de lèse-majesté, par des libelles méprisés, et[18] d’être à la fois calomniateur et ennuyeux. Je lui demanderais avec quelle chaleur il condamnerait, dans d’autres, ce malheureux et inutile dessein de troubler l’État, que le roi défend à la tête de ses armées ; il verrait dans quel excès d’avilissement et d’horreur est une telle conduite auprès de tous les honnêtes gens : il sentirait s’il lui convient de gémir sur les prétendus maux de l’Église tandis qu’on n’y voit d’autre mal que celui de ces convulsions avec lesquelles trois ou quatre malheureux, méprisés de leur parti même, ont prétendu surpendre le petit peuple, et qui sont enfin l’objet du dédain de ceux même qu’ils avaient voulu séduire.

Qu’il se trouve des hommes assez insensés et assez privés de pudeur pour dresser des filles de sept à huit ans à faire des tours de passe-passe dont les charlatans de la Foire rougiraient ; qu’ils aient le front d’appeler ce manège infâme des miracles faits au nom de Dieu ; qu’ils jouent à prix d’argent cette farce abominable pour prouver qu’Élie est venu ; qu’un de ces misérables ait été de ville en ville se pendre aux poutres d’un plancher, contrefaire l’étranglé et le mort, contrefaire ensuite le ressuscité, et finir enfin ses prestiges par mourir en effet dans Utrecht, le 17 juin[19] 1743, à la potence qu’il avait dressée lui-même, et dont il croyait se tirer comme auparavant voilà ce qu’on pourrait appeler les maux de l’Église, si de tels hommes étaient en effet comptés[20], soit dans l’Église, soit dans l’État.

Il leur sied bien[21] sans doute de calomnier le souverain pontife, en citant l’Évangile et les Pères ; il leur sied bien d’oser parler des lois du christianisme, eux qui violent la première de ses lois, la charité ; eux qui, au mépris de toutes lois divines et humaines, vendent tous les jours un libelle qui dégoûte aujourd’hui les lecteurs les plus avides de médisance et de satire.

À l’égard de l’autre libelle de Hollande[22], qui me reproche d’être attaché aux jésuites, je suis bien loin de lui répondre comme à l’autre : Vous êtes un calomniateur ; je lui dirai au contraire : Vous dites[23] la vérité. J’ai été élevé pendant sept ans chez des hommes qui se donnent des peines gratuites et infatigables à former l’esprit et les mœurs de la jeunesse. Depuis quand veut-on que l’on soit sans reconnaissance pour ses maîtres ? Quoi ! il sera dans la nature de l’homme de revoir avec plaisir[24] une maison où l’on est né, un village où l’on a été nourri[25] par une femme mercenaire ? et il ne serait pas dans notre cœur d’aimer ceux qui ont pris un soin généreux de nos premières années ? Si des jésuites ont un procès[26] au Malabar avec un capucin, pour des choses dont je n’ai point connaissance, que m’importe ? est-ce une raison pour moi d’être ingrat envers ceux qui m’ont inspiré le goût des belles-lettres, et des sentiments qui feront jusqu’au tombeau la consolation de ma vie ? Rien n’effacera dans mon cœur la mémoire du Père Porée, qui est également cher à tous ceux qui ont étudié sous lui. Jamais homme ne rendit l’étude et la vertu plus aimables[27]. Les heures de ses leçons étaient pour nous des heures délicieuses, et j’aurais voulu qu’il eût été établi dans Paris comme dans Athènes qu’on pût[28] assister à tout âge à de telles leçons : je serais revenu souvent les entendre. J’ai eu le bonheur d’être formé par plus d’un jésuite du caractère du Père Porée, et je sais qu’il a des successeurs dignes de lui. Enfin, pendant les sept années que j’ai vécu dans[29] leur maison, qu’ai-je vu chez eux ? la vie la plus laborieuse, la plus frugale, la plus réglée, toutes leurs heures partagées entre les soins qu’ils nous donnaient et les exercices de leur profession austère. J’en atteste des milliers d’hommes élevés par eux comme moi ; il n’y en aura pas un seul qui puisse me démentir. C’est sur quoi je ne cesse de m’étonner qu’on puisse les accuser d’enseigner une morale corruptrice[30]. Ils ont eu, comme tous les autres religieux, dans des temps de ténèbres, des casuistes qui ont traité le pour et le contre des[31] questions aujourd’hui éclaircies, ou mises en oubli. Mais, de bonne foi, est-ce par la satire[32] ingénieuse des Lettres provinciales qu’on doit juger de leur morale ? C’est assurément par le Père Bourdaloue, par le Père Cheminais, par leurs autres prédicateurs, par leurs missionnaires.

Qu’on mette en parallèle les Lettres provinciales et les Sermons[33] du Père Bourdaloue, on apprendra dans les premières l’art de la raillerie, celui de présenter des choses indifférentes sous des faces criminelles, celui d’insulter avec éloquence ; on apprendra, avec le Père Bourdaloue, à être sévère à soi-même, et indulgent pour les autres. Je demande alors de quel côté est la vraie morale, et lequel de ces deux livres[34] est utile aux hommes.

J’ose le dire : il n’y a rien de plus contradictoire, rien de plus honteux pour l’humanité, que d’accuser de[35] morale relâchée des hommes qui mènent en Europe la vie la plus dure, et qui vont chercher la mort au bout de l’Asie et de l’Amérique. Quel est le particulier qui ne sera pas consolé d’essuyer des calomnies, quand un corps entier en éprouve[36] continuellement d’aussi cruelles ? Je voudrais bien que l’auteur de ces libelles pitoyables, dont nous sommes fatigués, vînt un jour aux pieds d’un jésuite au tribunal de la pénitence, et que là il fît un aveu sincère de sa conduite, en présence de Dieu ; il serait obligé de dire « J’ai osé traiter de persécuteur un roi adoré de ses sujets ; j’ai appelé cent fois ses ministres des ministres d’iniquité ; j’ai vomi les calomnies les plus noires contre[37] le premier ministre du royaume[38], contre un cardinal qui a rendu des services essentiels dans ses ambassades auprès de trois papes[39] ; je n’ai respecté ni le nom, ni l’autorité sainte, ni les mœurs pures, ni la grandeur d’âme, ni la vieillesse vénérable de mon archevêque[40]. L’évêque[41] de Langres[42], dans une maladie populaire qui faisait du ravage à Chaumont, accourut avec des médecins et de l’argent, et arrêta le cours de la maladie ; il[43] a signalé toutes les années de son épiscopat par les actions de la charité la plus noble et ce sont[44] ces mêmes actions que j’ai empoisonnées. L’évêque[45] de Marseille[46], pendant que la contagion dépeuplait cette ville, et qu’il ne se trouvait plus personne, ni qui donnât la sépulture aux morts, ni qui soulageât les mourants, allait le jour et la nuit, les secours temporels dans une main[47], et Dieu dans l’autre, affronter de maisons[48] en maisons un danger beaucoup plus grand que celui où l’on[49] est exposé à l’attaque d’un chemin couvert ; il[50] sauva les tristes restes de ses diocésains par l’ardeur du zèle le plus attendrissant, et par l’excès d’une intrépidité qu’on ne caractériserait pas sans doute assez en l’appelant héroïque ; c’est un[51] homme dont le nom sera béni avec admiration dans tous les âges : ce sont ceux qui l’ont imité que j’ai voulu décrier dans mes petits libelles diffamatoires. »

Je suppose, pour un moment, que le jésuite qui entendrait cet aveu eût à se plaindre de tous ceux que l’on[52] vient de nommer, qu’il fût le parent et l’ami du coupable ; ne lui dirait-il pas : Vous avez commis un crime horrible, et vous ne pouvez trop l’expier ?

Ce même homme qui ne se corrigera pas continuera de calomnier tous les jours ce qu’il y a de plus respectable sur la terre, et il ajoutera à sa liste le confesseur qui lui aura reproché ses excès ; il l’accusera, lui et sa société, d’une morale relâchée c’est ainsi[53] que l’esprit de parti est fait. L’auteur du libelle peut, tant qu’il voudra, mettre mon nom dans le recueil immense et oublié de ses calomnies ; il pourra m’imputer des sentiments que je n’ai jamais eus, les livres que je n’ai jamais faits, ou qui ont été altérés indignement par les[54] éditeurs. Je lui répondrai comme le grand Corneille dans une pareille occasion : Je soumets mes écrits au jugement de l’église. Je doute qu’il en fasse autant. Je ferai bien plus : je lui déclare, à lui et à ses semblables, que si jamais on a imprimé sous mon nom une page qui puisse scandaliser seulement le sacristain de leur paroisse, je suis prêt à la déchirer devant lui ; que je veux vivre et mourir tranquille[55] dans le sein de l’Église catholique, apostolique et romaine, sans attaquer personne, sans nuire à personne, sans soutenir[56] la moindre opinion qui puisse offenser personne ; je déteste tout ce qui peut apporter le moindre trouble dans la société. Ce sont ces sentiments connus du roi qui m’ont attiré ses bienfaits. Comblé de ses grâces, attaché à sa personne sacrée, chargé d’écrire ce qu’il a fait de glorieux et d’utile pour la patrie, uniquement occupé de cet emploi, je tâcherai, pour le remplir, de mettre en pratique les instructions que j’ai reçues dans votre maison respectable et si les règles de l’éloquence, que j’y ai[57] apprises, se sont effacées de mon esprit, le caractère de bon citoyen ne s’effacera jamais de mon cœur.

On a vu, je crois, ce caractère dans tous mes écrits, quelque défigurés qu’ils soient par les ridicules éditions qu’on en a faites. La Henriade même n’a jamais été correctement[58] imprimée ; on n’aura probablement mes véritables ouvrages qu’après ma mort ; mais j’ambitionne peu, pendant ma vie, de grossir le nombre des livres dont on est surchargé, pourvu que je sois au nombre des honnêtes gens, attachés à leur souverain, zélés pour leur patrie, fidèles à leurs amis dès l’enfance, et reconnaissants envers leurs premiers maîtres.

C’est dans ces sentiments que je serai toujours, avec respect, mon révérend Père, votre très-humble et très-obéissant serviteur,

Voltaire.
  1. Voltaire composa cette lettre pour s’aplanir l’entrée de l’Académie française (voyez tome XXIII, page 205). Il s’en fit deux éditions sous le millésime 1746 : l’une in-8o, l’autre in-4o. Dans l’édition in-4o la lettre porte pour toute date ces mots : « A Paris, 1746, » qui ne sont pas dans l’in-8°. Nous ne conservons pas la date du 7 février, qu’on trouve dans l’édition de Kehl. Si, selon l’opinion généralement reçue, cette lettre fut faite pour se rendre admissible à l’Académie, elle doit être de la fin de mars, puisque ce ne fut qu’alors qu’une place fut vacante (voyez la lettre 1795). Cette lettre est reproduite conforme a l’édition in-4o ; mais l’edition in-8o contient des différences que nous donnons en variantes.
  2. Dans les Nouvelles ecclésiastiques de 1746, page 3, on lit « L’auteur des Lettres philosophiques brûlées par la main du bourreau… est en commerce avec le pape, tandis que des évêques, des prêtres, des religieux, des religieuses, etc., sont traites d’excommuniés. Y a-t-il encore de la foi sur la terre, etc. ? »
  3. Vertu. Je vous prie d’engager les révérends Pères qui travaillent au Journal de Trévoux à vouloir bien honorer d’une place dans leur recueil ce que je vais prendre la liberté de vous dire sur ces deux articles. Il y a quatre mois, etc.
  4. Dans la lettre 1753, à monsignor Leprotti, que nous avons donnée d’après l’original autographié, Voltaire a mis mundum.
  5. In 8° : « croyais. »
  6. In-8° : « fût. »
  7. In-8° : « qu’elle a pour lui. »
  8. In 8° : « à ces personnes. »
  9. In-8° : « Qui est chère au Romains comme à nous, répandit quelqu’un de ses rayons. »
  10. In-8° : « S. E. le cardinal. »
  11. In-8° : « cependant. »
  12. In-8° : « évêques, etc. »
  13. Les Lettres philosophiques ; voyez la note 3 de la page précédente.
  14. In-8° : « ses. »
  15. Æn., IV, 379-80.
  16. In-8° : « cet écrivain. »
  17. In-8° : « criminels. »
  18. In-8° : « et être tout à la fois. »
  19. In-8° : « janvier. »
  20. In-8° : « écoutés. »
  21. In-8° : « Il sied bien sans doute à de telles gens de calomnier. »
  22. In-8° : « d’Hollande. »
  23. In-8° : « Vous avez dit. »
  24. In-8° : « avec complaisance. »
  25. In-8° : «  nourri, et il ne sera pas dans notre cœur. »
  26. In-8. : « sont en procès. »
  27. In-8° : « aimable. »
  28. In-8. : « que l’on pùt. »
  29. In-8° : « en. »
  30. In-8° : « corruptible. »
  31. In-8° : « de. »
  32. In-8° : « satire des Lettres. »
  33. In-8° : « de Bourdaloue. »
  34. In-8° : « est le plus utile aux hommes. J’ose le dire : il n’y a rien de plus contradictoire, ni de plus inique, rien de plus honteux pour l’humanité, d’accuser… »
  35. In-8° : « d’une morale. »
  36. In-8° : « en reçoit. »
  37. In-8° : « contre le primat du royaume. »
  38. Le cardinal de Fleury.
  39. Le cardinal de Polignac.
  40. Le cardinal de Noailles.
  41. In-8° : « si l’évêque. »
  42. Montmorin.
  43. In-8° : « s’il a signalé. »
  44. In-8° : « ce sont. »
  45. In-8° : « si l’évêque. »
  46. Belzunce.
  47. In-8° : « d’une main. »
  48. In-8° : « de maison en maison. »
  49. In-8° : « où on est. »
  50. In-8° : « s’il. »
  51. In-8° : « c’est cet homme. »
  52. In-8° : « qu’on vient. »
  53. In-8° : « c’est ainsi qu’en use l’esprit de parti. »
  54. In-8° : « ses. ».
  55. In-8° : « tranquillement. »
  56. In-8° : « sentir. »
  57. In-8° : « que j’ai apprises. »
  58. In-8° : « exactement. »