Correspondance de Voltaire/1740/Lettre 1243

Correspondance de Voltaire/1740
Correspondance : année 1740GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 384-385).

1243. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[1].
Ce 21 (février 1740).

Voici, mon cher abbé, un petit mot de lettre pour notre grand d’Arnaud, et, pour qu’il ait de quoi en payer le port, donnez-lui, je vous prie, vingt livres, en attendant ce que nous lui donnerons en avril.

Point de réponse de M. d’Auneuil. Je vous prie de lui écrire une lettre, quand vous serez de loisir, et de le faire ressouvenir qu’il vous a promis plusieurs fois de payer les mille livres qui sont en souffrance : ainsi vous demanderez trois mille livres.

Je vous recommande aussi le seigneur de Lézeau, et le fermier de Belle-Poule, quand vous aurez moins d’affaires. Mais si ce Belle-Poule est saisi par le roi, il faut procéder pour obtenir juridiquement autre délégation.

Autre anicroche. Le Poyet ne veut plus que les tableau partent par le coche. Mais, de quelque manière qu’ils partent, soyons tous contents.

  1. Édition Courtat.