Correspondance de Voltaire/1739/Lettre 1115

Correspondance de Voltaire/1739
Correspondance : année 1739GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 226).

1115. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[1].
(25 mars 1739.)
Ce mercredi, à six heures du soir.

Mon cher abbé, à propos, ne montrez point mes lettres à Mme de Champbonin. Je vous ai prié de lui offrir un peu d’argent ; mais, pour les lettres, c’est secret de confession.

Enfin j’apprends que le procureur du roi poursuit Desfontaines, et que tout est en branle : Dieu soit loué ! je n’ai plus de corvée, ni de procès à poursuivre. Envoyez vite le gendre de votre frère déposer qu’il a acheté la Voltairomanie chez Chaubert.

Que votre frère dépose, que lui ou un autre dépose que M. de Montigny a su par Chaubert même qu’il en vendait, et qu’il en acheta chez Mérigot.

Voilà tout, et nous avons du repos.

Je vous embrasse mille fois.

  1. Édition Courtat.