Correspondance de Voltaire/1738/Lettre 906

Correspondance : année 1738GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 34 (p. 534).
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906. — À M. DE MAUPERTUIS.
Juillet.

Voyez, notre maître à tous, si vous voulez permettre que je vous adresse cette drogue[1]. Vous m’avouerez que j’ai quelque raison d’être piqué contre le pédant de continuateur qui m’insulte encore après avoir gâté mon œuvre.

Que Newton vous tienne en sa sainte et digne garde ! Si vous trouvez quelque sottise dans mon bavardage, ayez la bonté de la corriger. Émilie vous en prie. Je suis toujours à vos genoux avec mon encens à la main, et mon ignorance dans la tête.

  1. C’est probablement la lettre qui porte le n° 940.