Correspondance de Voltaire/1745/Lettre 1762

Correspondance de Voltaire/1745
Correspondance : année 1745GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 36 (p. 395).

1762. — À M. DE RICHELIEU[1].

Le malingre Voltaire ne put hier faire sa cour à son héros ; il souffre et il l’adore.

Il supplie très-humblement monseigneur le duc de vouloir bien faire parvenir au premier président de Nîmes le mémoire ci-joint, avec un petit mot de réflexion de sa part. Il ne s’agit que de recommander audit président d’examiner le mémoire, et, s’il le trouve juste, d’empêcher un procès mal fondé et très-indécent que son secrétaire veut intenter, se flattant de la protection de son maître.

Voilà pour le commandant du Languedoc.

Voici pour le premier gentilhomme

Je vous prie d’ordonner qu’on joue Zulime et l’Indiscret à Fontainebleau avec mes autres pièces. Je ne veux paraître que sous vos auspices.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.