Correspondance de Voltaire/1745/Lettre 1690
Correspondance de Voltaire/1745
1690. — À M. THIERIOT[1].
Je vous renvoie la prose de M. le maréchal de Schmettau ; mais je n’ose encore y ajouter mes vers. Je deviens plus difficile de jour en jour sur mes faibles ouvrages, et le divertissement du mariage de monsieur le dauphin[2] me prend toute ma pauvre âme, dont l’étui est plus malade que jamais au moment que je vous écris. Ah ! mon ancien ami, une bonne digestion vaut mieux que de bons vers.