Correspondance de Voltaire/1745/Lettre 1723
Correspondance de Voltaire/1745
1723. — À M. DE CIDEVILLE.
À Paris, ce 12 mai.
Je suis réduit à la prose, mon cher ami, en qualité de malade. Je sens que bientôt je ne vivrai plus que par la seconde vie que me donnent vos beaux vers[1]. Mais, tant que je vivrai dans ce monde, mon cœur sera à vous. V.
- ↑ Cideville avait composé des stances À M. de Voltaire, historiographe de France, Rouen, 1745, in-8o de 4 pages, et réimprimées dans le Mercure de 1745, juin, II, 186. Mais ou Cideville y a fait des changements et additions, ou la lettre est du 12 juin. (B.)